MedPage Today

Des problèmes de démarche peuvent présager un déclin cognitif

Par John Gever, éditeur sénior, MedPage Today
Publié le 15 juillet, 2012
Révisé par Robert Jasmer, MD; Professeur associé à la clinique de médecine, University de California, San Francisco et Dorothy Caputo, MA, BSN, RN, infirmière planificatrice

 

VANCOUVER -- Les anormalités en marchant sont parmi les premiers signes d'un déclin cognitif et peuvent même se développer avant que de telles altérations soient repérées avec des examens neuropsychologiques, disent les chercheurs.

Plusieurs études ont rapporté que l'Alzheimer's Association International Conference a trouvé de fortes relations entre les aspects de leur démarche et les mesures de la fonction cognitive et/ou la structure du cerveau. Les résultats suggèrent que plus d'évaluations élaborées de l'habileté à la démarche, au-delà des simples examens chronométrés utilisés de routine, pourraient aider les cliniciens à identifier plus vite les patients vers une perte cognitive. 

Une telle étude, par Stephanie Bridenbaugh, MD, de Basel Mobility Center à Basel, Switzerland, et collègues, ont trouvé que la variabilité dans la démarche et une habileté diminuée progressivement à marcher quand performant une deuxième tâche étaient associées avec un plus grand déclin cognitif avec des examens standards neurocognitifs.

Dans un autre type d'analyse, Lisa Silbert, MD, de l'Oregon Health and Science University à Portland, a présenté une étude sur 19 individus âgés sans diagnostique de démence dont les comportements de marcher ont été surveillés continuellement dans leurs maisons utilisant la technologie de la motion sensorielle.

L'étude a trouvé que les participants avec une moyenne relativement lente de marche dans leurs maisons avaient une plus petite moyenne totale du volume du cerveau et, aussi, des volumes plus petits hippocampiques.

Peut être aussi important, Silbert dit, était la moyenne de la vitesse de marcher qui était substantiellement plus vite quand mesurée à une visite de comparaison chinique qu'on a trouvé avec la surveillance dans la maison.

Comme résultat, les cliniciens peuvent être à surestimer l'habileté de la marche de leurs patients quand ils la mesurent au bureau avec des examens d'arrêter la montre une fois.

Bridenbaugh, Silbert, et deux autres chercheurs qui ont mené des études semblables de la démarche et du déclin cognitif sont allés à un briefing de presse avant leurs présentations formelles.  Ils étaient tous d'accord que, pendant l'examen du "lève toi et marche" et d'autres examens simples de démarche utlisés cliniquement fournit une information utile, mais des analyses plus détaillées de la démarche seront encore plus aidantes.

Mohammed Ikram, MD, PhD, d'Erasmus Medical Center à Rotterdam, au Netherlands, a dit à MedPage Today que la technologie moderne mainteanant permet d'évaluer une variété de paramètres de la démarche. De telles analyses offrent une image plus riche des patients avec l'habileté de marche que de simples mesures de vitesse de marche.

Dans une étude il rapporté ici, basée sur des données rassemblées comme faisant partie de la population basée à Rotterdam Study of Aging, les aspects particuliers de la démarche étaient corroborés avec des domaines spécifiques cognitifs.

Par exemple, les déficits dans la vitesse de procéder l'information ont reflété des troubles dans le rythme de la démarche. Semblable, une variabilité augmenté dans la vitesse de la démarche et une longueur dans l'allongement du pas a été associée avec une fonction assimilée plus pauvre. 

La variabilité dans les paramètres de la démarche a été un focus spécifique de l'étude de Basel. Comme le groupe Ikram, Bridenbaugh et ses collègues ont analysé la démarche dans plus de 1 000 individus utilisant une trajectoire spéciale contenant des milliers de détecteurs, permettant de mesurer la vitesse, la longueur de la démarche, la direction et d'autres aspects de marcher.

Les chercheurs de Basel ont trouvé que la variabilité de la démarche sous une condition "double tâche" -- par exemple, quand on disait aux participants de compter à reculons par deux de 50 pendant qu'ils marchaient -- a augmenté selon les participants les diagnostiques de déclin cognitif.

Chez les contrôlés en santé, la moyenne de variabilité pendant une double tâche est restée sous 5% augmentant à 7% et 9% chez les patients avec un déclin cognitif léger et un début de la maladie d'Alzheimer, respectivement. La moyenne variable repérée à 16% et 19% chez les patients avec la maladie d'Alzheimer modérée et sévère.

Bridenbaugh a montré un vidéo d'un cas extrême -- une femme de 72 ans avec une démarche normale quand testé sans deuxième tâche, mais dont la marche devenait dramaticalement irrégulière quand aussi elle comptait à reculons. La variabilité de sa double tâche a enregistré à 74%, dit Bridenbaugh.

Semblable, Silbert a utilisé un cas particulier pour illustrer son point sur la non fiabilité des examens simples chronométrés de marche. Ce patient a montré une vitesse d'environ 35 cm/sec à une évaluation initiale et 55 cm/sec à une autre visite deux ans plus tard. Un clinicien devrait probablement conclure que l'habileté de la marche de son patient s'est améliorée avec le temps.

Mais une série d'un mois d'évaluations de ce patient sur le même interval avec un système de chronométration à la maison a montré que, en en fait, la moyenne de la vitesse de marche du patient avait diminué avec le temps.

Elle a dit que le système de chronométrage était simple et pas assez cher pour ne pas l'utiliser plus largement.

Ikram, cependant, a dit à MedPage Today que le système d'analyse de démarche utilisé dans son étude et dans d'autres études fourniraient plus de données et ne serait peut être pas plus cher que celui utilisé à la maison, lequel demanderait une installation à chaque résidence des patients.

Il a dit que, dans le futur, l'analyse de la démarche serait probablement suivie du même modèle utilisé maintenant pour évaluer les problèmes cardiovasculaires. Les patients sont examinés initialement avec de simples méthodes tel que la pression sanguine, pendant que la minorité des patients pour lesquels on a besoin d'informations additionnelles peuvent porter un moniteur Holter pour fournir de meilleures données.

Semblablement, des examenes "lève-toi et marche" seront probablement adéquats pour la plupart des patiens avec une analyse détaillée de la démarche réservé pour les patients avec lesquels des problèmes subtils sont suspectés, Ikram suggère.

D'un autre coté, Bridenbaugh a dit que les anormalités de la démarche sont quelquefois les premiers symptômes du déclin cognitif et ceux-ci ne seraient pas détectés sans un examen détaillé. Elle dit que les types d'analyse quantitative utilisés dans ces études devraient faire partie d'une évalutation régulière, compréhensive des patients en gériatrie.

Bridenbaugh a noté que, dans une recherche précédente, une diminution de seulement 1.7 cm dans la longueur de la démarche a été associée avec presque le double du risque de tomber. "J'ai fait 4 000 analyses de démarche. Je ne peux voir de changement, à mon oeil bien formé, de  1.7 centimètres," elle a dit.

Ikram, aussi, a dit que plusieurs des anormalités "ne peuvent être vu à l'oeil nu." Mais il a ajouté que le coût effectif des études détaillées de la démarche ont besoin d'être exploré avant qu'il puisse être recommandé de routine.

L'étude de Bridenbaugh n'a pas de subvention externe.

L'étude Silbert a été financé par le National Institutes of Health, the Department of Veterans Affairs, and Intel Corp.

Les auteurs des deux études et Ikram n'ont rapporté aucun conflit potentiel d'intérêt.

 

Primary source: Alzheimer's Association International Conference
Source reference:
Bridenbaugh S, et al. "Comment la démarche change comme un déclin cognitif progresse chez les personnes âgées?" AAIC 2012; Abstract P1-073.

Source additionnelle:  Alzheimer's Association International Conference
Source reference:
Silbert L, et al. "Dans la maison le chronométrage continuel de la vitesse de la démarche: une méthode sensible pour détecter le moteur ralentissant associé avec de plus petits volumes dans le cerveau et le risque de démence" AAIC 2012; Abstract P2-022.


 

John Gever

Éditeur sénior

John Gever, éditeur sénior, a couvert la biomédecine et la technologie médicale pendant 30 ans. Il tient un B.S. de l'University du Michigan et un M.S. de Boston University. Maintenant basé à Pittsburgh, il est l'éditeur journalier pour MedPage Today aussi bien que le factotum général du coté de l'informatin. Allez Pirates/Penguins/Steelers!








Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com