Est-ce que la douleur est toute dans votre imagination?

(Partie 1 de 2 séries)


Tamara Schuit

Le 5 juillet 2000 -- Note de l'éditeur: Des portions de cet article ont été republiées avec permission. Article original "A Final Approach to Pain," by Frank Stephenson and Jan Godown, originalement apparu dans le Florida State University's Research and Review.

Une recherche courante étant menée à l'Université de l'Illinois (UIC) suggère que certains d'entre nous peuvent être né plus susceptible à la douleur.

Les chercheurs ont longuement débattu pour savoir si la réponse à la douleur est purement émotionnelle ou le résultat d'une combinaison de facteurs. Est-ce que notre état d'esprit et les expériences vécues jouent un rôle sur comment nous réagissons à la douleur? Est-ce que la peur et l'ignorance jouent aussi un rôle? Est-ce que les hommes semblent plus tolérants à la douleur que les femmes parce qu'on leur a montré qu'ils ne devaient pas montrer leur émotion?

Pendant que ces facteurs sont valides, les chercheurs de "UIC" croient qu'il y a plus que ça et espèrent que leurs découvertes en recherche dans lesquelles les gênes sont responsables pour la tolérance et la susceptibilité de la douleur.

Les chercheurs de "UIC" ont traité des souris avec une version fabriquée en laboratoire du Virus de l'Herpes Simplex de type 1 contenant le gêne qui déclenche la production de la protéine Preproenkephalin qui bloque la douleur. Les résultats de l'étude ont montré que ce gêne a travaillé sur les deux, une douleur brûlante lente et une douleur aigüe et de niveau altéré dans lequel la souris a réagi à la douleur.

Cependant, les chercheurs de la Florida State University (FSU) mettent en garde contre l'approche résolu que la douleur est génétiquement déterminée. En fait, ils sont convaincus que l'expérience de la douleur est causée par une combinaison de facteurs génétiques, anatomiques, hormonaux, du style de vie, et de la culture.

Les écoles médicales normalement enseignent que la douleur est une réponse directe à une blessure. Des quantités anormales de pression, de chaleur et certaines chimies déclenchent une réponse au tissu dans l'environnement des fibres nerveuses qui sont expressément désignées pour traiter les soi-disant "signaux de la douleur". Ces fibres sont connues pour envoyer des "messages de douleur" vers le cerveau à travers une région spécifique de la colonne vertébrale qui contrôle la durée et l'intensité de ces messages de douleur.

La pensée générale est que cette région de la colonne vertébrale est contrôlée par les impulsions nerveuses de tous les cinq sens du corps. Les messages de douleur qui passent par cette région deviennent le matériel brut que le cerveau utilise pour créer la sensation de la douleur. Sous les bonnes circonstances, tous les signaux peuvent être coupés, résultant à aucune douleur.

Dr. Karen Berkley, Professeur à "FSU's Neuroscience Program, discute que la théorie générale a été grandement mal interprétée, et qu'elle réfute l'idée que les fibres nerveuses du corps manipulent les soi-disants "messages de douleur". Ce que ces fibres font réellement, selon elle, c'est qu'elle livre les messages à la colonne vertébrale -- non au sujet de la douleur, mais seulement au sujet des événements stimulants qui se produisent dans le corps.

Une fois que cette information arrive à la colonne vertébrale, c'est sujet à modification par des interéactions dans la colonne vertébrale elle-même et par l'information qui vient du cerveau, dit Berkley. Cette information modifiée est après transmise à plusieurs parties du cerveau où c'est modidié même plus par l'information arrivant d'autres organes sensoriels. Le résultat peut être ou ne pas être la perception de la douleur.

Ce que ceci veut dire, quelque peu ironiquement, c'est que la douleur est une création perceptuelle qui est en fait toujours "dans l'imagination", c'est une façon de parler. Ce qui est important, dit Berkley, c'est que cela veut dire que la blessure ou la maladie ne produit pas nécessairement de la douleur, et que la douleur peut arriver sans blessure ou stimuli menaçant.

Semaine prochaine -- 2e partie: Ne sentir aucune douleur

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Traduit par:

Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com