Par Maureen Salamon
Journaliste de HealthDay
LUNDI, 10 juin (HealthDay News) -- Un dispositif implanté qui stimule les nerfs à la nuque -- est montré efficacement pour traiter certaines personnes avec des migraines -- peut aussi aider la douleur de la fibromyalgie, une maladie qui cause de la douleur partout dans le corps et de la sensibilité.
Un scientifique belge a traité un petit nombre de patients avec la fibromyalgie avec la "stimulation nerveuse occipitale" laquelle réveille les nerfs occipitaux sous la peau derrière le cou utilisant un dispositif implanté. Le Dr. Mark Plazier a trouvé que le niveau du taux de la douleur à diminué de 20 à 25 pour les patients utilisant ce dispositif pendant six mois et leur qualité de vie s'est améliorée significativement.
"Il y a seulement quelques options de traitement [pour la fibromyalgie] aujourd'hui et la réponse au traitement est loin d'être de 100%, ce qui implique qu'il n'y a pas beaucoup de patients qui essaient encore de trouver une meilleure vie. Ce traitement pourrait être une excellente option pour eux," dit Plaxier, un neurochirurgien à l'University Hospital Antwerp. Mais, "c'est difficile de déterminer l'impact de ces découvertes sur les patients avec la fibromyalgie, étant donné que de plus grands essais ... sont nécessaires."
Plazier est à présenter sa recherche cette semaine à une réunion de l'International Neuromodulation Society, à Berlin. La neuromodulation est un groupe de thérapies qui utilisent des dispositifs médicaux pour soulager les symptômes ou restaurer les habiletés en altérant la fonction du système nerveux.
La recherche présentée aux conférences scientifiques n'a pas typiquement été révisée par des pairs ou publiée et est considérée préliminaire.
On pense que la fibromyalgie affecte environ 5 millions d'adultes américains -- la plupart d'entre eux des femmes -- selon le U.S. National Institutes of Health. La cause de la maladie, laquelle peut aussi impliquer des problèmes de sommeil, d'anxieté et de dépression est inconnue et elle peut être difficile à traiter.
Plazier a aussi présenté une étude séparée sur six patients fibromyalgiques utilisant les images du PET scan pour visualiser les changements au cerveau avec un traitement de la stimulation nerveuse occipitale. Il a suggéré que la stimulation nerveuse change l'activité dans le système limbique, une région du cerveau qui aide à déterminer la perception de la douleur.
"Chez la fibromyalgie, nous voyons qu'il y a une hypervigilance à la douleur, alors les patients sont plus sensibles à la douleur et sont plus conscients," a dit Plazier. "Ils ont aussi des hauts scores des questionnaires concernant le comportement catastrophique, lequel implique le grand impact de la douleur dans leur vie."
Il a ajouté que "Durant la stimulation du [nerf occipital] nous voyons les différences dans l'activité du cerveau sur les images du PET scan dans les régions impliquées avec la douleur. Ceci pourrait suggérer que nous influençons le système cérébral et pourrait même le retourner à sa perception 'normale'."
Les participants à l'étude n'ont pas trouvé le traitement nerveux stimulant douloureux, a noté Plazier. Il a dit que: Le dispositif de la stimulation nerveuse occipitale est implanté durant une brève chirurgie utilisant l'anesthésie générale et une douleur postopératoire est normale mais pas extrême.
Dr. Patrick Wood, directeur de la clinique de fibromyalgie à Madison River Oaks Medical Center à Canton, Miss., a appelé l'étude "intéressante et promettante" mais a dit qu'une recherche additionnelle est nécessaire avant le traitement de la stimulation nerveuse occipitale -- lequel peut coûter environ 10 000$ -- pourrait devenir courant chez les patients avec la fibromyalgie.
Wood a dit que: "C'est plus souvent utilisé pour les maux de tête, et même les maux de tête réels, c'est encore considéré comme expérimental. Ce serait bien d'avoir des données élargies qui indiqueraient qu'il y a quelque chose ici que ça vaut la peine d'y investir et d'y mettre nos espoirs. C'est prometteur, mais on a besoin de plus de travail avant que la moyenne des patients puissent le considérer comme une option."
Traduit par Louise
Rochette
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