J’ai 36 ans, je n’ai pas
d’enfant, malheureusement car je ne peux en avoir. Je vie avec Daniel, mon
conjoint, depuis bientôt 10 ans. Ça fait environ 10 à 11ans que je souffre
de fibromyalgie. Donc, mon conjoint vie avec une personne qui est malade. Il
ne m’a jamais laissé tomber même dans les pires moments de ma fibromyalgie.
Ma santé s’est considérablement détériorer depuis quelques années.
J’avais une profession d’infirmière et j’ai toujours adoré mon métier.
J’ai travaillé 13 ans comme infirmière à l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke,
en chirurgie. Un jour, je n’étais même plus capable d’écrire mes notes
d’infirmière après une soirée et j’avais peine à marcher. Mon médecin
m’avait suggérer fortement d’arrêter de travailler mais je ne l’ai pas
écouté et j’ai refusé catégoriquement l’arrêt de travail jusqu’à
cette soirée. J’ai dû arrêter par la force des choses. J’avais 26 ans,
une carrière devant moi et tout s’est effondré, en l’espace de quelques
années. Mon médecin avec tout les experts que j’ai du rencontrer m’a
confirmé que je ne pourrais plus faire mon métier à cause de mon état de
santé. Je n'étais pas assez malade pour être invalide parce que j’étais
dans la vingtaine et même si certains experts me disaient atteinte d’une
fibromyalgie sévère avec les 18 points sensibles puis la migraine, le
syndrome du colon irritable et plusieurs points gâchettes du syndrome de la
douleur myofasciale, j’étais apte à faire autre chose. La fibro m’a tout
pris mes espoirs, mes rêves et surtout ma santé, sauf que j’ai découvers
Dieu et j’ai maintenant
la foi. Si
je n’avais pas la foi, je ne serais certainement pas entrain de vous écrire.
Je suis retournée à l’école à temps partiel. J’ai toutefois une grande
difficulté dans ma vie, c’est que je ne lâche pas prise facilement et
j’ai toujours espoir de guérir et de pouvoir retourner travailler comme
infirmière…impossible dans mon état de santé actuelle mais j’ai
toujours espoir. Je suis folle? Peut-être d’espérer mais je me dis que
dans la vie y’a des choses extraordinaire qui peuvent arriver…Merci de
m’avoir lu.
Manou.