Deborah Barrett, PhD, MSW, LCSW, – professeure clinique associée à School of Social Work à l'Université de la Caroline du nord à Chapel Hill, psychothérapeute en pratique privée, et auteure - a personnellement géré avec "les caprices cruels de la douleur" depuis 1994. La Dre Barrett a publié des articles pour s'auto-aider avec la fibromyalgie et d'autres douleurs chroniques aussi bien que des papiers érudits sur la santé, la maladie et la politique publique. Son livre, Paintracking: Your Personal Guide to Living Well with Chronic Pain, offre une approche pour améliorer la vie avec la douleur chronique, en conjonction avec son site internet, Chronic pain, et ses outils gratuits sur internet.
Conserver une attitude positive
"Avoir une attitude positive."
Combien de fois l'avons-nous entendu?
Même si nos émotions ne peuvent pas causer la fibromyalgie ou le syndrome de
la fatigue chronique, elles affectent sans doute nos symptômes. Mais comment
pouvons-nous conserver de bonnes pensées quand notre corps se sent si mal? Ce
défi, évidemment, ne concerne pas exclusivement la douleur chronique, mais
en tout temps quand les choses ne vont pas comme nous l'espérons. Mais dans le
cas d'une maladie en cours, voir le positif présente une bataille continuelle.
Cependant vos humeurs ne sont pas parfaitement coordonnées avec votre état physique. Plus probable nous pouvons tous nous rappeler des moments que malgré la douleur ou la fatigue, nous étions capables de gérer et même de réussir à avoir de la bonne humeur. Peut être que la température était parfaite, que de bons amis nous avaient visité, nous avons simplement accompli quelque chose ou aidé quelqu'un, nous faisant sentir bien à notre sujet. D'autres fois, la dépression semble prendre place même quand notre inconfort physique est à un niveau raisonnable. Pourquoi ça? Répondant à cette question est la clé pour trouver l'optimisme.
Pour moi, les vicissitudes de la fibromyalgie ressemblent à nager dans une mer turbulente - quelquefois ça ressemble comme si nous avons tombé et les vagues continuent de s'effondrer sur notre tête, et comme nous nous battons pour nous relever, alors nous sommes frappés une autre fois. Mais ce même océan quelquefois nous permet de trouver une vague que nous pouvons prendre doucement pour nous rendre sur le rivage.
Que pouvons-nous faire quand nous nous
sentons sous les vagues? Comment pouvons-nous trouver la force de remonter sur
le dessus, et la patience de connaître que nous la remonterons?
Voici 10 exercices cognitifs que j'utilise pour maintenir l'attitude la plus
positive que je peux:
1. Attendez-vous à des heurts!
C'est important de reconnaître que nous nous sentirons quelquefois déprimés.
Qui ne le serait pas dans notre condition? Mais en la pressentant au lieu d'avoir
peur de la dépression, de telles périodes deviennent plus tolérables. En plus,
reconnaître que nous aurons de mauvaises périodes aident à les garder en
perspective. Nous serons capables de nous dire, "J'étais déprimé avant,
et je m'en suis sorti; cette fois, aussi, ça va passer." C'est facile
d'oublier qu'avant notre maladie, il y avait des moments que nous nous sentions
déprimés. Maintenant ces périodes sont accaparées dans nos problèmes
médicaux; mais tout le monde se sent déprimé de temps en temps. Après avoir
accepté ceci nous allons quelquefois nous sentir triste, et même expérimenter
un appitoiement sur notre propre sort, nous pouvons nous concentrer sur des
façons de raccourcir ces périodes et d'en faire de moins en moins et de les
espacer.
2. Marquez les changements.
Tenir des registres de nos humeurs aide à mettre les hauts et les bas en
perspective. Durant vos meilleurs moments, faites une tentative conscieuse pour
capturer vos sentiments. Laissez des notes sur votre mur attestant la façon que
vous vous sentez. Vivre avec une maladie chronique crée facilement une
personnalité de Jekyll-and-Hyde, où votre optimisme et vos crises ne sont pas
suffisamment connus. Quand nous nous sentons mal, ça devient très difficile
d'imaginer que les choses peuvent être autrement.
De même, pendant les périodes d'amélioration, il est incroyable de voir comment
rapidement on oublie à quel point une période antérieure était, ce qui rend la suite des poussées de douleur
non seulement insupportables, mais choquantes. Le comptage et la mesure de la durée de
mauvais moments - ainsi que les bons - peuvent les mettre en perspective. il se peut
qu'au fil du temps, le pire se produit environ une fois par mois, même si elle paraît
plus fréquent. Cette connaissance donne du pouvoir, parce que nous pouvons nous rappeler
d'une mauvaise période, c'est, par exemple, notre recul mensuel temporaire, et trouver des moyens
de s'en sortir jusqu'à ce que notre situation initiale..
3. Distractions amusantes s'empilent.
Nous avons tous besoin de garder des listes sous la main de choses qui nous
rendent heureux. Une des cruautés de notre condition est que quand nous avons
besoins le plus de distraction, nous sommes moins équipé pour les chercher.
Pour cette raison c'est important de compiler une liste de nos activités
favorites quand nous nous sentons optimiste à être utlisé quand nous en avons
le plus besoin.
Les personnes avec la fibromyalgie souvent décrivent comment même leur pire
douleur peut être mis sur le rond du fond, une façon de parler, quand elles
deviennent absorbées par une activité. Ceci n'est pas seulement une réponse
psychologique mais physiologique: nos cerveaux peuvent seulement procéder à
certaines données à la fois. Quand nous sommes captivés par un bon film, que
nous parlons à un bon ami au téléphone, ou qu'on écoute notre musique
favorite étendue sur un tapis chauffant ou dans le bain, nous pouvons jouer un
tour à nos récepteurs de la douleur en leur disant de nous laisser tranquille!
Pendant ce temps les amélioriations dans l'esprit ont un impact ajouté sur
tout notre bien être. Le rire est une bonne médecine; pendant que jongler avec
nos problèmes tend à les aggraver.
4. Influencer votre perspective.
Est-ce que le verre est à moitié vide ou à
moitié plein? La perspective détermine, réellement littéralement, comment
nous voyons le monde. Avoir une maladie chronique crée une construction ambigüe
de la réalité pour nous. Est-ce que je suis, par exemple, un brillant
professionnel handicapé ou un professionnel qui n'a pas réussi?
Dans la culture américaine, beaucoup d'emphases est placé sur l'indépendance,
sur l'individualisme et la réussite. À travers ces objectifs, développer une
condition qui nous fait sentir plus dépendant et moins productif est probable
d'être un gros désapointement. Cependant comme nous vieillissons, ça devient
plus probable que nous, ou quelqu'un d'autre près de nous, expérimente des
problèmes débilitants. Les personnes sont souvent forcées à s'adapter soudainement à
de nouvelles conditions en adoptant une perspective qui accomode les
changements. Nos perspectives sont formées par les comparaisons que nous
faisons et les attentes qu'ils créent.
Considérez, par exemple, l'immigrant qui a pratiqué la médecine dans son propre pays, mais s'enfuit aux États-Unis pour échapper à un régime politique répressif. Ici il travaille comme un concierge; après des années d'études médicales, il a perdu son occupation prestigieuse et enrichissante. Il est quand même reconnaissant pour l'opportunité de travailler et se réveille chaque matin motivé par l'espoir, peut être, d'un meilleur futur pour ses enfants. Cependant ces difficultés sont aussi très apparentes. Qu'est-ce qui lui garde un bon esprit et le rend reconnaissant au lieu d'être amer? Sa perspective.
5. Créez un nouveau moi.
Si on s'accroche férocement à "la personne" que nous étions, à la
valeur de notre "ancienne personne", trouver la valeur de notre
"nouvelle personne" devient de plus en plus difficile. (Nous pouvons
même exagérer comment allait cette personne: "Je n'avais pas besoin de
sommeil, je ne me suis jamais senti mal, je pouvais faire n'importe
quoi!").
Ceci ne veut pas dire que nous devrions totalement écarter notre conception de
nous même avant; au lieu, nous avons besoin de trouver une façon d'intégrer
les deux. En d'autres mots, nous devrions chercher à trouver dans nos propres
corps de nouvelles façons d'aimer et d'expérimenter les choses que nous avions
faites avant. Considérez tous les aspects de vous même que vous aimez et les
choses que vous voulez le plus faire; ensuite pas à pas, trouver les façons de
faire autant de ces choses que vous pouvez. Au même moment, reconnaissez que
vos attentes doivent changer afin que nous puissions encore une fois les
rencontrer.
6. N'oubliez pas les bonnes choses.
Pendant que les symptômes physiques de la fibromyalgie peuvent sentir
englobants, il y a d'autres parties de votre vie -- vos relations sociales,
passions, famille -- qui existent aussi. En focussant sur les aspects positifs
de votre vie, nous devenons plus conscient de comment nous en avons: des amis
qui restent avec nous, des choses que nous aimons encore et des réussites que
nous avons été capable de faire, néanmoins petites, sous de très
différentes conditons. Parce que chaque tâche maintenant représente un défi,
nous devrions célébrer peu importe ce que nous arrivons à faire. Comme on
nous a dit plusieurs fois, si nous diminuons la liste et allons lentement, peu
importe ce que nous allons faire éventuellement s'ajoute à quelque chose que
nous devrions être très fier.
7. "Oy, ça pourrait être
pire." (Le mantra juif).
Comme les comparaisons forment notre vue, c'est aidant de trouver des
comparaisons qui vont fournir une plus grande appréciation pour ce qui nous est
arrivé. OK, "manger parce que des enfants sont affamés en Éthiopie
n'a pas fonctionné pour vous quand vous étiez enfant. Mais
essayez de penser à ça de cette façon: plusieurs mauvaises choses arrivent
dans le monde. Les probabilités sont que queques-unes d'entres elles vont nous
arriver. Non à cause de ce que nous avons fait, mais parce que, comme le dit le
dicton, ça arrive. Ça prend seulement un petit regard sur les nouvelles
du soir pour nous rappeler des horreurs qui arrivent à tous les jours. Alors,
c'est ce qui nous est arrivé. Nous aussi nous avons été pris. Examinons ce
que nous avons:
8. Gardez l'espoir vivant!
Il y a tellement de place pour l'espoir. C'est seulement depuis 1990 que notre
condition a obtenu sa légitimité de la communauté médicale. Nous sommes
dans une bien meilleure position que les générations avant nous qui ont
souffert sans jamais recevoir de reconnaissance. Nous en savons pas mal
plus au sujet de l'importance de l'exercice, de la médication, de l'étirement,
de marcher lentement et de la méditation pour apporter un soulagement et un
sens de contrôle. En plus, comme la recherche médicale augmente, c'est
seulement une question de temps avant de meilleures thérapies (et peut être
même une guérison!) soient découvertes.
9. Appuies-toi sur moi!
Un prédicteur simple plus important de comment nous allons est le réseau de
support que nous créons. Nous apprécions certainement ce que ça veut dire
quand quelqu'un nous aide quand nous nous sentons spécialement nul. Soyez
certain que, à l'intérieur de vos moyens, vous continuez à être un bon ami
à ceux que vous aimez. Nous avons encore beaucoup à donner. Pendant un bon
moment, écrivez à un ami que vous pensez à lui. Aidez votre famille et vos
amis à trouver des façons de maintenir leur relation avec vous. Invitez-les
chez-vous pour éléminer le déplacement (et ne vous inquiétez pas de ce qu'à
l'air votre endroit! Ils sont venus pour vous voir, pas vos habiletés de
ménage).
Essayez d'être ouvert avec les membres de la famille, pendant qu'au même moment vous supporté leurs besoins. Mettez-vous dans leurs souliers aussi souvent que possible -- ça peut être épeurant d'avoir quelqu'un que vous aimez être malade! Aussi assurez-vous de chercher de l'aide à l'extérieur de votre cercle immédiat afin de ne pas drainer vos amis proches et votre famille. Il y a maintenant toutes sortes de groupes de support, les deux en direct et dans l'espace virtuel.
10. Offrez-vous du plaisir autant que vous
le pouvez.
Nous avons beaucoup de temps pour focusser sur nos pensées. La plupart des
personnes n'ont pas ce luxe de prendre du temps pour relaxer et penser. OK, nous
n'avons pas demandé pour ces "temps libres." Ils sont demandés par les
besoins de nos corps. Néanmoins, nous avons le contrôle sur comment nous
utilisons ce temps extra.
??Au lieu de ressasser sur ce que nos corps ne font pas, donnez-vous la pleine liberté de fantasmer. Retournez ces périodes de repos en du temps indulgent. Dans notre aire de jeu mental, nous pouvons pratiquer des pas de danse que nous avions l'habitude de connaître (parce qu'il y aura des moments où nous pourrons danser!). Nous pouvons utiliser le temps pour passer à travers les problèmes auxquels nous faisons face et comment que nous voulons passer le temps quand nous nous sentons prêt, ou que nous pouvons analyser un film que nous avons vu récemment, dire des prières, ou écrire une lettre mentalement à un ami.
Cet article que vous lisez maintenant est un produit d'un
écrit au milieu de la nuit, quand je m'étends dans le lit, incapable de
dormir. Après avoir pris le temps de me mettre plus confortable, j'ai décidé de
penser à mon prochain écrit. J'ai figuré que si je m'endormais, super! Mais
sinon, j'aurais pensé à mon prochain article. C'était à ce moment quand je
me suis satisfaite que je suis partie au pays des rêves.
© 2011 Deborah A. Barrett, PhD
Traduit par Louise
Rochette
Email: LouiseRochette@gmail.com