UNE CONDITION RARE FRAPPE
CEUX QUI VOYAGENT EN AVION


"Le syndrome de la classe économique" peut être fatal.

Joan MacKay à un championnat de quilles, un mois avant sa mort, l'été dernier. (R.M. MacKay)

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QUESTION: Que savez-vous au sujet du "Syndrome de la classe économique," le phénomène bien documenté qui se produit en règle générale en restant assis pendant de longues périodes de temps sur un vol international? Ma mère est morte pour cette raison l'an dernier. Je sais au sujet d'autres morts, mais est-ce commun et qu'est-ce qui est fait pour prévenir que cela arrive à d'autres personnes? Sandra MacKay-Nicoll

RÉPONSE: Une thrombose profonde d'une veine ou la formation d'un caillot de sang, a été surnommée "le syndrome de la classe économique" parce que c'est la conséquence de longues heures de mouvement minimum -- et une expérience bien trop familière pour les passagers d'un avion bien entassés de plus en plus inconfortables à l'arrière de l'avion.

Le Dr. Russell Rayman, directeur exécutif de l'Association Médicale de l'Aérospatiale dit que pendant qu'aucune statistique formelle n'est gardée, une évidence de preuve suggère que la condition est rare et que les morts même plus rares. (Les experts médicaux aérospatiaux estiment qu'il y a seulement plusieurs cas par année sur plus de 600 millions de voyageurs qui volent sur des transporteurs des États-Unis.)

C'est pourquoi la plupart des passagers ne sont pas au courant des simples mesures qu'ils peuvent prendre pour réduire leurs chances de souffrir de caillots de sang et leurs complications potentiellement fatales. Les experts de la médecine du voyage recommandent de l'exercice, beaucoup d'eau et dans certains cas, des bandages élastiques ou d'autres formes de support.

Exaspérant et tragique.

"Syndrome de la classe économique" devient dangereux quand un blocage de sang dans une veine profonde se brise et a comme résultat une embolie qui se promène dans une artère pulmonaire, bloquant la circulation du sang aux poumons. (Marco Doelling/ABCNEWS.com)

Sandra MacKay-Nicoll est convaincue que si sa mère avait connu ce syndrome, elle se serait inquiétée ainsi que les 14 athlètes qui l'accompagnaient et auraient pris des précautions contre cela concernant leurs vols de 17 heures de Johannesburg à New York.

Elle dit : "C'est très exaspérant, c'est tragique, c'est incroyable."

Joan MacKay est descendue d'une couple de marches du Boeing 747 à l'aéroport John F. Kennedy en août dernier et s'est évanouie sur le chemin en sortant de l'avion. 7 heures plus tard, elle a été déclarée morte à l'hôpital Queens de la Jamaïque.

MacKay Nicoll se rappelle que le coroner a dit que ce n'était pas son coeur, nous avons pensé, bien, Seigneur, qu'est-ce que c'est? Sa mère de 61 ans, qui vivait la moitié de l'année à Amelia Island, en Floride et l'autre moitié à Montréal, était très en forme. Elle marchait souvent 5 milles sur la plage et avait un exerciceur de marche à sa maison. Elle dirigeait l'équipe de bowling de canadiens aveugles et revenait à la maison avec l'équipe International Paralympic Championships quand elle s'est effrondée.

Le bureau du coroner a attribué sa mort à une thrombose pulmonaire -- la complication qui arrive quand se forme un blocage sanguin dans la veine creuse, se brise et se déplace à travers le coeur vers une artère dans le poumon, où ça bloque la circulation du sang.

Stationnaire pendant 17 heures

C'était la première fois que MacKay-Nicoll avait entendu parler de cette condition et son lien avec un grand tour d'avion. Et elle est certaine que sa mère n'en avait jamais entendu parler avant, non plus.

Quelques avions offrent des conseils. Northwest Airlines, par exemple, projette un vidéo d'aérobie sur les longs trajets et recommande aux passagers de se lever et de s'étirer et de boire de l'eau à toutes les deux heures.

Mais MacKay a pris la compagnie South African Airways, cette compagnie ne le fait pas. Ainsi elle est restée assise à sa fenêtre dans le rang 47 du Boeing 747 pour quelques 17 heures sans même être allée aux toilettes.

Ann Gillespie, la porte-parole de South African Airways dit que MacKay n'a montré aucun signe de souffrance avant de s'effronder après être sortie de l'avion. Quoique l'incident était rare, elle a dit qu'un vidéo par mesure de précaution est "à considérer".

Non seulement des sièges économiques

Malgré son nom, le syndrome de la classe économique n'est pas réduit à l'arrière de l'avion. En 1994 quand l'ancien Vice-Président Dan Quayle a été traité pour un caillot de sang qui a atteint ses poumons, les médecins ont suspecté que le long vol pouvait en être la source. Et il n'était pas un régulier.

Et le voyage en avion n'est pas la seule -- ou même la premiere cause--où un caillot de sang peut se développer. Ils se forment durant de longues périodes d'inactivités, lesquelles réduisent la circulation du sang. Cette condition peut aussi se développer, par exemple, comme le résultat d'une immobilité prolongée due à une opération ou un membre dans un plâtre.

Normalement le caillot se forme dans les veines des jambes et dans le bas de l'abdomen, mais ils peuvent se développer aussi sur d'autres parties du corps. Les symptômes varient, de l'enflure à la crampe. Raymen dit que souvent, elles sont prises pour d'autres choses. Quelquefois des passagers qui développent des caillots de sang ne vont pas chercher de traitement avant plusieurs jours après le vol -- ce qui est une raison que la fréquence est difficile à tracer.

Même si n'importe qui peut développer des caillots de sang, certaines personnes sont plus vulnérables, incluant les femmes enceintes, les personnes qui sont trop pesantes, les fumeurs et celles qui ont des maladies coronariennes et certaines conditions du sang. Celles qui ont de plus grands risques devraient consulter leur médecin avant de prendre l'avion.

Généralement, les caillots sont absorbés dans la circulation sanguine. S'ils ne le sont pas, les médecins peuvent les traiter avec des drogues qui défont les caillots et préviennent d'autres de se former et occacionnellement, une chirurgie. Si un caillot atteint le poumon, une assistance médicale d'urgence est requise.

Mesures préventives

Pendant ce temps, les médecins spécialisés en voyage recommandent les précautions suivantes pour tous les passagers:

 

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Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com