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4 mars 2011

Visiter l'urgence pour une douleur chronique

Comment réduire le stress et la méfiance quand on cherche des médicaments pour la douleur chronique.
Par  Katherine Kam
Article de WebMD
Révisé par Brunilda Nazario, MD

 

Vous êtes un patient avec une douleur chronique qui prenez plusieurs médicaments narcotiques prescrits pour contrôler vos symptômes. Alors une fin de semaine,  une douleur atroce l'amène à la salle d'urgence. Là, un médecin lui parle de ses médicaments, en partie pour être certain qu'il est un patient avec de la vraie douleur, pas quelqu'un qui recherche des drogues. Que pouvez-vous faire pour aider le médecin de l'urgence pour vous croire?

Le Dr. Howard Blumstein, MD, FAAEM, président de L'American Academy of Emergency & directeur médical de la Caroline du nord de l'urgence Baptist Hospital dit que ce n'est pas toujours facile de discerner les patients avec de la douleur chronique des patients chercheurs de drogues. 

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L'hypnose, la méditation et la relaxation pour le traitement de la douleur

Le stress et la douleur sont intimement reliés. Quand la douleur nous cause du stress ou avoir du stress empire la douleur, les thérapies psychologiques -- incluant l'hypnose, la méditation et la relaxation -- peuvent aider à espacer la fréquence. Pour les thérapeutes de la douleur, ces traitements, lesquels se concentrent sur la relation entre l'esprit et le corps, sont considérés traditionnels. Pour d'autres professionnels de la santé, ils peuvent être considérés des thérapies alternatives ou complémentaires sans tenir compte de comment elles sont étiquettées, il y a des preuves.

Il dit que les patients avec une douleur chronique visite l'urgence pour différents problèmes. "Certains de ces patients ont une maladie que l'on voit, comme la maladie drépanocytose ou une pancréatite chronique. Je pense que les médecins sont plus probables de leur donner le bénéfice du doute quand ils arrivent et qu'ils disent avoir de la douleur."

Il dit que: "d'autres patients sont sujets à avoir des problèmes que vous ne pouvez jamais montrer objectivement, comme la douleur au dos chronique et les maux de tête chronique. Nous devons seulement les croire. Vous ne pouvez pas simplement regarder quelqu'un et dire si oui ou non ils ont vraiment de la douleur."

Blumstein dit, peu importe le groupe de patients que vous avez, "il y a des patients qui dus à leur comportement ou leurs fréquentes visites à l'urgence, sont encore étiquettés dépendant de médicaments ou abusants de médicaments."

Quel type de comportement augmente les soupçons? Il dit que: "les patients vont venir et seront très exigeant, vont se battre avec les médecins et les infirmières parce qu'ils pensent qu'ils n'ont pas assez de médicaments et ceci rend la personne qui donne les soins de santé soupçonneuse au sujet des motifs du patient." Le patient pourrait demander un médicament narcotique spécifique comme le Demerol, ou dire qu'il est allergique aux médicaments non-narcotiques qui soulagent la douleur.

Comprendre la méfiance à l'urgence

Blumstein dit que: "dans la plupart des cas, c'est probablement injuste pour le patient, mais les médecins à l'urgence ont de fortes motivations pour dépister prudemment les personnes en quête de drogues. Ils veulent contrecarrer les abuseurs de drogues et ne laissez aucune chance afin que les narcotiques soient utilisés pour autres choses, par exemple, vendus à des étrangers ou échangés pour des substances illégales. Ils ont une grande valeur sur la rue."

Cependant, les médecins à l'urgence ont un outil utile. Actuellement, 34 états ont des programmes de médicaments prescrits sous surveillance qui permet aux médecins de vérifier en-ligne l'histoire de la prescription du patient. Blumstein dit "Je peux voir toutes les prescriptions d'un patient qui ont été remplies qui contiennent des substances contrôlées, les médecins qui pratiquent en Caroline du nord peuvent utiliser la base de données pour corroborer l'histoire d'un patient où ils peut y avoir un abus de drogue, par exemple, des prescriptions de plusieurs médecins qui ont été remplies à plusieurs pharmacies.

Eduardo Fraideld, Md, président de l'American Academy of Pain Medicine dit que: "c'est un outil considérablement important pour les médecins."

Blumstein dit: "mais les médecins de l'urgence aussi comptent sur leurs instincts. Tout est dans la perception. Tout est dans l'impression que vous donnez au médecin."

Alors comment un patient avec une douleur chronique peut convaincre le personnel d'une urgence que lui ou elle a des douleurs légitimes? Voici quelques trucs d'experts en douleur:

1. Assurez-vous que vous avez un médecin de famille qui traite votre douleur chronique.

Blumstein dit que "c'est une relation que tous les patients avec une douleur chronique devrait établir avant de mettre le pied à l'urgence" mais plusieurs personnes n'ont pas de médecin et il dit que "ça ne paraît pas bien du point de vue d'un médecin quand un patient arrive et dit: "Oh, j'ai cette terrible douleur chronique" et le médecin dit: "qui prend soin de cette terrible douleur chronique?" et le patient répond: "Oh, je n'ai pas de médecin."

Il dit: "avant d'empirer votre condition, assurez-vous d'avoir un médecin pour vous traiter."

2. Montrez que vous avez essayé de contacter votre médecin avant d'aller à l'urgence.

Blumstein dit que si vous avez été en douleur depuis cinq jours et que vous n'avez pas informé votre médecin, le personnel de l'urgence va vous demander comment souffrante est votre douleur même si la douleur vient tout juste de vous frapper aujourd'hui, faites un effort de contacter votre médecin avant de vous présenter à l'urgence. 

Blumstein dit que le personnel de l'urgence va être plus compréhensif si les patients ont appelé leur médecin et ont leur a dit d'aller à l'urgence parce que le médecin n'était pas capable de les voir. "Au moins vous montrez que vous avez fait un effort. Vous utilisez l'urgence comme traitement de dernier recours, à l'opposé de la première place que vous allez pour un médicament pour la douleur."

3. Apportez une lettre de votre médecin.

Fraifeld dit: "une lettre de votre médecin, avec un diagnostique et votre traitement courant est une chose raisonnable de transporter avec vous. Particulièrement si vous prenez des opiacées dans l'ambiance d'aujourd'hui, c'est ce que je recommanderais à mes patients."

Blumstein dit: "soyez certain que la lettre contient le nom et le numéro de téléphone de votre médecin. De cette façon, si les médecins de l'urgence veulent le contacter, ils le pourront. Une lettre est spécialement utile si vous voyagez ou si vous allez à un hôpital que vous n'êtes jamais allé avant.

Fraifeld dit que c'est bien aussi d'apporter les rappports médicaux mais n'en apportez quand même pas trop dit Blumstein. "J'ai eu des patients qui sont venus avec des tonnes de rapports -- je veux dire, que vous pouviez mesurer les piles en pouces. Ça n'en prenait quand même pas tant..."

4. Apportez une liste de médicaments.

Blumstein dit d'apportez une liste de vos médicaments, au lieu de vous fier à votre mémoire.

Fraifeld lui suggère à ses patients d'apporter les médicaments. Apportez toutes vos prescriptions pour la douleur avec vous -- les bouteilles actuelles -- pas seulement la liste, (les patients) c'est désolant à dire, contribuent grandement à leurs propres problèmes en étant même pas capable de dire aux médecins exactement ce qu'ils prennent et depuis quand et qui les a prescrits."

5. Travaillez en coopération avec le personnel de l'urgence.

Blumstein dit: "Ce n'est peut être pas juste, mais si un patient arrive en criant et hurlant qu'il a besoin de médicament pour la douleur tout de suite, le personnel n'aimera pas ça, ta demande d'une attention négative et ce n'est pas juste, parce que tu peux avoir une douleur atroce et pourquoi ne parlerais-tu pas pour toi, tu as raison? Mais plusieurs membres du personnel n'aiment pas ça et ne répondent pas bien à ça. Alors au lieu de demander des choses essaye de travailler en coopération avec le personnel."

 

 

 




Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com