Petites fibres nerveuses détériorées chez les personnes avec la fibromyalgie

ProHealth.com • 6 juillet,, 2013

Commentaire de l'éditeur: Cette étude a comparé les petites fibres nerveuses chez les patients avec la fibromyalgie avec ceux des personnes avec une dépression qui n'ont pas la fibromyalgie et avec des contrôles en santé. Les chercheurs ont trouvé que des petites fibres nerveuses détériorées étaient trouvées seulement chez les personnes avec la fibromyalgie. Basé sur cette étude, l'American Psychiatric Association a publié un article intitulé, “New Findings Suggest Fibromyalgia Is Neuropathic, Not Depression Variant (De nouvelles découvertes suggèrent que la fibromyalgie est de nature neuropathique, non pas de dépression.”  L'article a cité que les auteurs de l'étude disaient, "Ceci renforce la notion que le syndrome de la fibromyalgie n'est pas une variante de la dépression, mais représente plus une entité indépendante qui peut être associée avec des symptômes de dépression," ont dit les chercheurs. En plus, les nouvelles découvertes penchent" vers la nature neuropathique de la douleur dans le syndrome de la fibromyalgie."

Pathologie d'une petite fibre chez les patients avec le syndrome de la fibromyalgie.

Par Nurcan Üçeyler, et al.

Résumé:

Le syndrome de la fibromyalgie est cliniquement bien caractérisé par une condition de douleur chronique de grand impact socio-économique. Même la pathophysiologie n'est pas encore claire, il y a une preuve croissante pour un dysfonctionnement du système nerveux chez les patients avec le syndrome de la fibromyalgie.

Dans cette étude de cas contrôlé nous avons évalué la fonction et la morphologie de petites fibres nerveuses chez 25 patients avec le syndrome de la fibromyalgie. Les patients ont passé un examen complet neurologique et une évaluation neurophysiologique. Nous avons examiné la fonction de la petite fibre avec un examen quantitatif sensoriel et des potentiels de douleur provoquée reliée et la densité de la fibre intra-épidermale quantifiée et les fibres nerveuses regénérer intra-épidermales dans la peau avec des biopsies sur le bas de la jambe et le haut de la cuisse.

Les résultats ont été comparés avec les données de 10 patients avec une dépression monopolaire sans douleur et avec des sujets contrôlés en santé assortis avec l'âge et le genre.

  • L'examen neurologique et neurophysiologique standard étaient normaux chez tous les patients, excluant la grande fibre polyneuropathie.

  • Les patients avec le syndrome de la fibromyalgie avaient des résultats plus élevés avec le questionnaire de la douleur neuropathique comparé avec les patients avec la dépression et avec les sujets contrôlés (P < 0.001 chacun).

  • Comparé avec les sujets contrôlés, les patients avec le syndrome de la fibromyalgie mais non les patients avec la dépression avaient une petite fonction de la fibre détériorée avec une détection du seuil de l'augmentation au froid et au chaud avec l'examen quantitatif sensoriel (P < 0.001).

  • La recherche de la douleur reliée a provoqué les probabilités augmentées N1 les latences sur la stimulation aux pieds  (P < 0.001) chez les patients avec le syndrome de la fibromyalgie comparé aux patients avec la dépression et les sujets contrôlés, indiquant des anormalités de petites fibres ou leurs nerfs sensibles central.

  • Le total des biopsies de la peau (P < 0.001) dans le bas de la jambe et le haut de la cuisse était diminué chez les patients avec le syndrome de la fibromyalgie comparé avec les sujets contrôlés.

  • Selon, une diminution des faisceaux de la fibre nerveuse amyélinique on a trouvé des échantillons de peau des patients avec le syndrome de la fibromyalgie comparé avec les patients avec la dépression et avec les sujets contrôlés en santé, tandis que les fibres nerveuses amyéliniques ont été épargnées.

Les trois méthodes utilisées appuient le concept de fonction affaiblie des petites fibres chez les patients atteints du syndrome de la fibromyalgie, pointant vers une nature neuropathique de la douleur dans le syndrome de la fibromyalgie.

Source: Brain, juin 2013. Par Nurcan Üçeyler, Daniel Zeller, Ann-Kathrin Kahn, Susanne Kewenig, Sarah Kittel-Schneider, Annina Schmid, Jordi Casanova-Molla, Karlheinz Reiners et Claudia Sommer.  Département de neurologie, Université de Würzburg, 97080 Würzburg, Allemagne.






 

 

Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com