Cet article a été premièrement publié le
1er octobre, 2012 par Toni
Bernhard, J.D.* dans son blog Psychology Today – “Turning
Straw Into Gold: Illness through a Buddhist lens.”
Toni est l'auteure du
livre gagnant de la médaille d'or nautilus How
to Be Sick: A Buddhist-Inspired Guide for the Chronically Ill and Their
Caregivers.
Confessions
d'une personne malade
12 confessions sur la vie d'un malade
Toni Bernhard, J.D.
Certaines d'entre elles sont joyeuses, certaines ne le sont pas.
Ce n'est peut être pas dans mes meilleurs intérêts pour les personnes dans ma
vie de lire ceci, mais je suis disposée à me confesser, alors voici.
J'aime mon lit.
Je sais que c'est mieux de ne pas rester au lit si j'en ai pas besoin, mais je
confesse: j'aime mon lit. À part de son utilité traditionnelle, je n'ai jamais
réalisé toute la muti-fonctionnalité de cette pièce de mobilier.
Produit vedette, il fait un grand bureau. Il y a amplement d'espace pour
étendre les livres et les notes et un portable va bien sur mon corps étendu.
J'écris ceci de mon lit. J'ai écris mon nouveau
livre de mon lit Comment être malade. Et, dans toutes mes années de travail, je n'ai jamais eu de
chaise de bureau aussi confortable comme la combinaison de mon matelas et mon
arrangement personnalisé de mes multiples oreillers.
Mon lit est aussi une importante aire de jeu pour mon chien. Rusty et mon jeu
favori est rats de lit (je ne sais pas d'où vient le nom). Déstabiliser ma main
sous la courtepointe, j'essaie d'attraper ses pattes et ses jambes. Il devient
fou joyeux - aboyant et remuant sa queue pendant qu'il mord les mains qu'il ne
voit pas. Ce n'est pas trop bon pour la courtepointe, mais c'est une
courtepointe bon marché.
Mon lit sert aussi comme d'un parfait intermédiaire pour situer l'endroit
pour la vaisselle qui est dans le chemin de mon portable à la cuisine.
Démenti: le lit comme un dépôt de vaisselle et le lit comme aire de jeu de
mon chien ne devraient pas être utilisés simultané.
Je suis devenue une experte qui écoute aux portes alors faites attention à
ce que vous dites à mon sujet si vous êtes dans mon salon.
Souvent je ne peux pas être relaxe dans le salon pendant tout le temps que la
famille et les amis nous visitent, mais ma chambre est à coté. Quand j'y vais,
au lieu de mettre de la musique ou la télévision, souvent je fais seulement
écouter la conversation dans le salon. Quelquefois ils parlent de moi - quelle
récompense!
Je suis connue pour m'étendre sur le tapis juste à la porte de ma chambre afin
de pouvoir entendre plus clairement. Je ne suis pas fière de cette nouvelle
pratique comme personne qui écoute aux portes, mais ça reflète comment c'est
difficile d'avoir à m'absenter au beau milieu d'un bon moment.
Je m'inquiète de ne plus être compétente dehors dans le monde.
J'hésite à mettre du gaz dans mon auto parce que je ne comprends pas la
nouvelle procédure même si mon mari me l'a montré quelquefois. Mais j'oublie:
Est-ce que vous passez votre carte de crédit avant de mettre le gaz ou après?
Comment tenez-vous la carte comme pour assurer que le lecteur de carte
magnétique fonctionne bien? Comment mettez-vous le bec afin qu'il colle au
réservoir sans le tenir? Comment le sortez-vous de là sans déverser le gaz
sur le coté de l'auto? Je n'ai pas d'idée.
Ensuite il y a la fois où j'ai amené mon amie Kari tôt à un souper en
remerciement pour avoir éditer mon manuscrit pour mon nouveau livre. La facture
est arrivée et je l'ai pris en-dehors de la pochette. Je l'ai regardé,
j'étais perplexe, j'ai dit à Kari, "Je ne vois pas d'endroit pour écrire
le pourboire." Poliment elle m'a montré que j'avais à mettre ma carte de
crédit dans la pochette et qu'après que le serveur ait passé la carte, je
recevrais une nouvelle facture avec l'espace pour le pourboire. Wow. J'avais
l'habitude de savoir ça.
Dans une mauvaise journée, cette inquiétude peut escalader en peur que je
serais traitée comme comme un enfant si je ne suis pas à mon meilleur de
l'interaction - l'infantilisme est le mot désagréable pour ce
phénomène.
Quelquefois j'envie ceux qui sont plus sérieusement malade que moi.
Je connais une dame avec une maladie progressive qui la confine dans une chaise
roulante et qui a affecté son habileté à parler clairement. Mais elle et son
mari sont capables de voyager. Ils vont en vacances et ils visitent leurs enfants
en-dehors de la ville. Dans sa mobilité, de certaines façons, elle est plus mobile
que moi. Je l'ai quelquefois enviée même si c'est probable que je vivrai plus
vieille qu'elle. Je ne suis pas fière de ce sentiment, mais là vous l'avez.
Ceci est une partie de la confession après tout.
J'écoute des livres audios de la façon que des personnes écoutent de la
musique qu'elles aiment: recommence, recommence, recommence,...
On me dit toujours d'aller chercher ce nouveau livre. Je fais signe de la tête
comme si j'étais pour m'en rappeler. Ce que je ne partage pas est que je suis
occupée à écouter Une chambre avec vue de ce temps-ci ou un P.D.
Le mystère de James, même si je connais le roman policier. Ou je pourrais être à écouter le livre
d'Alexander McCall Smith pour la dixième fois.
Ce ne sont pas nécessairement des grands romans. Ce sont seulement que des
livres avec lesquels je suis devenue amie avec les caractères. Je suis pas
mal isolée, mais ceux-ci sont des personnes avec qui je peux me tenir!
J'aimerais aider Miss Lucy Honeychurch quand elle est dans une autre de ses
idées embrouillées. J'aimerais être sur l'équipe du détective Adam Dalgliesh
pour régler un crime. Et j'aimerais être à Botswana, partageant le thé avec
les femmes No.1 de McCall Smith, Mme Ramotswe. (j'ai la même relation avec
quelques films. Gosford Park me vient à l'esprit. Je veux que Maggie Smith
vienne et m'insulte avec son esprit acerbique. Pour le privilège, je jouerais
même le rôle de sa femme de chambre et consciencieusement je mettrais des
tranches de concombres sur ses paupières.)
Je ne prends pas ma douche à tous les jours.
Non, je ne la prend pas. Ceci m'aurait été inimaginable avant que je tombe
malade. Mais vous savez quoi? Ma peau semble l'apprécier.
Mes tiroirs de bureau sont une grande alternative à essayer de suivre l'avis
de You Tube sur comment ne pas encombrer mon espace vital.
Voulez-vous moins d'encombrement mais vous être trop malade ou en douleur pour
concentrer votre esprit sur tous ces vidéos You Tube sur comment désencombrer
votre espace vital? Comme item problématique, nous sommes supposé considérer
soigneusement si: le donner; le jeter; ou le garder (dans quel cas nous sommes
supposer trouver son propre endroit).
Bien, il y a une quatrième alternative: fourre-le! (dans un tiroir). Oui, hors
de vue et hors de l'esprit.
Je suis quelquefois reconnaissante d'être capable d'utiliser la
maladie comme une excuse pour ne pas aller à un événement social.
La plupart du temps, je suis triste que je ne puisse pas y aller. Mais je peux
aussi être heureuse de pouvoir m'en sortir. La probabilité de cette dernière
augmente en proportion directe avec la probabilité de rester prise dans la
circulation de l'autoroute (même si je ne suis pas celle qui conduit).
Quand je suis seule, mes habitudes de manger sont seulement pour mon propre
chien, bien à voir.
Quand je suis seule, souvent je lèche les bols et les plats après que je les
ai vidés. Non seulement il y a de la nourriture à être ajouter là, mais
chaque vaisselle léchée est plus facile à laver.
Je pourrais me stationner dans un endroit pour handicapé comme une faveur de
mon invalidité.
J'ai une vignette d'handicapée pour le stationnement. À moins que je me sente
vraiment malade, je ne prends pas un espace pour handicapé étant donné que je
suis capable de marcher de petites distances. Mais il y a un stationnement en
ville où c'est normalement impossible de trouver un endroit pour se stationner à
moins que vous ayez cette vignette. Alors j'utilise l'espace pour
handicapé. Pourquoi ceci me fait sentir toujours coupable et altruiste
en même temps?!
Je coupe mes propres cheveux.
Non, je ne sais pas ce que je fais, même si j'ai trouvé un vidéo sur You Tube
sur comment couper les franges qui a aidé. Et ça aide que mes cheveux soient
si ondulées, alors les erreurs ne paraissent normalement pas à moins qu'elles
soient flagrantes.
Je ne fais pas ça pour sauver de l'argent. J'ai commencé à le faire parce que
c'était plus épuisant pour moi d'écouter les drames réels de la vie de la
coiffeuse que j'allais voir habituellement que c'était de m'asseoir sur une
chaise en avant d'un miroir et de passer 45 minutes taillant mes cheveux. La chose la
plus drôle est: j'ai reçu occasionnellement des compliments sur ma coupe de
cheveux!
L'auteur de Comment être malade ne connaît pas toujours comment être
malade.
Il y a quelques mois, je me suis trouvée descendant la côte rapidement. Je me
réveillais avec un sentiment d'être plus malade qu'avant, et toute la journée
j'avais des symptômes intenses comme de grippe. J'ai considéré s'il y avait
eu des changements qui pouvaient avoir déclenché cette spirale descendante:
un nouveau médicament, un changement dans la diète? Je n'ai
pu rien trouver et j'ai commencé à avoir peur que la "“ligne de base santé”
allait baisser d'une coche ou deux.
J'ai essayé de le cacher à mon mari parce que je ne voulais pas l'inquiéter,
mais il savait. Réalisant ceci, je me suis mise à pleurer une nuit, partageant
avec lui ma frustration et mes peurs.
J'ai immédiatement vu que ma conditon qui empirait n'avait rien à faire avec
quelque chose d'externe. J'avais simplement arrêté de bien prendre soin de
moi. Au lieu de demander, "Comment je peux prendre soin de moi
aujourd'hui?" Je demandais, "Comment puis-je pousser mes limites
aujourd'hui?" Comme résultat, j'étais à prendre trop de risques de
toutes sortes de façon: visiter les personnes pendant trop longtemps, retarder ma
sieste et mon heure de coucher, rester sur l'ordinateur trop longtemps.
J'avais oublié "comment être malade"! En quelques jours, en
recommençant à prendre soin de moi, j'étais retournée à ma ligne de base santé.
Aimeriez-vous vous confesser? Contrairement à moi, vous pouvez le faire
anomymement! Joignez seulement la discussion ci-bas. On peut aussi me trouver
sur Facebook
et j'apprécie vos partages. Merci beaucoup.
___
* Cet article a été reproduit avec la persmission de Toni Bernhard.. ©2012 Toni
Bernhard. Tous droits réservés. Toni est l'auteure du très populaire livre
gagant Nautilus Gold Medal, How
to Be Sick: A Buddhist-Inspired Guide for the Chronically Ill and Their
Caregivers. Jusqu'à temps qu'elle ait dû prendre sa retraite dû au
syndrome de la fatigue chronique (ME/CFS/FM), elle était une professeure de loi
à l'University of California-Davis, travaillant six ans comme doyenne des
étudiants. On peut la retrouver en-ligne à HowToBeSick.com.
Toni écrit aussi pour Psychology Today à www.PsychologyToday.com/blog/turning-straw-gold.