Sujet: Re: LES 100 SYMPTÔMES DE LA FIBROMYALGIE
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Extrémités blanches et froides en hiver: les doigts ne
peuvent pas supporter le froid et la main reste froide en
hiver comme dans la maladie de Raynaud. - se référer à: «gonflement». • Etat confusionnel: au cours d’une conversation, les mots justes ne viennent pas, la mémoire défaille sans raison et il est difficile de suivre une conversation ou un exposé, reconnaître des endroits familiers. - se référer à: «brouillard». • Examens sanguins: la fibromyalgie ne se découvre pas aux examens sanguins habituels. • Examens sanguins particuliers: Jon Russell M. D. de l’Université du Texas A Health science center à San Antonio estime que la substance P. se retrouve en quantité importante dans le cerveau des fibromyalgiques, alors que le taux de sérotonine serait inférieur à la normale. La dopamine, la noradrénaline, l’histamine, le GABA, le calcitonin-gene-related peptide et tous les neuromédiateurs seraient perturbés. Tout l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien serait perturbé, ainsi que le système nerveux végétatif. • Fatigue: elle épuise et met dans l’incapacité d’effectuer les activités qu’on avait coutume de pratiquer. Elle vous envoie directement au lit. • Fer. - se référer à: «peau». • Fertilité masculine: les troubles hormonaux de l’axe hypophyse-gonade diminuerait la fertilité. • Football: imprécision du tir au but avec nette différence entre le toucher de balle sur les deux pieds. • Force: perte au niveau des mains avec prédominance unilatérale sur le 4e et le 5e doigt. • Frissons. • Genoux qui se dérobent. • Gonflement unilatéral des extrémités, des doigts ou du pied jusqu’au genou: la bague ne peut plus sortir du doigt ou la jambe devient subitement plus grosse que l’autre. Ce gonflement ne concerne pas les articulations, ce qui permet de le différencier d’affections inflammatoires articulaires. - se référer à: «extrémités». • Gorge: elle racle, donnant l’impression d’avoir en permanence des glaires dans l’arrière gorge. • Hypersensibilité aux odeurs, à la lumière, au bruit, à la moindre ambiance sonore, au chaud, au froid, à la cigarette, il s’agit d’une irritabilité de tout. - se référer à: «distorsion des sensations - hypersensibilité ». • Hypersensibilité aux allergènes de toutes sortes (médicaments, aliments ou additifs alimentaires, pollution). Les réactions sont semblables à celles de l’allergie vraie, mais s’en distinguent par leur capacité à disparaître sans désensibilisation, juste après traitement d’ostéopathie dentaire. • Humeur changeante: dépendant du taux d’endorphines circulant. Ces variations thymiques ne permettent pas au fibromyalgique d’être pris au sérieux ou comme un vrai malade. • Les idées suicidaires sont fréquentes, mais heureusement, le passage à l’acte est plus rare. - se référer à: «dépression». • Idéation: les patients décrivent des troubles de l’idéation, l’impression d’être ailleurs, «de marcher à côté de leurs baskets» et d’avoir de plus en plus de difficultés pour rester performants dans le travail. - se référer à: «brouillard - état confusionnel». • Impatience: c’est le syndrome des jambes sans repos, un besoin incontrôlable de bouger et de soulever ses jambes, debout, assis ou au lit. Ces mouvements quasi involontaires peuvent réveiller le sujet ou le conjoint. • Inadaptation à l’effort. • Irritabilité pour des peccadilles, la saute d’humeur est fréquente chez le fibromyalgique. - se référer à: «humeur». • Libido: perte de la sensualité du désir. • Maladresse: le fibromyalgique laisse souvent involontairement des objets s’échapper de ses mains. De même, il se heurte, se cogne, trébuche ou se blesse sans raison apparente. • Marche: sensation d’être attiré sur le côté en marchant, comme si on poussait celui à côté de qui on marche. • Mastication difficile: difficultés pour mordre une pomme. Ils décrivent une impression de mâchoire folle qui ne sait jamais comment se fermer, qui se décroche, qui semble être décalée, sans repères. Mâcher devient pénible. • Mémoire à court terme perturbée: «à quelle place ai-je garé ma voiture?» par exemple. • Mouvements incontrôlés des membres pendant la nuit: le plus souvent unilatéral, syndrome de la jambe sans repos. • Muqueuses: sécheresse de la bouche et des yeux semblable à la maladie de Gougerot-Sjögren. • Myalgies. • Myoclonies nocturnes: la nuit des spasmes incontrôlés agitent les bras et les jambes. • Occlusion dentaire: 95% des patients se plaignent de ne pas pouvoir fermer correctement la bouche, comme si un obstacle s’interposait entre leurs dents pour en empêcher un parfait engrènement. • Palpitations cardiaques, malaises. • Panique: crises de panique nocturnes avec souffle coupé et impression de mourir. • Paresthésie ou troubles de la sensibilité des mains: avec prédominance unilatérale sur le 4e et le 5e doigt. Les patients décrivent une sensation de fourmis qui rampent sur la peau, de brûlure, d’engourdissement ou de picotements qui peut irradier jusqu’à l’épaule. Le pied est moins souvent concerné par ces paresthésies. • Peau sèche, écailleuse, râpeuse: dans laquelle il est difficile d’enfoncer une aiguille. Les patients atteints par crises du besoin impérieux de se gratter jusqu’au saignement tant les démangeaisons qu’ils ressentent sont fortes. Des troubles de la coloration cutanée peuvent être observés donnant à la peau un aspect marbré. Un déficit en fer a été aussi évoqué chez le fibromyalgique en raison d’une atteinte globale des phanères: cheveux cassants, ongles striés, muqueuse buccale sèche et atrophiée, fissures au coin des lèvres. • Pied: lorsque le corps est vrillé et qu’il n’est plus dans son axe, le pied ne peut plus prendre un appui uniforme sur le sol. Les appuis sont transférés le plus souvent vers l’avant-pied, de telle sorte que la station debout ou la marche, blessent le pied et y produisent toutes sortes de blessures: cors, durillons ou ampoules. A un stade plus avancé, le sujet aura l’impression que son pied change de forme au point que le port des chaussures devient difficile. Les sujets les plus observateurs décrivent une impression de rotation des orteils sur leur axe ainsi qu’une perte de parallélisme des deux pieds. Associées à des douleurs de la plante, ces blessures finissent par faire renoncer à l’envie de marcher. • Photophobie: avec une impossibilité de supporter la forte lumière du jour ou les scintillements de la lumière artificielle. - se référer à: «hypersensibilité». • Radio: la fibromyalgie ne se dépiste pas sur les radios, les scanners ou sur la résonance magnétique nucléaire. • Raideur: le malade a l’impression d’être enfermé dans un corset de plâtre qui entrave ses mouvements soit au lever du lit, soit après avoir gardé longtemps (trente minutes suffisent) la même position, debout, assis ou dans le lit. Conduire une heure déclenche cette raideur qui a pour particularité de s’accentuer aux changements de température ou selon l’humidité ambiante. • Règles: parfois douloureuses, surtout lors de périodes de crise donnant l’impression de ne pas pouvoir éliminer ce qui doit l’être. • Seins: maladies fibro kystiques. • Selles mal moulées alternant entre diarrhée et constipation. - se référer à: «colon». • Sinus: douleurs des sinus, ressemblant à des sinusites sans signes radiologiques. • Sommeil: le sujet dort moins en quantité sans trouver de «sommeil réparateur». C’est la quatrième phase du sommeil dite phase delta qui ne joue plus son rôle réparateur, déréglant l’hormone de croissance et son pouvoir de réparation tissulaire et entravant la recharge de tout le système immunitaire. En pratique, le fibromyalgique aura des phases d’hypersomnie qui pourront succéder à des phases d’insomnie. Il se réveille souvent dans la nuit sans pouvoir se rendormir, et au matin, il est aussi fatigué que quelqu’un qui n’a pas dormi. Parfois il est réveillé par des crises de terreur nocturne avec sensation de ne plus pouvoir respirer. Moldofsky H. a pu démontrer que les fibromyalgiques souffraient d’un trouble du sommeil profond à ondes lentes. • Spasmes musculaires: concernant tous les muscles rouges. • Sueurs abondantes. • Thermique: troubles, sensation d’avoir trop chaud en été, trop froid en hiver et surtout d’avoir les mains froides ou les pieds froids, comme Raynaud l’a décrit dans son syndrome. Les mains peuvent paraître blanches, exsangues, et non vascularisées. • Thermographie: la fibromyalgie peut se révéler à la thermographie. - se référer à: «extrémités». • Thyroïde: le plus souvent hypothyroïdie instable, difficile à équilibrer. • Troubles digestifs: douleurs, ballonnements, alternance de diarrhée et constipation. Les malades se plaignent tour à tour de brûlures d’estomac, de gaz, d’état nauséeux. - se référer à: «colon». • Troubles de l’humeur: la douleur de leur corps tordu sur son axe, les épuise, les rend fous, leur «met les nerfs à fleur de peau». Elle consume leur vitalité, les épuise petit à petit et finit par venir à bout de leur force et de leur volonté. Ils ont parfois du mal à garder le contrôle de leurs réactions, puis regrettent de manquer de sérénité pendant l’action. Ils peuvent être victimes de crises de panique ou de crises de larmes. • Urines: besoin impérieux et fréquent sans infection, c’est le syndrome de la vessie irritable. Des fuites urinaires au moindre effort (marcher, monter l’escalier, courir) sont fréquentes chez la femme. Ceci se complique souvent de cystites récidivantes. • Vertiges: le sujet décrit une impression de perte de contact avec le sol, de ne plus sentir son pas au sol. - se référer à: «marche». • Vision: elle est double ou douloureuse unilatéralement dans le cadran supérieur (à 11h ou à 13h). Les patients décrivent des «mouches volantes» ou des fausses images qui se déplacent devant les yeux. Selon leur fréquence ces impressions peuvent considérablement gêner la conduite automobile. • Vulve: lors des crises, les femmes décrivent des douleurs à type de brûlure ou tiraillement qui peuvent faire penser à un herpès. • Yeux: ils sont souvent secs comme dans le syndrome de Gougerot Sjögren. Ils brûlent et démangent comme si un grain de sable ne voulait pas quitter la conjonctive. La vision peut être brouillée parfois, les globes oculaires peuvent rougir et s’injecter après une période de lecture. Une des deux paupières peut battre sous l’influence de spasmes incontrôlables. D’autres fois, il devient pénible de supporter la lumière. |