Ce n'est pas la fibromyalgie
Posté 25 janvier, 2016
J'ai été diagnostiquée avec
la fibromyalgie dans la trentaine par un jeune médecin qui venait d'apprendre
le mot dans une soirée pyjama au camp de jeunesse des docteurs.
“Vous allez vous affaiblir
et vous affaiblir de plus en plus jusqu'à temps que vos muscles s'atrophient.
Votre durée de vie va être raccourci drastiquement, et vous allez vivre vos
dernières années dans une chaise roulante."
Au fil des années
j'expérimentais des périodes sporadiques d'amélioration et alors j'ai
décidé que la fibromyalgie était un diagnostique de n'importe quoi, et je
suis certaine que je ne l'ai pas.
Ensuite je deviendrai
réellement malade encore.
Mes
symptômes
Mes bras et mes jambes
engourdissent, presque toujours les deux en même temps mais pas toujours.
D'une façon ou d'une autre, je tombe, je m'accroche dans les choses, perds mon
équilibre. Je ne peux pas toujours dire où mon pied frappe, et quand ça
arrive vous penseriez que nos planchers sont faits de gomme balloune
prémâchée.
Mes jointures raidissent assez
sévèrement que mes chevilles ne veulent pas plier et mes coudes ont la
sensation comme si quelqu'un les avait frappés avec un marteau pendant que je
dormais.
Je bouge comme Frankenstein,
pas aussi gracieusement.
Mes muscles me font mal
jusqu'aux os d'une façon que je me sens
comme si j'étais toujours à me battre contre l'influenza. Ça
n'arrête pas. Jamais.
Mais, de loin la pire chose
que j'ai vécu depuis très lontemps, c'est une fatigue extrême. J'ai pensé
assez souvent au sujet de quel mot je pourrais utiliser pour décrire comment
je me sens, et j'en ai pas trouvé. Tout ce que je peux vous dire c'est que la
sorte de fatigue que je vis à tous les jours est ce que je crois ce qui
doit ressembler à mourir. Quand c'est très mauvais, les médecins remarquent
une paralysie qui vient sur mon visage, et j'ai de la misère à me tenir
debout. Je ne peux me reposer assez pour récupérer. Je dis que c'est comme
quelqu'un qui est entrain de m'embaumer.
Ceci peut arriver quand je suis
assise dans une chaise avec mes pieds surélevés, ou ça peut arriver après
avoir joué avec mes grands singes. Ça n'a pas d'importance ce que je fais.
C'est toujours là.
J'ai dis à tous les médecins
que j'ai vu, "Je sais que je ne vivrai pas bien longtemps. Je suis
en train de mourir." Je sais ça depuis longtemps. Dans les années
passées j'ai eu des semaines ou des mois d'explosions d'énergie qui me
permettaient de me comporter normalement. Mais, j'ai toujours su que j'étais
en train de mourir. Dans les dernières trois années j'ai réellement senti ma
vie glissée. Il n'y a presque pas eu de sursaut d'énergie ou de bonnes
journées -- et moi, je désirais aller m'endormir et ne plus me
réveiller.
J'ai figuré que dans mes
résultats d'autopsie ils découvriraient ce qui était vraiment mal avec moi
et "le monde" saurait que je n'étais pas folle. Bien, au moins
concernant ma santé.
À travers les dizaines
d'années que j'ai été vue par mes nouveaux médecins, et avec chacun est
venu des montagnes de nouvelles factures médicales. "Vous semblez avoir
la sclérose en plaques," ils disaient tous, et ensuite après la même
batterie de tests venait le même diagnostique.
Fibromyalgie
et le syndrome de la fatigue chronique.
“Je ne crois pas qu'aucun de
ceux-là est un diagnostique," je leurs disais. "Vous me mettez une
étiquette avec ces mots parce que je suis une femme, et parce que vous ne
savez pas quoi faire d'autre avec moi."
Vous voulez casser les
couilles à un médecin? Dites-leur que vous pensez qu'ils ne savent pas de
quoi ils parlent. Un enfant de chienne particulièrement
arrogant m'a dit, "Vous semblez comme si vous auriez aimé mieux
que je dise que vous aviez la sclérose en plaques."
Je connais des personnes qui
souffrent atrocement avec la sclérose en plaques. C'est vicieux. Mais, oui.
Quelquefois j'aurais pris le diagnostique de cette maladie horrible si
seulement pour avoir "une chose réelle" qui explique pourquoi
souvent je ne peux marcher plus de 10 pieds de mon fauteuil inclinable à la
salle de bain la plus proche sans me tenir après quelque chose. Les personnes
vous croient quand vous dites que vous avez la sclérose en plaques. Ils
comprennent (du mieux qu'elles le peuvent), que vous n'êtes pas bien et que
vous n'êtes pas une menteuse qui cherche de l'attention.
Ce n'est pas le même état
d'esprit que la fibromyalgie et le syndrome de la fatigue chronique.
Je me rappelle quelqu'un que
je respecte profondément qui a soudainement fait une proclamation sur Facebook
au sujet des femmes et la fibromyalgie. Suivez une diète, faites de
l'exercice et grandissez ça résume un peu le sentiment.
Il n'y avait aucune façon que je pouvais dire aux
personnes comment j'ai été par peur qu'elles pensent de moi comme quelqu'un
qui n'essayait pas assez pour être en santé, ou pire, elles pensaient que
c'était tout dans notre tête.
Seulement pour être certaine,
je suis allée voir un psychiatre. Il a dit "Chère, vous n'êtes pas
folle. Ceci n'est pas dans votre tête." Il a aussi dit à son
crédit, "Je pourrais vous prescrire Lyrica, mais si je fais ça c'est la
même chose que de dire je crois ce qu'on vous a dit au sujet de ce qui se
passe et je ne le crois pas. Vous devez continuer à pousser jusqu'à temps
que vous ayez la personne qui peut vous aider."
Des amis proches bien
intentionnés et non seulement de la parenté si bien intentionné en avait
plus à dire quand je me confiais à eux au sujet de comment mal
j'étais. Pour être juste, il y a seulement une personne qui sait comment mal
je suis. Certaines personnes dans ma vie savent un peu, et certaines un petit
peu plus, mais personne ne connaît l'étendu de ma douleur, excepté à part mon conjoint.
Ce
que les personnes me disent
Vous devez couper le gluten.
Vous devez couper le sucre. Vous avez besoin de faire des efforts. Vous devez
faire de l'exercice. Vous devez prier. Vous devez essayer plus fort pour vous
forcer à faire des choses qui sont inconfortables. Mon amie connaît
quelqu'un qui connaît quelqu'un qui a la fibromyalgie et ils vivent leur vie, en ne restant
pas à rien faire et attendre.
Et les pires choses qui ont
été dites? Les choses que je ne peux pas sortir de ma tête et qui m'amène
aux larmes même pendant que j'écris?
“Planifiez-vous d'être
malade le mois prochain?”
“Sérieusement? Ne me dites
pas que vous êtes encore malade. Réellement? C'est drôle comment vous êtes
malade quand j'ai besoin de quelque chose de vous.”
Finalement,
un diagnostique
Une connaissance m'a laissé
une note une journée qui m'a encouragé à voir un médecin de maladie
infectueuse ici dans le Midwest. Un membre proche de sa famille a été
mieux en voyant cet homme et elle pense que je devrais au moins le voir. Ça
pris des mois pour le voir, et j'étais profondément sceptique.
La journée est arrivée et
j'ai emmené mon conjoint avec moi pour m'aider à exprimer ce qui se
passait, demandez des bonnes questions, et me rappeller de tout. Quand vous
perdez vos mots et vous oubliez des choses comme je fais, vous arrêtez
d'aller à des rendez-vous seule. Vous arrêtez d'aller n'importe où seule.
Quand il est rentré, je
savais tout de suite que quelque chose était différent. Il m'a dit qu'il
prévoyait deux heures pour notre visite. Je n'avais jamais plus que quelques
minutes avec tout médecin. Il m'a questionné sur ma vie actuelle, et mon
passé. Dans plusieurs cas, avant que je réponde il me disait ce qu'il
soupçonnait qu'allait être ma réponse. Il ne se trompait jamais.
Il a expliqué sa recherche
dans Fibromyalgia
and Chronic Fatigue Syndrome et comment elle est devenue sa passion pour
plusieurs, plusieurs années. Il nous a parlé au sujet de sa recherche,
des deux articles qu'il a publiés et le troisième sur lequel il travaillait
maintenant.
“Je suis 95% positive, Chère,
que quand nous testons votre urine vous allez être positive pour les
mycotoxines -- moisissure noir."
Dans ma vie, aucun médecin a
fait une telle déclaration courageuse. Aucun médecin de toute sorte n'a jamais
été avant si confiant pour utiliser un tel langage AVANT les tests.
“C'est avec une bonne raison
que vous me dites que vous savez que vous êtes en train de mourir. C'est
exactement ce qui arrive. Les mycotoxines vous tuent au niveau
cellulaire."
Et,
ensuite il a dit deux petites phrases qui ont tout changé.
“Je peux vous aider. Je vais
vous aider."
J'ai pleuré, et quand à la
fin de notre temps ensemble il s'est levé pour partir il m'a ouvert ses bras.
"Ici, nous donnons des câlins."
Je suis revenue à la maison
et j'ai prié que je serais positive à la moisissure noire. C'est une prière
que j'avais imaginé.
Quand les tests sont revenus,
environ deux semaines plus tard, j'ai reçu une copie de mes résultats. C'était là en
noir et blanc. Moisissure noire. Mycotoxines. "Vous avez une manufacture
de moisissure noire vivant dans la cavité de vos sinus, Chère," a dit
le médecin.
(Voici
l'information au sujet de la revue d'un pair, le Dr. Bower, sa recherche
publiée sur
les
mycotoxines, avec
les réponses aux questions les plus demandées.)
Ça aurait pu commencer comme
une très jeune fille dans le sud. Ça aurait pu arriver toutes les années
que j'ai vécu au Kentucky. Ça aurait pu être en Allemagne. Ça pouvait
définitivement être pire encore par toutes les inondations et les vieilles
maison dans le sud est du Kansas.
Il a dit “Vous n'avez pas
besoin de vivre dans une maison avec de la moisissure noire sur les murs pour
avoir ça."
C'était il y a plusieurs
semaines maintenant, et à tous les jours je prends le traitement qu'il a
prescrit. Ça revient à inhaler un médicament pour tuer la moisissure. Il
n'y a pas moyen de savoir combien de temps ça va prendre, mais ça ne me fait
rien. Je le ferai à tous les jours et j'attendrai pour ce que soit
fini. Les seuls effets secondaires que j'ai ça me rend nauséeuse presque
tout le temps maintenant, et la fatigue a même empiré... si vous pouvez
imaginer une telle chose.
J'attends un téléphone de
son infirmière à ce sujet, mais je me suis dit que la nausée vient du
traitement qui coule dans ma gorge à mon estomac. Et la fatigue empirée?
Bien, j'avais l'habitude de dire à mes bébés que quand votre corps
travaille fort pour vous rendre mieux, vous avez à vous reposer parce que ça
prend beaucoup d'énergie pour guérir. Il y a une guerre à l'intérieur de
mon corps maintenant et je vais seulement avoir à faire le mieux que je peux
pour patienter.
Au moins nous savons ce que ce
monstre invisible, barbare est et il y a de l'espoir maintenant. Je veux
encore être en santé. Je veux sortir. Je veux courir. Je
veux boire du café à Portland, et dormir dans une maison dans un arbre en
Nouvelle-Angleterre, et boire un bon vin avec des amis à Chicago, et manger
la meilleure pizza à New York, et chanter la tyrolienne dans certains beaux endroits et
chauds. Je veux encore être moi-même.
Traduit par Louise
Rochette
Email:LouiseRochette@gmail.com