Une bonne posture appelle les hormones à combattre la douleur et le stress en jeu

ProHealth.com
le 13 juillet, 2011

C'est tentant de se rouler en boule quand on souffre de douleur physique et émotionnelle - mais se redresser, se développer la poitrine et respirer du diaphragme appelle l'esprit combattant du corps, d'après les chercheurs.

Alors maman avait raison quand elle nous disait de nous tenir debout droit. Une mauvaise posture non seulement communique la faiblesse aux autres mais "peut aussi vous rendre plus faible" disent les chercheurs Scott Wiltermuth, à l'Université de Southern California et Vanessa Bohns, à l'Université de Toronto.

Et peut être plus important, adopter une posture "dominante" au lieu d'une posture "soumise" vraiment diminue votre sensibilité à la douleur, selon leur nouvelle étude, publiée en-ligne dans le Journal of Experimental Social Psychology - "It hurts when I do this (or you do that): Posture and pain tolerance." 

En choisissant des poses dominantes, les personnes se sentent plus puissantes, en contrôle et capables de tolérer plus de souffrance.

En dehors des individus étudiés, ceux qui ont utilisé la posture la plus dominante étaient capables de manipuler confortablement plus de douleur que ceux assignés à une posture plus neutre ou soumise.

Wiltermuth et Bohns aussi ont étendu leur recherche précédente qui montre la posture d'une personne laquelle va interagir avec votre pose, votre comportement -- et votre seuil de douleur.

Les sujets qui ont adopté une pose soumise en réponse à la pose dominante de leur partenaire ont montré un seuil plus bas de la douleur.

Wiltermuth & Bohns suggèrent que ceci veut dire:
"Faites semblant jusqu'à temps que vous le réussissez"

Pendant que la plupart des personnes vont se recroqueviller en boule quand elles sont en douleur, la recherche de Bohn et Wiltermuth suggère qu'on devrait faire le contraire.

En fait, leur recherche suggère que se recroqueviller en boule peut rendre l'expérience plus douloureuse parce qu'elle peut vous faire sentir que vous n'avez aucun contrôle vu la situation actuelle, laquelle peut en retour intensifier votre anticipation à la douleur.

Plutôt, essayer de vous asseoir ou de vous tenir debout droit, en poussant votre poitrine vers l'avant et en développant votre corps. Ces comportements peuvent aider à créer un sens de pouvoir et de contrôle qui peut en retour rendre la procédure plus tolérable.

Basé sur les recherches précédentes, adopter une posture influente, expansive au lieu de gêner votre corps, peut aussi mener à:

Une testostérone élevée, laquelle est associée avec une augmentation de la tolérance à la douleur,

Et une diminution du cortisol, lequel peut rendre l'expérience moins stressante.

"Garder votre menton élevé peut très bien fonctionner"

Pendant que des recherches précédentes montrent que des individus ont utilisé des analgésiques pour soulager leur douleur émotionnelle, c'est possible que prendre des postures dominantes fassent se rappeller une rupture ou un certain événement émotionnel pénible moins douloureux. 

"Les aidants naturels ont besoin de laisser aller"

Les aidants naturels souvent essaient de prendre soin comme si leurs patients étaient des bébés pour les aider à rendre les choses plus faciles et soulager le stress. En faisant cela, ils forcent leurs patients à une position soumise -- et ainsi, selon cette nouvelle recherche, possiblement rendent leurs patients plus susceptibles à avoir plus de douleur.

Plutôt, cette recherche suggère que les aidants naturels prennent une position plus soumises et laissent le contrôle à ceux qui ont de la douleur pour diminuer l'intensité de la douleur ressentie.

[Note: Les premiers cliniciens en fibromyalgie et en SFC s'entendent sur les bénéfices de la posture droite et de la respiration profonde du diaphragme. Voir pour exemple l'article récent par le nutritioniste clinique Blake Graham,  “Disordered Breathing in ME/CFS & Fibromyalgia – Symptoms and Recovery.”

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Source: Université de la Californie du Sud, Communiqué de Presse, le 12 juillet, 2011





Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com