Cet article est reproduit avec la permission de www.cfidsselfhelp.org.
Maladie et le ménage
Les personnes avec une maladie chronique ont souvent des problèmes avec le
ménage et le contrôle du désordre. Une fois qu'une maison atteint un
certain stage de désordre, ça peut sembler sans espoir. Vivre de cette
façon contribue à une détresse émotionnelle et une isolation sociale,
car les personnes se sentent gênées d'avoir des invités.
Toutes ces choses s'appliquaient à moi, mais j'ai appris comment
garder une maison propre et en ordre, et ça a fait une grosse différence
dans ma vie et comment je me sens à mon sujet.
Mes problèmes
Mon habileté à faire du ménage a graduellement diminué au fil des années
avec le déclin de ma santé. En réponse, j'ai essayé de mobiliser de l'aide
de ma famille et j'ai fait une cédule afin que tout le monde fasse quelques
tâches autour de la maison. Je n'ai pas eu beaucoup de coopération, alors
j'ai engagé quelqu'un pour nettoyer une fois par semaine. Même avec ça, le
désordre continuait d'augmenter et éventuellement la personne qui faisait le
ménage a trouvé une excuse pour s'en aller.
Ni mon mari, ni moi-même ne comprenions pourquoi je ne maintenais pas la maison
propre et rémassée. Je me blâme pour être paresseuse. Notre maison est
devenue tellement en désordre que j'étais embarrassée d'avoir de la visite.
J'ai arrêté d'inviter les voisins. Finalement, les seules personnes qui ont vu
l'intérieur de notre maison étaient nos filles et leurs maris.
Étapes pour une vie meilleure
Il n'y avait aucune réponse simple pour rendre ma maison propre, organisée
et bienvenue. La réponse à été une combinaison de plusieurs choses d'aller du
désordre au confort. Si j'ai trouvé un secret, c'était d'identifier de
petites étapes pratiques que je pouvais prendre et ensuite les faire une
après l'autre.
Une première étape était d'avoir de l'aide médicale pour mes maladies
variées: l'apnée du sommeil, l'hypothyroïdie, l'arthrite, l'asthme, les
allergies, et la fibromyalgie. Faire ce que je pouvais pour améliorer ma
santé a rendu facile de m'attaquer au problème du ménage. Traiter mon
apnée du sommeil avec un CPAP m'a rendue moins endormie dans la journée.
Prendre de la médication pour ma thyroïde a aidé pour ma fatigue, ma
confusion mentale, et ma dépression. M'occuper de mon arthrite m'a aidé à
éviter plus de blessure à mes jointures. Traiter mon asthme et mes allergies
m'ont aidé pour mon énergie en général. L'éducation m'a aidé à mieux
gérer la fibromyalgie.
À peu près au même moment, j'ai commencé à voir un conseiller qui se
spécialisait pour aider les personnes avec des problèmes de maladies
chroniques. Elle m'a dit que la plupart des personnes avec des maladies
chroniques pensent qu'elles sont paresseuses. Avec son aide, j'en suis venue
à réaliser que je ferais le ménage si seulement j'étais assez bien. Ça
m'a pris prequ'une année, mais j'ai finalement réalisé que quand je suis
fatiguée, je devrais me reposer. Je n'avais pas ça avant. Je faisais mon
projet jusqu'à temps qu'il soit complété ou que je m'écroulais. J'ai eu
l'idée de me reposer une étape plus loin depuis que j'ai rejoins ce
programme pour s'aider soi-même: je me repose avant d'être trop fatiguée. Je
médite deux fois par jour et aussi je m'étends pour me reposer pendant
quinze minutes avec mes yeux fermés une ou deux fois par jour.
Avec l'encouragement de mon conseiller, j'ai fait de meilleurs systèmes pour
gérer le désordre. Par exemple, je tris le courrier aussitôt qu'il
arrive, au lieu de le laisser s'empiler. Je jette ou recycle ce que je ne veux
pas. Je mets les comptes dans un endroit sécuritaire, et je mets le courrier
que je veux regarder dans un casier placé sur les tablettes près de ma
chaise.
Je n'ai pas essayé de tout changer en même temps, mais à la place j'ai changé
les choses graduellement. Par exemple, j'ai remarqué que le comptoir de notre
salle de bain était rempli de bouteilles, de pots, des choses qui nuisaient à
l'utilisation de l'évier. Dans un moment de clarté, j'ai
réalisé qu'il y en avait que je n'utilisais pas. J'ai passé au travers de
tout ça, jetant la plupart et plaçant sous l'évier les quelques choses que
j'utilise régulièrement. C'était difficile au début, mais j'étais capable
de garder le dessus de la vanité dégagé utilisant la stratégie de ne pas
mettre les choses dessus.
Pour environ un an le dessus de la vanité était le seul endroit dégagé dans
la maison. Mais, un endroit à la fois, j'ai commencé à appliquer cette
méthode ailleurs. Petit à petit, j'ai éclaici et organisé différentes
parties de notre maison.
Quand j'avais un gros projet comme nettoyer un garde-robe, je n'essayais pas
de le faire dans une journée. À la place, je me disais une tablette ou un
casier de linge en particulier pour une journée. Quelquefois ça fonctionnait
mieux si je me disais simplement de faire 15 minutes de travail et d'arrêter
après ce temps. La journée suivante j'ai fait un autre 15 minutes, jusqu'à ce
que tout le garde-robe soit propre et organisé.
Aussi, je me félicitais pour mes efforts et pour ce que j'avais accompli,
même si j'en avais pas autant fait qu'une personne en santé. Je suis venue
à voir, comme d'autres personnes chroniquement malades, que je dois faire un gros
effort, afin que je puisse toujours avoir quelque chose pour me féliciter. Et
examinant ce que j'avais fait était pas mal mieux pour moi
psychologiquement que de me blâmer pour ce qui n'était pas encore fait.
Avec ma nouvelle compréhension du progrès au travers les petites étapes,
j'ai eu du succès en impliquant ma famille en leur demandant d'utiliser une
stratégie semblable. J'ai trouvé que c'était plus facile pour eux aussi de
gérer une petite partie d'une tâche à la fois ou de travailler sur un
projet pour seulement 15 minutes. Même s'ils ne faisaient pas le travail de
la même façon que je l'aurais fait, ils accomplissaient quand même quelque
chose. Et ils étaient pas mal plus coopératifs concernant la propreté
après avoir connu un système qui fonctionnait.
Ça m'a pris plusieurs années pour passer du désordre à une maison propre et
organisée. Une autre raison pourquoi ça pris tellement de temps est que je ne faisais pas
seulement nettoyer la maison. Je me ré-entrainais dans mon approche au
ménage. Même si j'ai eu plusieurs retours en arrière, je n'ai pas laissé tomber. J'ai
seulement focussé sur les tâches immédiates que je m'étais dit de faire à
tous les jours, et je me suis félicitée pour chaque effort que j'ai fait -
même si ce n'était pas si extraordinaire que ça.
J'ai établi de simples routines pour m'aider, comme trier le lavage en trois
piles et étendre à tous les jours le linge en avance. Quand mon mari et moi
avions fini un repas, nous prenions chacun notre plat, une assiette de
service et les ustensiles à l'évier, et nous encourageons les amis à faire
de même.
J'ai trouvé des endroits logiques et pratique pour serrer les choses, et je
me suis entrainée à remettre les choses à leur place quand j'avais fini de
m'en servir. J'ai gardé les projets simples, et j'ai nettoyé au fur et à
mesure. Dans les journées avec une faible énergie tout ce que
j'accomplissais était de garder les choses dans leurs endroits respectifs. Mais
c'est une partie importante du ménage. Et je me félicitais pour l'effort que
je faisais.
Déménager
Il y a environ un an, mon mari et moi avons fait face à un gros changement:
déménager dans une plus petite maison. En préparation pour le
déménagement, nous nous sommes débarrassés de plus de la moitié de tout
ce qu'on avait. Ce processus à été plus facile parce que j'avais déjà
beaucoup pensé sur ce qui m'était important, et c'était des choses comme la
famille, les amis, par des biens.
J'en suis graduellement venue à réaliser que toutes les choses que nous
avions n'enrichissaient pas notre vie. Au lieu, elles rendaient le ménage
virtuellement impossible, et elles nous empêchaient de déménager dans
un environnement plus petit et plus pratique. Une première étape pour moi a
été de faire des listes de ce que l'on avait que j'étais certaine que je
voulais garder. Si je ne l'utilisais pas et que je ne l'aimais pas, elle
n'allait pas sur ma liste. J'ai passé environ un an à évaluer
mes possessions variées.
Pour faire le déménagement, j'ai éliminé sans pitié ce que je n'avais pas
besoin ou ne voulais pas. Je ne déménageais pas les choses moi-même. J'ai
eu des personnes qui sont venues et qui ont apporté les choses. J'ai appelé
de la famille, des charités, des collectionneurs, des maisons de vente aux
enchères et des camionneurs de pacotilles pour débarasser des choses.
Nous n'avons pas eu beaucoup d'argent en retour des choses dont nous nous
sommes débarrassées, mais le point important est que c'était gratuit pour
eux.
Dans notre nouvelle maison, nous avons engagé un service de nettoyeur et
aussi un service de jardinier. Nous devions faire face à la réalité que
depuis que j'étais malade et que mon mari travaillait de longues heures
dirigeant une petite entreprise, nous avions besoin d'aide. Alors nous avons
resserré notre budget. D'un certain point de vue, l'aide au ménage
est une nécessité. Avec la pratique continue des stratégies pour m'aider,
ma santé s'est améliorée, et depuis les dernières années j'ai été
capable de me passer de l'aide pour le ménage. Maintenant je nettoie notre
maison moi-même avec l'aide de mon mari.
En résumé
Je résumerais les changements que j'ai faits comme: garder mes attentes
réalistes, déléguer certaines tâches, établir des routines, me ramasser,
modérer, me reposer avant de devenir fatiguée et me féliciter pour
l'effort que je fais. Tout ça implique de la discipline appliquée un petit
peu à la fois. J'ai trouvé que la discipline n'est pas un fardeau malvenue,
mais plutôt une façon de prendre soin de moi.
Le résultat de mes efforts est une maison qui est propre et un endroit
bienvenue pour moi et mon mari. Et je me sens confortable d'avoir de la visite
n'importe quand!
Note de l'auteure: Pour des instructions pas à pas pour créer une
maison propre et en ordre voir: www.flylady.com . Ce site internet gratuit
offre des courriels journaliers avec des trucs pour le ménage, des cédules
de ménage, et des témoignages inspirants. Ce site internet est
particulièrement bon si votre maison est en désordre et que vous êtes
tellement bouleversée que vous ne savez pas par où commencer.
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Au sujet de l'auteure: Nancy Fortner est une patiente de
fibromyalgie depuis longtemps qui vie en Californie. Elle a mené plusieurs
programmes pour s'aider et est modératrice au CFIDS
and Fibromyalgia Self-Help program.