La fibromyalgie "est toute dans votre tête" et d'autres absurdités grossières

Par  Sue Ingebretson • www.ProHealth.com • 26 juin, 2014


Fibromyalgia “Is All in Your Head” and Other Abusive Nonsense
Personnellement, j'ignore le commentaire "c'est tout dans votre tête" concernant la fibromyalgie. En fait, Je ne donne aucune importance à ce commentaire. Pourquoi s'ennuyer avec une telle absurdité?

C'est simple de ne pas prendre au sérieux de tels commentaires ignorants et impolis quand ils viennent d'étrangers. Mais ce n'est pas toujours le cas. Qu'est-ce qui arrive si des mots qui font mal et insensibles sont dits par ceux qui sont proches de vous?


Que se passe-t-il si votre propre famille ajoute à votre douleur?

Nous savons que la fibromyalgie n'est pas un produit de notre imagination. Qui VOUDRAIT créer une vie de douleur et de fatigue? Cependant, plusieurs d'entre nous se font dire que notre douleur, notre fatigue, nos maux de tête, notre insomnie, etc. sont des symptômes créés dans notre propre imagination.

Dans cet article, nous allons explorer quelques raisons pourquoi ce phénomène persiste. Mais premièrement, nous allons regarder aux sortes de commentaires inutiles que certains d'entre vous peuvent avoir entendu quand vous avez partagé votre diagnostique de fibromyalgie avec les autres.
  • J'ai entendu parler de la fibromyalgie. Ce n'est pas la maladie où les personnes sont seulement trop susceptibles?

  • N'est-ce pas que la fibromyalgie est une chose inventée?

  • N'est-ce pas la maladie où tout le monde se plaint?

  • N'est-ce pas le même diagnostique que la dépression?

  • N'est pas seulement pour les personnes âgées?

  • Fibromyalgie? Je pensais que tu étais seulement paresseux.

  • Est-ce qu'un médecin vous l'a dit ou l'avez-vous seulement vu à la télévision?

Certains commentaires sont faits sous le déguisement d'au moins d'avoir l'air aidant:
  • J'ai entendu que si tu faisais de l'exercice, la fibromyalgie s'en irait.

  • Je connais une personne qui s'est débarrassée de la fibromyalgie en buvant un jus spécial de baies.

  • Tu pourrais devenir mieux si tu le voulais vraiment.

Voici un commentaire que j'ai entendu directement de quelqu'un que je pensais était un ami. Je peux encore me rappeler comment je me suis sentie d'entendre ces mots venant de ses lèvres:

Oh, la fibromyalgie? Sérieusement? tu ne crois pas à ÇA, n'est-ce pas?

Et, voici ce que j'ai entendu de mon premier chiropracticien:

Réellement? Tu ne penses pas que tout le monde a des maux et des douleurs quand ils se lèvent le matin?

Et, les commentaires qui peuvent s'entendre dans la communauté de la fibromyalgie ne sont souvent pas mieux.
  • N'est-ce pas ça qu'on vous diagnose quand les examens montrent qu'il y a rien de mauvais avec vous?

  • N'est-ce pas le diagnostique de "poubelle"?

  • Nous savons tous que ce n'est pas "réel."

Certaines de ces affirmations peuvent avoir été faites sous le prétexte de "support," mais soyons honnêtes. Ces commentaires sont condescendants. Ils sont insultants. Ils font mal.

Alors, que peut-on faire?

Quand nous entendons des commentaires moins que aidant, c'est une pratique commune de les catégoriser. Nous défendons typiquement les parleurs (et leurs remarques) en essayant de décider quel est l'intention derrière le commentaire. Est-ce que la personne n'était pas informée, ou intentionnellement insensible?

J'aimerais suggéré que vous mettiez le focus où il va. Vous voyez ce n'est pas comment ou pourquoi le commentaire était fait. Ce n'est même pas au sujet de qui a fait le commentaire. Le problème réel ici est comment le commentaire vous fait sentir?

Si la réponse à ça n'est rien de moins que de se sentir supporté, alors vous avez la permission de ne pas le prendre en compte. Vous arrivez à l'ignorer, à la mettre au défi, à vous en aller, ou à vous confronter. C'est comme vous le voulez.

Vous allez arriver à décider quelle réponse (s'il y a) est la meilleure.

Ensuite, nous avons besoin de s'adresser au gros éléphant dans la pièce.

EST-Ce que la fibromyalgie est dans notre tête?

En ce moment, nous AVONS besoin de regarder à l'intention derrière le commentaire. Quand cette déclaration est faite, ce n'est pas dit en-dehors du support, de la compassion, de la compréhension, ou même d'une étude scientifique. Elle vient d'un jugement. Ce qu'ils disent vraiment est que le diagnostique n'a aucun mérite. Par l'extension alors, nous n'avons aucun mérite non plus.

Cette déclaration implique que les symptômes que nous expérimentons ne sont pas réels et arrêteraient d'exister si nous n'étions pas d'une manière ou d'une autre mentalement réduite. C'est encore plus embellie par la notion que la fibromyalgie est un problème émotionnel.

Voici un facteur où je pense que l'idée fausse vient. C'est vrai qu'un nombre significatif de ceux qui ont affaire avec les maladies chroniques comme la fibromyalgie ont une certaine histoire d'abus. Les études ont montré une corrélation entre la fréquence du diagnostique de la fibromyalgie et une histoire d'abus dans l'enfance.

Cette ligne d'étude, cependant, est très tordue. C'est possible de définir, beaucoup moins mesuré, le grand éventail du sujet de l'abus.

Regardons la population en générale des femmes. Une étude a révélé qu'une à cinq femmes affirment être des victimes de violence sexuelle. Ce nombre augmenterait sans aucun doute si on demandait aux sujets de l'étude au sujet des formes de mauvais traitements incluant l'abus émotionnel.

Une grande portion de la population femelle supporte les stigmates de soit un abus physique ou émotionnel (ou les deux). Certains peuvent aller à développer la fibromyalgie. Mais citer l'abus comme LA cause de la fibromyalgie est induit en erreur. Tragiquement, elle perpétue aussi le mythe que la fibromyalgie est un problème psychologique.

C'est là que le réel danger se situe.

Les inquiétudes psychologiques et émotionnelles peuvent contribuer aux symptômes de la fibromyalgie, mais ils ne font pas un et dans le même.

Il y a une grande variété d'expériences entre l'abus physique et émotionnel. L'abus peut aussi laisser un grand éventail d'effets durables sur ceux dans its wake. C'est commun de valider les effets de l'abus physique, encore minimiser (ou même rejetter) les effets de l'abus émotionnel.

Alors, qu'est-ce qui constitue l'abus émotionnel?

Ce sujet est pas mal trop profond et grand pour le l'objectif de cet article, mais j'aimerais que vous consideriez un petit aspect de ce sujet.

Si vous entendez des commentaires offensifs ou blessants concernant le diagnostique d'un membre de la famille ou d'un être aimé, comment êtes-vous affecté? Qu'est-ce qui se passe si vous entendez ces commentaires tout le temps? À quel point, font-ils - ou pourraient-ils - traverser la ligne pour être considéré abusif?

Pendant qu'il n'y a aucune réponse définitive à cette question, je veux vous faire penser que l'abus émotionnel crée un stress constant sur le corps. Les inquiétudes émotionnelles deviennent des inquiétudes physiques. Le stress est à la fois émotionnel et physique.

Est-ce que tous ces comportements vous semblent familiers? Le trouvez-vous -
  • Sentez-vous un sens généralisé d'être insécuritaire ou insécure à votre environnement?

  • Êtes-vous à fréquemment répéter les conversations ou les arguments dans votre tête en essayant d'arranger ou de résoudre un problème?

  • Fréquemment vous sentir isolé ou seul?

  • Remarquez-vous que votre autosuggestion est souvent négative et sévère?

  • Sentez-vous que les autres ne comprendraient pas vos pensées et vos inquiétudes, alors vous les gardez pour vous?

C'est une chose de sentir que les autres dans votre famille immédiate ne comprennenet pas ce que c'est que de vivre avec la fibromyalgie. S'en est une autre de se sentir invalidé, embarrassé, ou même humilié par leurs commentaires ou leurs actions. C'est quand la ligne a été traversée.

Voici quelques suggestions pour vous aider à trouver des façons de rencontrer vos besoins émotionnels.
  • Quand vous demandez du support, avez-vous été assez spécifique? Quelquefois nous sentons que les autres devraient seulement "savoir" ce que nous avons besoin et nous oublions d'inclure les spécificités.

  • Si vous sentez que vous avez été spécifique, mais vous vous sentez encore mal compris, considérez d'élargir votre cercle familial. Est-ce qu'il y a de la famille proche qui pourrait aider? Que pensez-vous des voisins, des collègues de travail, des membres de l'église, ou des membres d'un groupe communautaire? Demandez pour de l'aide peut être difficile, mais même avoir une personne de plus sur votre équipe de support vaudrait la peine.

  • Avez-vous exprimé vos sentiments ou vos inquiétudes avec des professionnels qualifiés tel que des thérapeutes, le clergé, ou des professionnels médicaux?

  • Partagez vos sentiments dans les groupes de support peut aussi être très aidant. Les groupes de support peuvent servir comme de grandes ressources pour des références.

Et, voici un dernier point qui peut vous surprendre. Nous voulons tous croire que les autres vont changer ... spécialement les membres de notre famille. Cependant, si quelqu'un dans votre famille s'est montré à répétition  être indifférent, vous avez le droit d'arrêter d'attendre pour ce changement! Vous pouvez encore espérer pour le mieux, mais en attendant, prenez les étapes dont vous avez besoin pour rester sécuritaire et voir que vos besoins personnels sont satisfaits.
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Sue Ingebretson (www.RebuildingWellness.com) est une auteure, oratrice, certifiée en santé holistique et directrice du programme de développement pour le Fibromyalgia and Chronic Pain Center at California State University, Fullerton. Elle est aussi une Patient Advocate/Fibromyalgia Expert pour le site internet Alliance Health et une rédactrice pour la Fibromyalgia pour le site internet de la communauté ProHealth..

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Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com