Affronter les préjugés sexistes la tête haute

Par Celeste Cooper • ProHealth.com • 8 mai, 2013

Réimprimé avec la permission de Celeste Cooper.

Femmes,  hommes, autoimmunitaire, maladie neurologique, et Affronter les préjugés sexistes la tête haute

Les ratios femmes/hommes affectés par la fibromyalgie sont 7:1 ou 8:1, mais est-ce que ces statistiques sont précises?
 
Nous avons déjà pensé que plus d'hommes étaient affectés par les maladies cardiaques que de femmes et nous savons maintenant que ce n'est pas le cas, et même plus alarmant, les crises de coeur des femmes sont deux fois plus probables d'être fatales. Alors nous demandons, "Pourquoi la disparité dans les maladies entre les hommes et les femmes?" Et une autre plus grande question, "Pourquoi n'y portons-nous pas plus attention?"
 
Statistiquement, la fibromyalgie est un syndrome principalement chez les femmes, et donc, peu d'études sont faites sur les hommes. Normalement les hommes ne rapportent pas leurs symptômes, ne reçoivent pas le bon support émotionnel  (quoique les femmes souvent n'en reçoivent pas non plus), et souffrent le préjugé sexiste, les laissant non diagnostiqués et non traités. Les femmes dominent d'autres maladies autoimmunitaires et neurologiques telles que le lupus systémique  érythémateux, l'arthrite rhumatoïde, la sclérodermie, la thyroïdie d'Hashimoto, le syndrome de la fatigue chronique, la migraine et la sclérose en plaques. Ceci ne veut pas dire que les hommes n'ont pas aussi ces syndromes ou ces maladies. Alors je demande, "Pourquoi les hommes sont fréquemment laissés en-dehors quand on évalue la fibromyalgie?"
 
Étant donné que les femmes semblent prédisposées aux désordres neuro-endocrinien-immunitaires, il y a une théorie que les hormones jouent un rôle. Cependant, la spondylite ankilosante (une autre maladie autoimmunitaire) affecte plus d'hommes que de femmes, alors cette théorie est purement spéculative, selon mon opinion.
 
Les hommes sont plus enclin à garder leurs symptômes pour eux-mêmes. Plusieurs ne comprennent pas la co-occurence du syndrome de la douleur myofasciale et qu'il peut causer des problèmes reliés aux hommes, telle que l'impuissance, la douleur testiculaire et la dysfonction pelvienne de l'homme, lesquelles les hommes sont moins probables d'en discuter avec leur médecin que les femmes, et sont souvent négligées à l'examen à la fois pour les hommes et pour les femmes.
 
Historiquement les hommes évitent de rechercher les soins de santé, étant donné la longue tradition qu'on devrait "reprendre du courage" et "prendre les coups," lequel pourrait être un facteur sous diagnostiqué. Personnellement, mon mari serait mort si ça n'avait pas été de mon insistance de l'accompagner chez le médecin pour rapporter ses symptômes, lesquels il voulait considérer comme une maladie de reflux gastrique et un muscle étiré.
 
C'est mon opinion que plus d'hommes sont affectés par la fibromyalgie que ce que les statistiques montrent, selon les facteurs que je viens juste de mentionner, et je crois que les hommes ne sont pas représentés en nombre suffisant dans les essais cliniques. Comme étudier les femmes avec une maladie de coeur séparées des hommes, la même chose devrait être vrai pour la fibromyalgie, la slérose en plaques, la migraine, le sommeil perturbé, le syndrome des jambes agitées, ou tout autre désordre neuro-endocrinien-immunitaire se chevauchant, c'est aussi réel.
 
Le préjugé sexiste doit faire son chemin, c'est immoral, contre-productif, et contraire à l'éthique pour les hommes et les femmes.

Source: Sharecare, 23 janvier, 2013.

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Au sujet de l'auteure: Celeste Cooper est l'auteure de Broken Body, Wounded Spirit, Balancing the See Saw of Chronic Pain, Fall Devotions et Integrative Therapies for Fibromyalgia, Chronic Fatigue Syndrome, and Myofascial Pain: The Mind-Body Connection. (Jeff Miller, PhD co-authored les deux livres.)

Celeste est une infirmière à la retraite, qui a pris soin de patients et en a conseillé d'autres pour plus de 20 ans. Elle était certifiée en infirmière d'urgence et a pratiqué comme directrice de l'éducation clinique à la grandeur de l'hôpital, écrivant et appliquant des programmes d'éducation continue, jusqu'à temps que sa propre maladie ait mené ses ambitions à une halte abrupte. Elle a expérimenté des épreuves personnelles, des essais, des reculs et des succès comme résultat de cette maladie, et continue de recommander l'éducation, le changement, la connaissance et la recherche. Son but est de partager les façons pour vaincre les obstacles et tourner "le blocage de la rue" à "un voyage" plein d'opportunités.







 

 

Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com