Même une anxiété légère peut raccourcir la vie d'une personne

Étude: des niveaux légers d'anxiété ou une dépression sont liés à une augmentation du risque de mortalité Par
Nouvelles de santé de WebMD 
Révisé par Louise Chang, MD distressed man

31 juillet, 2012 -- Une détresse psychologique, même à des niveaux relativement légers, est liée à une augmentation du risque de mort, c'est ce que montre une large étude nouvelle. 

La détresse est une mesure de santé psychologique qui prend en compte les symptômes de l'anxiété ou de la dépression.

L'étude a trouvé que les personnes à bout par même une légère détresse, voulant dire qu'elles restaient éveillées quelquefois la nuit s'inquiétant ou avaient des problèmes à se concentrer sur des tâches, par exemple, étaient d'environ 20% plus probable de mourir sur une période de 10 ans comparé aux personnes qui n'ont rapporté aucun de ces symptômes.

Ceci était vrai même après que les chercheurs aient ajusté leurs résultats pour expliquer les comportements maladifs qui souvent accompagnent l'anxiété et la dépression, comme fumer et boire excessivement. Ils ont pris en ligne de compte les choses comme l'exercice, le poids, et le diabète.

L'étude ne peut pas prouver qu'être anxieux ou déprimé mènent directement à la mort d'une personne. D'autres études regardant ce rapport ont été incapables de découvrir lesquelles venaient en premier: est-ce qu'une personne tombe malade parce qu'elle est déprimée? Ou est-ce que les personnes viennent dépressives parce qu'elles sont malades?

Dans cette étude, bien que les chercheurs ont ignoré toutes morts prématurées -- celles qui sont arrivées dans les premiers cinq ans de l'étude. Ceci rend moins probable que la maladie cause les personnes à devenir inquiète et dépressive.

"C'est une étude très impressionnante," dit Glyn Lewis, PhD, professeur de psychiatrie épidémiologie à l'University de Bristol au U.K. Lewis a écrit un éditorial sur l'étude mais n'était pas impliqué dans la recherche.

L'anxiété, la dépression et le risque de mourir

Pour l'étude, laquelle a été publiée dans le journal BMJ, les chercheurs ont mis en commun l'information sur plus de 68 000 adultes âgés de plus de 35 ans qui ont pris part à England's National Health Survey de 1994 à 2004.

Chaque personne qui a participé a complété un sondage de 12 questions sur la santé mentale. Le sondage a demandé des questions comme avoir des problèmes à se concentrer; la perte de sommeil à propos de l'inquiétude, se sentir utile, être compétente ou sous un stress; avoir un problème à surmonter les difficultés; ne pas aimer les activités; être capable de faire face à leurs problèmes; se sentir malheureuse, dépressive ou bonne à rien; ou manquer de confiance en soi.

Les chercheurs ensuite ont divisé les résultats en quatre groupes. Les personnes avec un résultat de zéro n'ont pas été perturbées du tout. Elles étaient habituées avec la comparaison. Celles qui ont eu des résultats de un à trois sur l'examen ont été considérées perturbées légèrement. Ces personnes avaient certains symptômes d'anxiété et de dépression mais elles ne seraient pas nécessairement allées voir un médecin pour leurs problèmes. Les résultats de quatre à six étaient dans la variété que les personnes pourraient être cliniquement déprimé ou anxieuse. Les résultats de sept à douze étaient des personnes qui avaient été sévèrement perturbées.

Les chercheurs ensuite ont lié l'information avec les personnes dans l'étude des dossiers de mort britannique. Plus de 8 300 personnes dans l'étude sont morts, la plupart d'une maladie de coeur ou d'une crise (3,382), suivi par le cancer (2,552) et des causes qu'on appelle "externes" -- la plupart des accidents et des blessures (386).

Plus une personne a rapporté avoir une dépression et de l'anxiété, le plus probable elles étaient pour mourir.

Les personnes avec une légère détresse étaient environ de 29% plus probables de mourir d'une maladie de coeur ou d'une crise que les personnes qui ont rapporté aucune détresse. Une détresse légère ne semblait pas augmenter le risque pour le cancer.

Les personnes avec des niveaux modérés de détresse étaient d'environ 43% plus probable de mourir de n'importe quelle cause. Et les personnes avec de hauts niveaux de détresse étaient 945 fois lus probables de mourir durant l'étude que les personnes sans détresse.

"Nous avons vu une très claire association à travers tous les niveaux de détresse ," dit le chercheur Tom C. Russ, MD, un chercheur clinicien à l'University d'Edinburgh au U.K.

"Même ces niveaux légers de symptômes que vous pourriez seulement écartés comme seulement une partie de la vie ou peu importe étaient encore associés avec une augmentation du risque de mortalité," dit Russ. "C'est seulement un message que nous avons besoin de prendre ces choses plus sérieusement."

Réduite la détresse

Ce qu'on a trouvé dans l'étude ne surprend pas Viola Vaccarino, MD, PhD, une cardiologue et professeure de médecine à Emory University à Atlanta qui étudie le rôle de la dépression dans la maladie du coeur.

"Il y a une évidence claire que la dépression est un facteur de risque pour la maladie cardiovasculaire et la mort aussi," dit Vaccarino, qui n'était pas impliquée dans la recherche. "Cette étude est une de plusieurs qui ont trouvé cette sorte d'association."

Alors qu'est-ce que les personnes devraient faire qui ont à gérer avec la dépression et l'anxiété? Elle dit que les médecins ne savent pas encore. 

Certaines études ont montré que les pratiques comme la méditation, laquelle encourage la relaxation, peut améliorer les facteurs de risque de la maladie du coeur, comme une haute pression sanguine. Mais aucune n'a encore montré que diminuer le stress va aider une personne à vivre plus longtemps ou les rendent moins probable à mourir d'une crise de coeur.

Elle dit "qu'il n'y a pas de solution précise et aucun lien précis pour améliorer les résultats si vous traitez ces symptômes. C'est très complexe."

En attendant qu'on en connaisse plus, c'est probablement pas une mauvaise idée de faire des démarches pour protéger votre santé, dit Vaccarino.

Les personnes qui vivent avec l'anxiété ou la dépression peuvent trouver qu'une thérapie "parlée" que l'exercice et d'autres techniques comme la méditation peuvent aider à diminuer leur détresse.








Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com