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Dr. Devin Starlanyl, MD
1995-1998

Vous avez vu des patients avec la Fibromyalgie et le Syndrome de la douleur myofasciale, et vous en verrez encore plus. Ils sont tous les deux des conditions médicales très réelles, et les deux très différentes, bien que souvent confuse. Ils peuvent être la réponse à un défi pour quelques-uns de vos patients.

La Fibromyalgie est une condition d'un neurotransmetteur systémique avec, entre autres choses, un axe perturbé de l'adrenal-hypothalamus-pituitary. Ce n'est pas progressif (bien que ça peut en avoir l'air), c'est non dégénératif et non inflammatoire. C'est responsable de la douleur diffuse au corps, les points sensibles qui font mal mais qui ne réfèrent pas la douleur, et des troubles du sommeil. Ce n'est PAS un diagnostique de "poubelle". Le système nerveux central peut être profondément affecté.

Le syndrome chronique de la douleur myofasciale est un syndrome de douleur chronique musculosquelettique. Ce n'est pas progressif, (même si ça en a l'air), nondégénératif et noninflammatoire. C'est composé de plusieurs points déclencheurs, qui réfèrent la douleur et d'autres symptômes dans des modèles spécifiques très précis. Ça semble progressif parce que chaque point déclencheur peut développer un satellite et en deuxième sous-jacent, des facteurs perpétuants, qui peuvent former des sous-jacents et des satellites qui leurs appartiennent. Avec un traitement des points déclencheurs et les facteurs sous-jacents perpétuants, cependant, ces points déclencheurs peuvent être "renversés" et minimisés ou éliminés. Ce n'est PAS un diagnostique de "poubelle".

Le syndrome de la fibromyalgie et le syndrome de la douleur myofasciale sont séparés et uniques qui peuvent former une "synergetic", mutuellement en perpétuant le Complex du syndrome de la fibromyalgie/syndrome de la douleur myofasciale. Chacun de nous avons notre propre combinaison d'interruption d'un neurotransmetteur et un dérangement du tissu connectif. Nous avons besoin de professionnels qui sont prêts à rester avec nous jusqu'à temps qu'un certain niveau de soulagement du symptôme soit atteint.

N'importe quel patient avec des douleurs diffuses dans tout le corps qui durent longtemps, associé à un désordre du sommeil -- une incapacité à s'endormir, un sommeil léger, une incapacité d'atteindre un sommeil profond, et/ou se réveillant tôt devrait être évalué pour le syndrome de la fibromyalgie. Les patients avec des modèles spécifiques de douleur différée (points déclencheurs), une indication des vaisseaux sanguins, la lymphe ou un nerf coincé ou des dérangements proprioceptifs devraient être évalués pour le syndrome de la douleur myofasciale.

Votre patient peut être confus ou stressé durant une visite au bureau. Lui ou elle peut avoir subi de mauvais diagnostique et peut avoir pris beaucoup de responsabilité. Sur internet, nous l'appelons le syndrome de "c'est tout dans votre tête", ou "IAIYH". Vous devez devoir demander un membre de la famille d'accompagner la personne. Demandez avant de prendre rendez-vous avec ces patients tôt le matin, étant donné que la raideur du matin peut être considérable.

Si vous ne pratiqueriez plus votre compétence... si vous aviez perdu l'habileté pour contrôler vos muscles, et quelquefois même penser clairement... si vous ne pouviez fonctionner dans votre rôle famillial... si vous aviez une douleur sévère, et que vos chevilles se dérobaient, et que vous ne pouviez même pas ramasser un verre d'eau sans tout vous éclabousser, et que déjà votre famille et vos amis pensaient que vous étiez fou parce que vous AVEZ L'AIR BIEN... comment vous sentireriez-vous ? Il y a un exercice d'abandon dans le chapitre de mon livre "Famille et Amis". Je vous recommande de faire cela et que vous le preniez sérieusement.

La somatisation est un mot courant en psychiatrie. Nous "psychotisons", quand nous devenons déprimé, nous avons tendance à penser que c'est parce que nous avons une maladie physique chronique. C'est vrai d'un côté, mais souvent parce que les biochimiques sont créés dans notre corps. Les neurotransmetteurs sont balancés et régularisés durant le sommeil au niveau delta, qui est fréquemment interrompu dans le syndrome de la fibromyalgie.

Les médications les plus étudiées qui modulent les neurotransmetteurs son des drogues psychoactives. CELA NE VEUT PAS DIRE QUE LE PATIENT AIT UNE CONDITION PSYCHOLOGIQUE. Des études ont montré que les personnes avec le syndrome de la fibromyalgie n'ont pas plus d'incidence aux problèmes psychologiques que n'importe quel patient avec une douleur chronique. Les médications qui affectent le système nerveux central sont appropriés pour le syndrome de la fibromyalgie. Ils ciblent les symptômes du manque de sommeil, de la rigidité musculaire, de la douleur et de la fatigue. Ces médications n'arrêtent pas l'intrusion de l'alpha-wave dans le niveau de sommeil delta, mais ils prolongent l'effet de la quantité du sommeil, et peuvent aider les symptômes journaliers "les crises".

S.V.P. lisez la section des définitions et devenez aussi connaissant que possible au sujet de ces conditions. Vous avez vu plusieurs patients qui ont le syndrome de la fibromyalgie/syndrome de la douleur myofasciale, même plusieurs n'ont pas de diagnostique ou sont mal diagnostiqué. Ils ont tous besoin de votre aide pour s'en sortir.

La douleur chronique d'une cause non maligne est souvent traitée moins vigoureusement que la douleur du cancer, même si le niveau de douleur peut être égal ou pire. Je vous donne les différentes citations. Elles sont du "PAIN A Clinical Manual for Nursing Practice", par McCaffrey et Beebe.

" La réaction de l'équipe de santé à un patient avec une douleur chronique normale peut présenter un dilemme impossible pour le patient. Si le patient montre sa dépression, l'équipe de santé peut croire que la douleur est psychogénique ou est largement dû à un problème émotionnel. Si le patient essaie de cacher la dépression en étant joyeux, l'équipe de santé peut ne pas croire que le problème de santé est signifiant".
"Ayant une réaction émotionnelle à la douleur ne veut pas dire que la douleur est causée par un problème émotionnel".

C'est normal d'être déprimé avec une douleur chronique, mais ça ne veut pas dire que la dépression provoque la douleur. Les visites avec vos patients devraient être dans l'habilité, pas l'invadilité. Votre patient peut avoir passer au travers une période difficile en n'ayant pas été cru, pendant qu'il était déprimé par une douleur chronique d'un origine inconnu. Le patient doit être encouragé pour devenir un bon directeur et coordonnateur de l'équipe de traitement, et prendre de la responsabilité pour lui/elle de ses propres actions et conséquences. Des méthodes pour accomplir cela sont données dans mon livre. La plupart des patients ont eu un haut niveau d'activité avant que le syndrome de la fibromyalgie/syndrome de la douleur Myofasciale deviennent à part entière. Maintenant ils doivent être prudent pour ne pas la pousser, et comprendre leurs limites. Ces symptômes spécifiques du Syndrome de la fibromyalgie/syndrome de la douleur myofasciale peuvent porter à confusion.

  • Ces muscles convulsifs : Oeil convulsif est souvent le premier signe convulsif dans le syndrome de la fibromyalgie/syndrome de la douleur myofasciale, et c'est très commun. C'est souvent dû aux points déclencheurs dans les muscles autour des yeux. Les muscles convulsifs peuvent devenir un sérieux problème.

  • Quelquefois ça peut devenir un continuel convulsif, où un ou deux muscles vont arrêter de brûler de temps en temps. Les "Fasiculations" et les vagues convulsives peuvent être causées par un niveau trop bas de points déclencheurs. Ceci a été décrit comme ayant vos nerfs branchés pour les lumières de Noël. D'autres personnes ont de sévères convulsions qui perturbent leur fonctionnement. Celles-là peuvent conduire à des crampes douloureuses.

  • De la difficulté à dormir, de la difficulté à rester endormi, un sommeil léger, un sommeil interrompu, un réveil en se sentant fatigué et pas reposé : ce sont des symptômes d'un désordre du sommeil alpha-delta, qui arrive souvent avec le syndrome de la fibromyalgie/syndrome de la douleur myofasciale.

  • De la difficulté à dire des mots qu'on connaît, spécialement les noms et prénoms: ceci fait partie de "déficits cognitifs" qui font partie du syndrome de la fibromyalgie. Les noms et prénoms sont extêmement difficiles à trouver. C'est frustrant.

  • De la difficulté à distinguer la droite de la gauche et/ou de la difficulté à trouver des endroits ou à suivre des directions : on dit qu'il n'y aura jamais de rallye pour les gens qui ont le syndrome de la fibromyalgie parce qu'aucun de nous pourrait trouver où il se tiendrait.

  • Des problèmes de mémoire à court terme, des états confus : souvent nous ne pouvons faire un certain nombre de mouvements répétitifs. Je me suis aperçue que je n'étais pas capable de m'occuper de mes rendez-vous à la demi-heure pendant que je travaillais sur mon livre. Mon esprit ne pouvait les enregistrer comme à la demi-heure, j'arrivais une demi-heure plus tôt ou une demi-heure plus tard. Le concept était beaucoup trop pour ma compréhension, étant donné mon travail extra.

  • Des problèmes sévères comme estimer la distance et la perception de la profondeur. Les points déclencheurs peuvent causer des vertiges sévères quand le champ de vision se change rapidement, et plusieurs autres changements de nerfs sensibles dans les muscles. N'importe quelle sorte de lumière et de noirceur, tel que des vénitiennes pour les fenêtres, des marches d'escalateur, des arbres le long du chemin ou certains motifs de tissus peuvent causer des vertiges ou même une sensation d'attaque.

  • De l'anxiété flottante, des attaques de panique, des changements rapides d'humeur, de l'irritabilité sans cause connue, de la difficulté à se concentrer, l'incapacité à reconnaître un endroit familier : cela fait partie du terme "fibro-brouillard", et peut faire partie d'un débalancement d'un neurotransmetteur. Ceci peut être aggravé par une hypoglycémie réactive, qui doit être changé par une diète (voir "Hypoglycémie réactive)".

  • Une perception surchargée : c'est ce que j'appelle la sensation que l'information et la stimulation nous arrive si vite que vous ne pouvez pas vous en occuper. Nous allons soit nous mettre dans un état de "fugue" -- nous fixons l'espace pendant un certain temps jusqu'à ce que notre esprit se rattrappe (ceci peut arriver en plein milieu d'une phrase) -- ou nous fermons quelques perceptions de données. En deuxième, nous fermons la radio de l'auto, sortons des appartements bruyants et évitons les villes. Nous avons besoin de notre "espace".

  • Dépression : Pas assez de sérotonine peut déclencher une dépression. Une douleur aigüe qui diminue dans le cours d'un processus normal de guérison c'est quelque chose que la plupart d'entre nous peut vivre avec. Une douleur récurante ou persistante, spécialement due à une cause qui n'est pas reconnue ou qui ne se soigne pas peut menacer notre fonction future et notre bien-être. Ceci peut conduire à la frustration, à la dépression et à l'invalidité progressive.

  • Sensibilité au froid, sensibilité à la chaleur, sensibilité à l'humidité, sensibilité à la pression barométrique et des tempêtes qui s'en viennent : ce sont des parties de notre "thermostat" régulier corporel de nos problèmes. Une minute nous avons chaud, et la minute suivante nous avons froid.

Écoutez vos patients, et n'ayez pas peur de les croire.

 

 

 








Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com