La douleur myofasciale chronique et la fibromyalgie: une révision de cas par Devin Starlanyl, 2004
Texte original: Fibromyalgia and Chronic Myofascial Pain: A Patient Review par Devin Starlanyl, 2004 Cette information peut être librement copiée et distribuée seulement si elle est inchangée, avec le contenu original complet incluant © Devin Starlanyl, 2004.
Portée et but : Entre 1992 à 1999, plus de 1,000 patients avec le diagnostique vérifié ou soupçonné du syndrome de fibromyalgie et/ou la douleur myofasciale chronique ont été interviewés. Un diagramme a été préparé pour chaque patient, combinant l'information de ces entrevues avec l'information glanée du dossier médical qu'ils avaient fourni. Même si de nouveaux items se sont ajoutés au dossier pour la durée de la cueillette de ces données, l'information présentée ici est tirée seulement de ces questions qui n'ont pas changé et qui ont été posé à chacun parmi ces 1,000 patients. En 2003 et 2004, deux cents de ces dossiers de patients ont été choisis au hazard et passés en revue pour identifier et évaluer des groupes de symptômes possibles et des modèles.
Définitions : Les points déclencheurs myofasciales sont des secteurs hyper sensibles causés par la sortie excessive d'acétylcholine aux plaques non fonctionnelles de fin du moteur. (1, 2) La douleur attribuée aux points déclencheurs myofasciales peut reproduire des modèles de douleur de caractère locale reconnaissables. Les points déclencheurs primaires peuvent développer des points déclencheurs satellites et secondaires qui irradient et, chez quelques patients, peuvent développer des modèles de douleur composés couvrant presque entièrement le corps. Il se produit une gamme limitée de mouvements très pénibles accompagnée souvent de faiblesse musculaire apparente en raison de l'inhibition, et-ou des symptômes autonomes. Quand le terme point déclencheur est utilisé pour désigner ce type de douleur chez le patient, les critères fondamentaux pour les définir sont: bande tendue palpable, un point très sensible d'un nodule dans la bande, la manifestation de la douleur perçue par le patient via une douleur vive perçue par le patient lors d'une pression sur le nodule tendu; et une séquence de mouvements restreints et douloureux. (1) Une contraction spontanée remarquée par observation ou au toucher et/ou une douleur ou sensation exagérée par rapport à ce qui est attendu par la pression et/ou un mauvais fonctionnement des réflexes autonomes par compression des nodules tendus confirment à ce moment-là l'existence de points déclencheurs. Un point déclencheur de douleur myofasciale crée une région bien précise où la demande en oxygène et en énergie est plus grande; et à cause de l'apport limité des deux, un point déclencheur contient plusieurs facettes qui sont en constante crise d'énergie. Les points déclencheurs sont habituellement dans le gras du muscle, là où se trouvent les extrémités des muscles. Elles engendrent des points déclencheurs, de la douleur irradiante, des sensations modifiées, des mouvements restreints, des réactions autonomes nouvelles dues à la sensibilité des nerfs de la région sensible et des changements amplifiés du système nerveux central. Les points déclencheurs se fixent dans les régions plus sensibles, là où les muscles se rattachent à la structure du corps, ce qui engendre une incapacité de la liaison du muscle à supporter la tension soutenue produite par la bande tendue. En réponse, ces tissus développent des changements physiques inconfortables qui peuvent détériorer la sensibilité de récepteurs locaux. (1, p 76) Les points déclencheurs qui se développent sont causés par une tension soutenue des fibres des muscles concernés. Le terme de "douleur myofasciale chronique est utilisée dans cette révision pour définir ces conditions où un point déclencheur primaire a provoqué la création d'un point déclencheur secondaire et/ou un point déclencheur irradié, peu importe que ces points déclencheurs soient actifs ou latents et situés dans plus d'un quadrant; ou s'il y a des changements dans les tissus tel que la fibrose ou des points déclencheurs reliés entre eux dépendant de un ou plusieurs points déclencheurs primaires. Ce terme douleur myofasciale chronique ne doit pas être confondue avec le terme général, "syndrome de douleur chronique", qui est souvent classé comme étant psychologique, et ne pas confondre non plus avec le terme mauvais fonctionnement d'articulation temporomandibulaire. Dans la douleur myofasciale chronique, les couches de fascia tendent à coller les unes aux autres et aux autres tissus. Les fascias perdent leur élasticité et ceci nuit au bon fonctionnement, provoque une faiblesse des muscles et peut provoquer de la douleur. Les fonctions autonomes et les propriocepteurs sont affectés. La douleur myofasciale chronique est une cause primaire d'invalidité et peut développer des traumatismes importants tel qu'une opération au bas du dos, cervical traumatique, usure prématurée ou tension soutenue. La douleur myofasciale chronique complique souvent les autres blessures ou maladies. Le terme de syndrome de la fibromyalgie chronique utilisé dans ce document réfère à la définition du Collège américain des Rhumatologues de douleur généralisée et des points plus ou moins sensibles localisés sur le corps correspondant à au moins 11 ou 18 emplacements différents. (3) Le syndrome de fibromyalgie est essentiellement une sensation de douleur exagérée par rapport à des pressions normales. (4) Il y a aussi des douleurs répandues sur tout le corps, des douleurs qui ne sont pas ressenties normalement par des pressions qui ne sont pas douloureuses. Le manque de sommeil restaurateur est un symptôme commun. (5) Il est cependant vital de comprendre que le syndrome de fibromyalgie n'est pas un problème musculaire, mais est plutôt un mauvais fonctionnement du système nerveux central.
Observations:
Commentaires: Sur les 200 patients, 189 avaient soit SFM, MDC (douleur myofasciale chronique) ou les deux. Les autres 11 patients étaient ceux qui étaient seulement soupçonnés d'avoir une de ces maladies et ils n'ont pas été incluses dans l'étude. Les symptômes de ces 189 patients ont été présentés dans les tableaux 1 et 2. Pour diagnostiquer ces maladies, le médecin doit être familier avec les douleurs des points déclencheurs simples, combinés et les plus complexes combinaisons dans les lesquelles les symptômes se recoupent et la douleur myofasciale chronique se présente dans les mêmes conditions que la SFM. Dans plusieurs cas, les composantes points déclencheurs ont été mal diagnostiqués ou pas du tout. Quelques patients avaient seulement la douleur myofasciale chronique sur un coté ou seulement dans la partie supérieure ou inférieure de la moitié du corps. Plusieurs avaient les points déclencheurs dans au moins 3 quadrants. D'autres avaient des points déclencheurs dans tous les quadrants, avec de multiple points déclencheurs se produisant à plusieurs couches de plusieurs muscles. D'autres ne pouvaient pas être classés en termes de muscles à cause de sévères fibroses. Ce sont des cas de douleur myofasciale chronique qui secouent tout le corps et ce depuis longtemps. Par le temps qu'un patient atteint cette condition de douleur myofasciale chronique, il y a habituellement plusieurs facteurs perpétuants. Plusieurs de ces patients ont les deux conditions, syndrome de fibromyalgie et douleur myofasciale chronique, et d'autres conditions, et d'autres patients ont été soumis à du travail dur, entraînement aux haltères et d'autres thérapies physiques inappropriées. Pendant plusieurs années, l'attention s'est portée vers la douleur provoquée par les points déclencheurs myofasciales, parce que la douleur est tellement forte. Mais les points déclencheurs peuvent aussi provoquer une faiblesse musculaire et réduire l'amplitude des mouvements. Les ergothérapeutes et physiothérapeutes comme les médecins, recommandent souvent de faire des exercices physiques de renforcement pour soulager les points déclencheurs sans comprendre que ce sont les points déclencheurs qui amoindrissent les muscles et les rendent faibles. Vous ne pouvez pas renforcir un muscle qui a un point déclencheur. Le muscle est déjà courbaturé et tendu. Des exercices physiques de renforcement ou répétitifs vont empirer les points déclencheurs, et peuvent causer des irradiations des points déclencheurs ou des points déclencheurs secondaires. Certains de ces derniers patients mentionnés n'avaient pas une pleine douleur myofasciale chronique quand ils ont commencé cette thérapie inappropriée, mais sont devenus invalides par le temps qu'ils aient fini ou lâché cet entraînement. "Une partie importante des douleurs chroniques engendrée par les douleurs myofasciales auraient pu être prévenu avec un diagnostique précoce et un traitement approprié… Quand la nature de la douleur myofasciale n'est pas reconnue … les symptômes seront probablement diagnostiqués comme étant de la névrose, psychogène ou comportemental. Ceci ajoute tout simplement de la frustration et du doute à la misère du patient et empêche un diagnostique et un traitement approprié… Le coût total est incalculable, mais énorme, et la plupart du temps, inutile." (1) Ceci est un manque évident d'entraînement
à reconnaître et à traiter les douleurs des points
déclencheurs, et une incompréhension répandue dans le
diagnostique et le traitement du syndrome de la fibromyalgie.
Plusieurs de ces patients ont décrit des conditions qui se
détériorent avec le temps, alors que les recherches démontrent
que le syndrome de fibromyalgie n'est pas progressif. (6)
Si la condition se détériore avec le temps, il y a au moins un
facteur perpétuant qui n'est pas considéré. Les médecins
et professionnels de la santé notent souvent des indices d'une
possibilité de développer un syndrome de fibromyalgie et/ou
développer des points déclencheurs secondaires ou irradiant
sans savoir leur signification. Dans plusieurs cas, de nouveaux
symptômes étaient tout simplement écartés comme étant un
syndrome de fibromyalgie ou diagnostiqué comme un problème de
tunnel Carpien ou autres conditions sans vérifier plus loin pour
une possibilité de points déclencheurs de la douleur
myofasciale. À un moment donné, des patients recevaient
le diagnostique de "lupus atypique", "rhumatisme
arthritique atypique" ou "multiple sclérose
atypique" seulement pour être rejeté par d'autres
médecins. Une patiente a raconté que son analyse sanguine
sortait ANA positif des fois, les résultats pour le lupus une
seule fois et développait à chaque année un masque papillon
qui relève du lupus. Un sous-groupe de patients fibromyalgiques
donnent des analyses sanguines positifs pour le ANA. Un patient
avait aussi un lupus probablement dérivé des médicaments. Deux
patients ont été diagnostiqués avec le Lupus erythematose
systémique (SLE) et un autre dont le diagnostique a été
réfuté plus tard. Un autre patient qui n'avait pas été
diagnostiqué a été diagnostiqué avec le lupus systémique.
Quatre patients avaient été diagnostiqués précédemment avec
le syndrome de Sjogren, et un autre avait la sclérodermie.
Un autre était diagnostiqué arthrite rhumatoïde (RA) mais pas
le syndrome de fibromyalgie ni la douleur ;a douleur myofasciale chronique
et elle avait les trois. Deux autres avaient été diagnostiqués avec
l'arthrite rhumatoide mais leur diagnostique a été rejeté plus tard. Trois
patients étaient diagnostiqués avec la dystonie mais seulement
un a été confirmé. Un autre était diagnostiqué avec le
syndrome de Reiter mais n'avait aucun signe d'inflammation. Il
avait plusieurs points déclencheurs, incluant des douleurs au
bas de l'abdomen, nécessitant une intervention d'urgence au
niveau de la vessie, et des points déclencheurs au muscle
sternocléidomastoïdien (SCM) causant un mauvais
fonctionnement des yeux. Un patient était diagnostiqué avec une
spondylite ankylosante et ceci a été confirmé. Deux avaient
une arthrite psoriasique dont un confirmé et l'autre n'avait
aucune forme d'arthrite. Trois pouvaient avoir des syndromes de
post-polio aussi bien que le syndrome de fibromyalgie ou de
points déclencheurs. Il y avait un cas léger de
"gammopathy" monoclonale. Un autre était diagnostiqué
avec le SFM, mais avait plutôt des points déclencheurs au
visage provoqué par le syndrome de Ehlers-Danlos. Un patient
sans syndrome de fibromyalgie ou douleur myofasciale chronique
avait une rhabdomyolose, possiblement dérivant d'une drogue. Un
autre avait une dépression et quelques points déclencheurs. Plusieurs patients sont venus avec le diagnostic de syndrome de la fibromyalgie mais n'avaient aucun signe de sensitivité centrale. Ils avaient plusieurs points déclencheurs, et quelques-uns avaient la douleur myofasciale complexe avec des couches se superposant. Les parties à l'extérieur de ces couches n'étaient pas douloureuses et n'avaient pas de symptômes. Des patients avaient été opérés pour le tunnel carpien et d'autres avaient eu des opérations répétées sur le même coté, sans réduction de la douleur. Un patient avait eu quatre opérations dans le dos; incluant l'amputation du bout de l'os de la colonne et trois disques cassés, le genou gauche remplacé et attendait pour remplacer le genou droit. Il n'y a pas eu de vérification pour les points déclencheurs qui pourraient être impliqués dans les nerfs touchés. Quand j'ai touché les points déclencheurs impliqués, le patient reconnaissait cette douleur. Plusieurs patients ont eu de multiples opérations et ceux-ci ont développé des points déclencheurs aux adhésions et cicatrices. La sensibilisation centrale du syndrome de la fibromyalgie peut être à la fois déclenchée et perpétuée par des sensations périphériques de douleur (7), comme celle ressentie par les points déclencheurs myofascials. Les symptômes des points déclencheurs myofascials peuvent être perpétués et affectés, et parfois amplifiés par la sensibilisation centrale et le déséquilibre du syndrome de la fibromyalgie. L'historique de plusieurs de ces patients indique que la présence de points déclencheurs myofascials ont précédé la sensibilisation centrale. Plusieurs médecins n'ont même pas vérifier les points sensibles des patients, mais simplement attribuer la douleur répandue généralisée au syndrome de la fibromyalgie. Nous sommes maintenant attentifs à la sensibilisation centrale et à la somme anormale de douleur temporelle (accumulation) associée au syndrome de la fibromyalgie, et aussi à la douleur généralisée, à la fatigue, au mauvais sommeil et à la détresse. (7) Les recherches ont démontré que l'activation de la cellule neurogliale de la colonne vertébrale fait partie de la sensibilisation centrale, et le renflement interstitiel peu être partie intégrale du processus. (8) La sensibilisation centrale peut être une réponse du système nerveux central à une attaque, comme une blessure à un nerf, inflammation, infection et d'autres sources. Il est intéressant aussi d'observer les molécules cellulaires qui s'adhèrent dans la colonne dorsale autour des stimulis inflammatoires. (8) Ceci peut indiquer un processus semblable se produisant dans le système nerveux central semblable à l'adhésion de cellules en réponse à un traumatisme mécanique ou biochimique. Le début de chaque cas de syndrome de fibromyalgie est probablement issu de plusieurs facteurs. "Une combinaison de multiples faibles réponses affaiblies peut conduire à des conséquences physiologiques et cliniques plus profondes si on le compare à une défectuosité dans un seul système, et peuvent contribuer aux symptômes de la fibromyalgie. (9) Les facteurs initiant le syndrome de la fibromyalgie peuvent même commencer avant la naissance. Certains patients étaient illégitimes ou nés d'une mère anormalement stressée. Les recherches démontrent qu'exposer un fœtus à un stress biochimique peut affaiblir la résistance et la régularité de l'axe hypothalamus pituitaire surrénal (HPS) après la naissance. (10) Ces patients ont souvent un historique qui indique qu'ils sont nés avec de mauvais fonctionnement du sommeil, sensibilités et d'autres problèmes. Un patient s'est fait dire qu'elle était née avec l'arthrite, même si elle ne faisait pas d'arthrite rhumatoïde. Certains patients commencent avec des points déclencheurs et d'autres avec la sensibilisation centrale. Parfois, un traumatisme de nature sévère ou répétif cause les deux simultanément, même si dans les cas graves, les points déclencheurs prennent un certain temps à paraître quand le patient commence à bouger. Il n'y a pas deux cas de syndrome de fibromyalgie pareils. Ils ne partagent même pas le même mauvais fonctionnement du processus de douleur. (11) Chaque patient est un individu unique, avec des besoins uniques et nécessite des traitements uniques. Déjà, plusieurs patients ont été placés dans des classes d'arthrite et des programmes de réhabilitation qui ne montraient aucune compréhension de base des déséquilibres neurohormonaux du syndrome de la fibromyalgie. Des conditions co-existantes n'étaient pas recherchées ni identifiées dans plusieurs cas. "La plupart des six millions d'américains qui ont la fibromyalgie ont au moins un syndrome associé qui détermine une attention spécialisée en plus d'une approche thérapeutique traditionnelle. Le bon traitement des syndromes associés à la fibromyalgie améliore les symptômes, la qualité de vie et le pronostic de la fibromyalgie. (12) Par exemple, même si certains patients étaient diagnostiqués fibromyalgique et que la fibromyalgie est associée au mauvais fonctionnement de l'axe hypothalamus pituitaire surrénal et que cette dernière est associée à une résistance à l'insuline(13), ces patients n'étaient pas vérifiés pour leur résistance à l'insuline, même s'ils faisaient de l'obésité, taux de cholestérol élevé, avides de carbohydrates et avaient des symptômes hypoglycémiants. (13) Ce que j'ai considéré comme étant un coussinet de gras au ventre au début de l'entrevue semble être rétrospectivement parlant, lié à la résistance à l'insuline. Certains patients avec de multiples points déclencheurs de la douleur myofasciale n'ont pu avoir d'antidouleur adéquat parce qu'ils n'avaient pas onze des dix-huit points sensibles nécessaires pour être reconnu fibromyalgique. Leurs médecins n'ont pas reconnu les points déclencheurs de la douleur myofasciale. Ils ont cru par erreur que les points déclencheurs faisaient partie de la fibromyalgie, et bien des écrits reflètent ce manque de connaissance. Les recherches indiquent que les patients qui n'ont pas encore les onze des dix-huit points sensibles pourraient bénéficier d'un bon antidouleur efficace afin de prévenir une future sensibilisation centrale. (14) Certains de ces patients ont développé une fibromyalgie qui aurait pu être prévenu s'ils avaient seulement eu des soins adéquats. Certains médecins vérifient des points sensibles sur des régions qui ne sont pas acceptées comme des points sensibles de la fibromyalgie et pressent des points déclencheurs myofascials à la place. Quand les patients réagissent mal, ils sont accusés de simuler la maladie. La douleur chronique myofasciale dans cet article n'est pas définie dans une limite de temps, car cela dépend de la nature de la formation des points déclencheurs. Je ne crois pas que l'effet d'être chronique peut être défini simplement en fonction du temps. Par exemple, une patiente avait de multiples points déclencheurs, situés dans trois quadrants et n'avait aucun facteur perpétuant. Elle avait eu des douleurs ressenties comme des points déclencheurs depuis au moins deux ans. Elle avait été diagnostiquée avec le syndrome de fibromyalgie. Les points déclencheurs n'étaient pas associés entre eux, chacun d'eux dépendant d'une chute ou d'un traumatisme physique différent. Il n'y avait aucun signe de changement dans les tissus. Je ne pouvais pas la considérer comme ayant une douleur chronique myofasciale, même pas des points déclencheurs chroniques. Elle n'avait certainement pas le syndrome de la fibromyalgie. Ce qu'elle avait, étaient des points déclencheurs mal diagnostiqués et non traités. Avec un diagnostique et traitement approprié, elle était mieux en quelques semaines. Plusieurs points déclencheurs peuvent surgir sur tout le corps lors d'un traumatisme, mais s'ils sont traités assez tôt et que le patient n'a pas de facteurs perpétuant et qu'ils sont traités adéquatement, il n'y aura pas de développement de la douleur chronique myofasciale. Le symptôme le plus commun rapporté dans cet article est l'écoulement nasal postérieur. Sur les 189 patients avec le syndrome de la fibromyalgie, de la douleur chronique myofasciale ou avec les deux, 189 ont rapporté ce symptôme. Ce résultat était inattendu. En 1992, un article avait relié la rhinite chronique au syndrome de fibromyalgie. (15) Cette équipe avait étudié consécutivement 47 patients avec une rhinite allergique dans une clinique qui traitait des allergies en général, et ont découvert de la congestion dans 91% des cas, des rhinites dans 87% des cas et des écoulements nasaux postérieurs dans 83%. Quarante-neuf pour cent avait les critères pour le syndrome de fibromyalgie et l'équipe a conclu: "La rhinite … est associée avec la fibromyalgie et peut être un facteur important de causalité et sous diagnostiquée." Les champignons ou la sensibilité à la moisissure ont été rapporté par 82 patients. Un rapport démontre comme des mécanismes neurogéniques peuvent compliquer la sinusite. (16) La stimulation des nerfs sensoriels des narines conduit à la douleur et à la congestion. Les récepteurs de la douleur accentuent la fabrication de substance P, stimulant ainsi les muqueuses, le mécanisme de défense. Un mauvais fonctionnement du système sympathique peut ensuite emplir les sinus et épaissir le mucus. La fibromyalgie est associée à une hypersensibilité du système sympathique. Le 23 mars 2004, à la rencontre annuelle de l'Académie américaine d'allergie, de l'asthme et de l'immunologie à San Francisco, un article fut présenté. Une équipe de médecins de la clinique Mayo, conduite par David A. Sherris, a découvert des fongus dans l'air, se retrouvant normalement dans la chaîne muqueuse des sinus, qui peuvent malicieusement provoquer une sinusite chronique. Ces fongus provoquent une réponse immunitaire, laquelle en retour attaque les fongus, qui déclenche des symptômes de sinusite chronique. Est-ce possible que cette réponse du système immunitaire entraîne une sensibilisation centrale? L'équipe a effectué une étude contrôlée double aveugle, placebo et Amphotericin-B nasal. Soixante et dix pour cent de la paroi interne des sinus de ces patients avec le médicament a diminué d'épaisseur, et les symptômes ont diminué. Une perspective différente s'ouvre lorsque l'on considère la sinusite chronique comme un désordre immunitaire, spécialement lorsque la fibromyalgie est dans le décor. Les points déclencheurs chroniques peuvent compliquer les choses aussi. Des points déclencheurs situés sur le cou
ou la tête peuvent causer des écoulements nasaux et un nez
congestionné. Des points déclencheurs situés dans le muscle
sternocléidomastoïdien peuvent causer à eux seuls, entre
autres choses, des problèmes de coordination, de mauvais
fonctionnement des propriocepteurs, des vertiges, des
déséquilibres, le cou raide, la sensation des glandes enflées,
un écoulement nasal, une congestion des sinus maxillaires, des
maux de tête dus à la tension, des problèmes de vision (
larmes, une vision brouillée ou double, de la difficulté à
soulever la paupière, une diminution de l'intensité de la
lumière), une désorientation dans l'espace, un étourdissement.
Plusieurs patients ont rapporté ce que j'appelle le syndrome du
sinus fibromyalgique et la douleur chronique myofasciale. Pendant
la nuit, comme le patient a dormi sur le coté, la congestion
nasale se développerait sur le coté près de l'oreiller. S'il
roule sur l'autre coté, la congestion va se déplacer aussi. Il
arrive fréquemment que ces virements fréquents pendant la nuit
apportent une détérioration des points déclencheurs reliés au
sternocléidomastoïdien car le patient lève la tête
lorsqu'il se retourne. Un patient a rapporté une chirurgie au
visage pour ouvrir les sinus, mais les points déclencheurs
associés n'ont pas été traités et le patient a conservé ses
symptômes jusqu'à ce qu'ils soient traités. Dans la douleur myofasciale, les changements
des tissus sont semblables aux dommages musculaires faits
mécaniquement. Dans les cas graves, ils sont accompagnés
d'œdèmes, et dans les cas chroniques, de fibroses. (17)
La fibrose ou renflement des tissus rend la palpation difficile
pour découvrir les points déclencheurs, mais si vous faites une
bonne étude de cas, vérifier l'étendue de la motricité, et
rechercher une séquence de douleurs et de symptômes associés,
vous découvrirez où sont situés les points déclencheurs. Les
points déclencheurs attachés répondent bien à la glace, alors
que les points déclencheurs centraux répondent mieux à la
chaleur, à moins qu'ils ne soient superposés. (1) Le
patient peu souvent reconnaître la séquence des points
déclencheurs. Quand le patient ira mieux et que les facteurs
perpétuants sont contrôlés, les points déclencheurs
individuels vont apparaître. Ceci prend du temps, de la
patience, de l'endurance, mais rétablir le bon fonctionnement
est la clé. Certains points déclencheurs sont petits, et d'autres sont larges. Cela dépend du nombre de nœuds contractés qui sont en place, et aussi de combien d'infiltrations biochimiques et d'excédents de liquide qui sont dans la région. Les études de EMG indiquent "…les muscles avec des points déclencheurs actifs partent déjà fatigués, et se fatiguent plus rapidement et deviennent épuisés plus rapidement qu'un muscle normal." (1, p.22) Les programmes d'exercices doivent tenir compte de ce fait si les points déclencheurs sont dans le décor. "Les points déclencheurs de la douleur myofasciale sont aggravés par un taux élevé d'histamine et d'allergies actives." (1 p.105) Ceci peut être difficile pour les personnes qui font des allergies et qui ont des points déclencheurs. Des zébrures rouges peuvent apparaître même lors d'exercices légers. Les antihistaminiques peuvent aider, mais les fibromyalgiques ont habituellement déjà leur dose d'antihistaminiques. Les produits biochimiques prisonniers dans le myofasciale qui sont libérés par un traitement efficace peuvent temporairement provoquer une détérioration de la fibromyalgie et même causer une crise aiguë. Les manipulations des points déclencheurs peuvent être douloureuses à cause de l'hyperalgésie et l'allodynie causées par la fibromyalgie, et les effets bénéfiques sont parfois retardés. Un médecin a recommandé à un patient une série d'étirements et un programme de renforcement. Plus tard, des commentaires indiquent que le patient a dû abandonner le programme d'exercices physiques qu'il faisait de son mieux, mais n'a pas apporté les résultats escomptés. Certains patients ont dû abandonner des exercices physiques difficiles de renforcement car ils apportaient une détérioration importante des points déclencheurs non diagnostiqués. Ils étaient accusés ensuite de ne pas vouloir collaborer et dans certains cas, leur compagnie d'assurances ont refusé de payer pour le programme entrepris, alors ils sont retournés au programme. Ils sont devenus invalides. Une réaction tardive est habituelle dans le cas de muscles trop utilisés. Un patient déclare: "Si j'en fais trop, je paye pour ça pendant quatre jours et c'est le second qui est le pire." Ces thérapies comme la musculation ou les étirements peuvent activer les points déclencheurs endormis. Ça peut être très décourageant et frustrant. Ce n'est pas inhabituel d'éprouver aussi des nausées, maux de tête et épuisement après une séance de musculation ou bien d'injection des points déclencheurs qui ont déplacé les toxines et déchets des muscles endoloris. Les patients éprouvent le besoin de dormir après une session. La thérapie n'est pas ce qui cause les symptômes, même si ces effets ont fait en sorte que des patients ont cru que ces thérapies ou traitements empiraient leur maladie. Tout traumatisme prolongé permet aux cellules et tissus d'accumuler des substances en quantité anormale, un phénomène appelé "infiltration" dans la littérature ancienne. Vulgairement, ces accumulations consistent en molécules qui sont normalement présentes comme le triglycéride, glycogène, calcium, acide urique, mélanine, et la bilirubine. Une thérapie efficace libère ces substances. Le foie et le rein peuvent contrôler seulement une certaine quantité de chacun des liquides biochimiques libérés pendant la session de musculation, aussi les traitements doivent être modérés. Les activités exténuantes devraient être réduites pendant les 2-3 jours suivant la période de traitement. (1, p 186) Quand les points déclencheurs sont extrêmement actifs, ils peuvent causer de la douleur, même au repos. Les forcer à se mettre en action peut les contracter davantage en réaction, phénomène appelé rebondissement de la contraction. En révision, les symptômes semblent se regrouper chez les patients, et il était souvent possible de voir la séquence probable de la cascade des points déclencheurs. Les patients avec des allergies causant des infections pulmonaires constantes avaient souvent le nez congestionné, la peau qui démange, de l'acouphène, des étourdissements en tournant la tête rapidement, une sensation de glandes enflées, des maux de dents inexplicables, des maux de tête, des oreilles qui grattent, se retourner fréquemment pendant le sommeil, des problèmes avec les chapeaux, des bandeaux ou des lunettes, un mauvais fonctionnement des yeux et des oreilles, et une toux chronique. D'autres fois, les symptômes se déclarent après une douloureuse et longue session de travaux dentaires ou une infection des voies respiratoires. Ces patients ont habituellement des points déclencheurs au cou et au visage. Les points déclencheurs se développent aussi après une allergie infantile ou un écoulement nasal chronique. Quelque uns ont rapporté que c'était à la suite d'une anesthésie insuffisante pour des travaux dentaires ou d'un manque de temps pendant le travail pour s'étirer. La correction des morsures faites sans reconnaître et traiter les points déclencheurs résultent en une correction inadéquate lorsque les points déclencheurs sont traités. Un patient m'a dit que son problème a commencé après une équilibration des dents, il y a dix ans. Le bout de ses dents avant a été recouvert et découvert plusieurs fois sans avoir de soulagement de la douleur. Il avait plusieurs points déclencheurs au visage. La douleur s'est propagée à la langue et des problèmes sérieux au palais se sont développés. La chirurgie a été envisagée mais n'a pas été exécutée. Des raideurs se sont répandues aux épaules, au tronc et finalement ont englobé tout le corps. Plusieurs patients rapportent une progression des symptômes semblables, avec de fréquentes infections aux amygdales et aux oreilles dans l'enfance traitée à chaque fois avec des antibiotiques. Ces patients ont souvent développé des infections candidoses. Les intestins irritables se sont développés à la suite d'utilisation d'antibiotiques, d'infections ou sensibilité à certains aliments, et ensuite se sont perpétués par les points déclencheurs des abdominaux et du bas du ventre. Souvent, un autre antibiotique était donné pour arrêter la diarrhée qui pouvait venir des points déclencheurs des abdominaux. Les gonflements et les nausées étaient souvent reliés aux points déclencheurs des abdominaux, partie inférieure et supérieure. La vessie irritable faisait partie du tableau, ainsi que les vaginites et quelques patients ont développé des incontinences nerveuses. Ces incontinences pouvaient parfois se traiter avec la myothérapie, même si le patient en souffrait depuis dix ans. Dans un cas, la marque de l'injection du point déclencheur a guéri à la fois l'incontinence et l'urgence d'uriner. La patiente avait été diagnostiquée d'une cystite interstitielle. Après un traitement adéquat, elle a encore des points déclencheurs et la fibromyalgie, mais ses problèmes urinaires sont partis. "La douleur localisée et l'activité motrice des muscles des sphincters, comme les organes génitaux, peuvent être les seules causes de problèmes de cystite interstitielle ou d'évacuation irritante…" (18) Plusieurs patients, (hommes et femmes) ont développé des dysfonctions sexuelles, et c'étaient souvent corrigées par une thérapie appropriée des points déclencheurs. Plusieurs femmes ont commencé à avoir des points déclencheurs douloureux avec leurs premières menstruations. La douleur s'étendait éventuellement dans les jambes et dans le dos. Les points déclencheurs satellites et secondaires étaient situés dans ces régions. D'autres femmes ont commencé à avoir des points déclencheurs douloureux avec une grossesse. Une femme et deux hommes ont développé une douleur chronique après avoir pris des doses massives de stéroïde pour d'autres raisons. Plusieurs hommes avaient des blessures au dos à la suite de levage de poids et ont développé une douleur envahissante qui éventuellement incluait la prostadynie. Cette douleur a été renversée avec une thérapie des points déclencheurs. Pour un autre, ce fut sévère pour plus de cinq ans. Des patients ont rapporté des fibroadenomes, lipomes, fibroïdes et kystes (dermoïdes et ovariens), des poils démesurés et des cicatrices soulevées. Ils ont rapporté des cicatrices venant de blessures légères et l'épiderme de la peau fragile. L'épiderme est souvent lui-même trop développée et épais. Une autre avait les doigts en sang après de légers travaux de complétion d'un index de cartes. Plusieurs de ces patients ont déclaré qu'ils avaient des secrétions épaisses incluant la salive, le mucus, les paupières collées ensemble au réveil, difficulté de s'essuyer convenablement après défécation, difficulté d'enlever le mucus dans les lunettes, etc. Les déficits cognitifs rapportés comprennent la perte de mémoire à court et à long terme, difficulté de dire des mots usuels, spécialement des noms, pronoms et noms de personnes, difficulté d'effectuer plusieurs taches simultanément, difficulté de faire des taches successives, entendre des sons venant d'une autre direction que celle qu'on croyait, difficulté d'endurer les mouvements de foule au centre d'achats ou cinéma, désorientation dans la direction et dans l'espace, difficulté d'épeler, difficulté à reconnaître des endroits connus, dyslexie, trouble de concentration, états de confusion, et des moments d'absence. Ces derniers peuvent survenir lors d'une conversation ou durant une simple tâche comme mettre ses bas le matin. Un bas est mis et la personne part dans la lune jusqu'à ce que quelque chose la ramène à la tâche ou le cerveau se remet en marche. Souvent, quand les patients s'améliorent, ils sentent venir un moment d'absence et peuvent le prévenir ou l'empêcher. De tous les symptômes, incluant la douleur, la perte cognitive est considérée le plus dérangeant. Dix patients ont parlé de tempête du cerveau. Ce symptôme n'était pas une partie des questions. On faisait référence à des états d'hyper sensibilité et était décrit comme un "cerveau frénétique" ou un sentiment d'hyper activité ou un cerveau hors contrôle qui ne pouvait revenir à un rythme normal. Un l'a appelé "vitesse folle". Ceci arrivait fréquemment au coucher pendant qu'ils essayaient de s'endormir. Des patients ont appelé ceci "des pointes d'adrénaline". Des patients ont rapporté des syncopes, et d'autres ont rapporté des états d'attaque ou semblable à un état d'attaque. Ceux-ci arrivaient plus fréquemment (ou seulement) lorsque la douleur était plus intense. Plusieurs patients ont rapporté une augmentation de la douleur et d'autres sensations, hyperalgésie, allodynie, augmentation des mauvais fonctionnements incluant ceux du système nerveux autonome, la proprioception et la méchanoréception. Plusieurs ont signalé ce qu'on pourrait appeler maintenant des dysfonctions intéroceptives. (19) Les points déclencheurs myofascials perpétuent une périphérie nociceptive de sensibilisation centrale, proprioceptive et autonome ensemble, et je crois qu'un ou l'autre ou les deux, la fibromyalgie et la douleur chronique myofasciale peuvent être impliqué dans le mauvais fonctionnement des intérocepteurs. Bien que les points déclencheurs du sternocléidomastoïdien soient souvent associés au mauvais fonctionnement des propriocepteurs, j'ai remarqué que bien d'autres muscles affectés de points déclencheurs peuvent être impliqués. Par exemple, le ptérygoïde médian et d'autres points déclencheurs peuvent être associés aux morsures de la joue intérieure. Ce problème a été souvent mentionné. On aurait dit que les patients ne pouvaient pas localiser leurs dents par rapport à leur joue intérieure. D'autres ont décrit qu'ils se mordaient souvent la langue. Plusieurs points déclencheurs étaient actifs dans la région et ils ont été traités avec succès et le problème a disparu. Des patients avec plusieurs points déclencheurs dans la région du bas du ventre ont rapporté des difficultés de s'essuyer convenablement après avoir uriné ou déféqué. D'autres ont mentionné des démangeaisons qu'ils ne pouvaient pas localiser correctement et passaient beaucoup de temps à essayer de localiser l'origine de ces démangeaisons. Si la source de la démangeaison pouvait être localisée, on pouvait la contrôler avec une compresse de glace. Plusieurs patients avaient ce qu'ils appelaient des bosses d'oies sur le dessus du bras et quelques-uns en avaient à l'extérieur de la cuisse aussi. Une réponse pilomoteur peut être secondaire à un point déclencheur myofascial. (1) Plusieurs ont rapporté des épisodes inexpliqués de syncope. Quelques patients avaient une moyenne hypotension neurale et d'autres avaient le syndrome métabolique, et d'autres non. Des états évasifs semblables à de petites attaques étaient courantes. C'était comme si le cerveau avait besoin d'un petit congé et il s'évadait. Ceci pouvait arriver au milieu d'une conversation. Plusieurs patients ont rapporté des distorsions sensorielles et désorientations spatiales. Ceci inclut la difficulté d'entendre au téléphone, le goût dérangé, sensations différentes au toucher de certaines textures et vibrations, difficulté à distinguer la gauche de la droite ou se tromper dans l'origine d'un son. Il semblait y avoir un sous-groupe de patients fibromyalgiques qui étaient grands et minces, mais je n'ai pu trouver de séquences communes spécifiques dans leurs symptômes. Il y avait aussi un sous-groupe de patients fibromyalgiques qui étaient paradoxalement stimulés par la diphenhydramine, nortriptyline hydrochloride, paroxétine hydrochloride et la venlaxifine hydrochloride. Si un de ces médicaments les stimulait, vraisemblablement que les autres aussi. Les membres d'une même famille qui avaient aussi le syndrome de fibromyalgie, avaient sensiblement la même configuration quand l'information était disponible. Les patients reconnaissent souvent la définition de l'expression sensibilité à l'environnement. L'hyper sensibilité électromagnétique (problèmes de santé reliés à l'exposition de l'environnement d'un champ électromagnétique) et la sensibilité électromagnétique (capacité de sentir l'électricité et exposition à l'électromagnétique) ont été scientifiquement prouvées. (20) Les gens avec une sensibilité électromagnétique n'ont pas nécessairement une hyper sensibilité électromagnétique. Les rapports des symptômes varient, incluant dérangement des montres (les arrêter ou affecter l'heure), capacité d'entendre les sifflets des chiens, capacité d'entendre les aurores ou les ultra-sons, d'arrêter les horloges dans les autos, décharger les batteries des téléphones, entendre les fluorescents, entendre l'électricité, sentir l'électricité. Quelques-uns ont rapporté que leur cerveau semblait crispé par un orage électrique, la pleine lune, des aurores, le vent (spécialement le Mistral, Coen, Santa Anna, etc.), le flamboiement et les éruptions du soleil. D'autres ont rapporté avoir un sens empathique ou psychique ou un sixième sens. D'autres ont rapporté qu'ils affectaient la signalisation des rues, les vidéos, les ordinateurs et autres appareils électriques. Ce symptôme était un de ceux le moins rapporté aux médecins. Je n'ai pas de preuve que ces symptômes sont reliés à une hyperalgésie du système nerveux central et à une allodynie des symptômes de la fibromyalgie et à une altération des activités du système sympathique. Un article indique que les champs magnétiques peuvent avoir une grande influence sur les tissus nerveux "…dans les conditions où le champ de sensibilité est augmenté." (21) Les champs biochimiques, incluant les champs magnétiques, affectent les protéines de la matrice structurale extracellulaire. (22) Plusieurs patients ont décrit que ces symptômes empiraient dans les périodes de douleur ou de colère plus intense. Avec les variations rapides du poids et des renflements interstitiels rapportés par plusieurs patients, il y a plusieurs variables potentielles. Il y a beaucoup d'inconnus dans l'inter relation entre les champs biochimiques au niveau des cellules de la membrane. On sait cependant qu'exposer une tête humaine à un champ spécifique électromagnétique peu changer la sensibilité à la douleur et d'autres paramètres sensoriels. (23) Il est clair que nous devons faire plus de recherches dans ce domaine, mais pour cela, il faut que les patients fassent confiance à leurs fournisseurs de soin. Actuellement, ils ne sont pas crus même pour les plus communs des symptômes bien connus de la fibromyalgie et de douleur chronique myofasciale. Plusieurs patients ont rapporté des problèmes de régularisation de la température du corps et des symptômes de circulation périphérique interrompue et/ou mauvais fonctionnement de la micro circulation. Certains ont développé des endroits typiques froids, spécialement sur les fesses ou le haut des cuisses. D'autres avaient peur de bailler parce que leur cou éprouvait des spasmes ou bien que leur mâchoire bloque. Des sous-groupes de patients fibromyalgique et de douleur chronique myofasciale se situaient comme dans un diagramme de Venn, dans des intersections. C'est quand même important de les définir, car ces sous-groupes peuvent donner des indices à un régime de traitement approprié. Ceci commence par écouter le patient, savoir quoi demander, et savoir quoi rechercher. Après une entrevue d'un patient et de son épouse, la femme dit: "Mon mari voudrait bien savoir comment il se fait que vous savez tant de choses déjà sur moi." A la suite de la description d'un moment d'absence, un homme a demandé, "Comment en savez vous tant sur ce qui se passe dans ma chambre à coucher?" Je ne suis pas un voyant. Je savais quoi regarder et quoi demander, parce que j'écoute et je crois ce qu'on me dit et je cherche à trouver la solution. Un enfant avec un sommeil non réparateur chronique a besoin d'attention. Un enfant avec une douleur grandissante a besoin d'attention. Les patients traumatisés ont besoin d'un traitement efficace de la douleur, et un suivi adéquat des blessures superficielles incluant une étude de l'amplitude des mouvements. Une femme qui en perdant connaissance à cause de la douleur causée par des crampes menstruelles s'est fait dire par son médecin qu'il n'y avait rien à faire. Elle avait simplement à se tenir occupé et occuper ainsi son esprit. Une autre femme avec des migraines invalidantes s'est fait dire par son médecin, "Va à la maison ma chérie. Tiens toi occupée, sois heureuse. Trouve-toi un homme. Fais un enfant." Un travailleur de la construction se faisait traiter de mauviette par son patron et ensuite se fait dire par son médecin de travailler quelques heures de plus par jour et ainsi il sera plus fatigué et dormira mieux. La fibromyalgie peut être un mauvais fonctionnement majeur dans le système nerveux central, et un point déclencheur myofascial peut être un mauvais fonctionnement musculaire, mais mon observation est que le problème principal est un mauvais fonctionnement dans le système de santé. Ignorer ces conditions invisibles résultent souvent en dépression, invalidité et même suicide. Les coûts sont élevés. Il est essentiel que les médecins et autres professionnels de la santé, incluant les compagnies d'assurance, aient une éducation adéquate concernant le point déclencheur myofascial et le syndrome de la fibromyalgie. La douleur chronique myofasciale, comme la sensibilisation centrale, est souvent paradoxale. Plusieurs cas de douleur chronique peuvent être prévenu. Développer une sensibilisation centrale peut souvent être arrêté en reconnaissant les signes et les symptômes, en identifiant les facteurs perpétuant et en les amenant sous contrôle. Les patients développent souvent la douleur chronique myofasciale parce que leur médecin ne reconnaît pas et ne traite pas rapidement un seul point déclencheur et n'identifie pas et ne contrôle pas les facteurs perpétuants. References 1. Simons DG, Travell JG, Simons LS. “Myofascial Pain and Dysfunction: The Trigger Point Manual”, vol I, edition 2. Baltimore, MD: Williams and Wilkins;1999. 2. Simons DG. 1999. Diagnostic criteria of myofascial pain caused by trigger points. J Musculoskel Pain 7:111-120. 3. Wolfe F, Smythe HA, Yunus MB et al. 1990. The American College of Rheumatology 1990 Criteria for the Classification of Fibromyalgia. Report of the Multicenter Criteria Committee. Arthritis Rheum 33(2):160-72. 4. Staud R. 2004. Fibromyalgia pain: do we know the source? Curr Opin Rheumatol 16(2):157-63. 5. Lentz, MJ, Landis CA, Rothermel J, Shaver JL. 1999. Effects of selective slow wave sleep disruption on musculoskeletal pain and fatigue in middle aged women. 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Ce texte a été traduit par : Henri Rochette Date: 24/08/17
Courriel: louiserochette@gmail.com
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