Une des qualités que j'ai trouvé la plus aidante pour
cultiver avec respect le EM/SFC et la fibromyalgie a été l'acceptation.
Plusieurs personnes se battent avec l'idée de l'acceptation, l'associant avec
un sentiment d'abandon. Cependant je crois que c'est possible d'avoir les deux,
accepter et avoir de l'espoir. L'acceptation sans la croyance que vous pouvez
faire la différence à votre futur n'est pas aidant, mais pour moi c'est la
résignation et non l'acceptation.
L'acceptation est aidante quand elle implique une reconnaissance de comment
sont exactement les choses qui sont ici et maintenant et que vous ne pouvez
changer ce qui est arrivé avant ce moment. Ça implique choisir de ne pas
s'attarder sur ce qui est arrivé pour mener à ce moment ou comment les
choses étaient mieux avant. Une acceptation aidante reconnaît que la vie a
besoin d'être vécue différemment pendant un moment et que nous avons besoin
de s'adapter aux nouvelles circonstances.
L'acceptation co-existe avec l'espoir quand nous reconnaissons que la
façon que nous répondons aux circonstances peut avoir des effets sur le
résultat futur. Nos choix et nos actions peuvent résulter en une meilleure
gérance de notre maladie et un meilleur bien-être émotionnel. En acceptant
que le futur est inconnu, nous pouvons viser à l'influencer de façons
positives. Notre bien-être n'est pas dépendant de nos circonstances; il a
plus à faire avec comment nous choisissons de les voir et d'y répondre.
L'acceptation est utile à la fois sur le niveau macro d'accepter la maladie
comme un tout et au niveau micro d'accepter les circonstances du moment. Avant
que j'accepte ça j'avais cette condition, je l'ai combattue et me suis poussée
contre elle, seulement pour me trouver pire et pire. Pour atteindre une
acceptation de cette maladie j'ai eu en premier à reconnaître les pertes
impliquées et à me permettre les deuils que j'ai dû laisser aller. En
acceptant mes sentiments comme une réaction comprenable à mes circonstances,
mon deuil a été capable de circuler à sa conclusion naturelle.
Accepter que la vie doit être vécue différemment pendant un moment m'a
permis de focusser sur comment je pouvais la vivre d'une façon qui optimise
ma santé étant donné les nouvelles circonstances. J'ai ensuite trouvé
qu'en apprenant à reconnaître et à accepter ma limite d'énergie de tous
les jours, accepter comment ceci change d'une journée à l'autre, j'étais
plus capable de gérer ma santé. Accepter l'inévitable des mauvais jours et
ne me battant pas pour les avoir, a aidé à garder mon humeur. Une acceptation
compatissante que mes humeurs vont baisser de temps en temps prévient le
cycle vicieux de pensées négatives lesquelles pourraient facilement mener à
la dépression.
L'acceptation est aussi l'antidote naturel de la résistance. La résistance
est très gaspilleuse de notre énergie. Quand nous résistons à nos
limites, nous poussons trop fort et nous nous effondrons. Quand nous
résistons à nos sentiments, nous dépensons notre énergie la gardant à
distance. La résistance bâtit la tension et le stress, lesquelles ne nous
font rien de bon.
De la même façon si nous nous battons pour accepter certains aspects de
notre personnalité ou notre comportement, nous allons aussi porter un poids
de plus de stress et de tension. Nous pouvons laisser aller de cette tension
si nous nous acceptons nous-même comme humain et imparfait. Nous ne pouvons
pas changer le fait que nous avons fait des erreurs dans le passé, mais nous
pouvons nous accepter comme faillible, apprendre d'elles, choisir de les
mettre où nous pouvons et de faire les choses différemment dans le futur. En
laissant aller la résistance et en acceptant la situation, notre énergie
nous devient plus disponible pour passer aux choses que nous choisissons.
Il y a tellement de différentes façons que l'acceptation peut bénéficier à
notre bien-être, ça vaut la peine d'y payer une certaine attention. Que
résistez-vous? Quelles régions de votre vie pourraient bénéficier d'un petit
peu d'acceptation?
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Julie
Holliday (
www.mecfsselfhelpguru.com)
est une écrivaine et sur le comité entraîneur pour aider les personnes à
surmonter les changements de la maladie chronique et vivre la meilleure vie
possible. Ayant complètement recouvré du EM/SFC une fois, Julie a profité
de 7 ans de santé vibrante et active avant d'être encore touchée. Elle est
maintenant dédiée à partager tout ce qu'elle a appris au sujet de ce qui a
contribué à sa guérison initiale et à sa vie présente joyeuse et remplie
comme une guerrière de la maladie chronique.