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Ce que votre physiothérapeute devrait savoir

Écrit par : Devin Starlanyl, M.D.

Mise à jour : 7/97

 

La fibromyalgie n'est PAS un diagnostic de poubelle. Ce n'est pas non plus comme les points déclencheurs, ou comme le syndrome de la douleur myofasciale, ou comme le Complexe du syndrome de la fibromyalgie/syndrome de douleur myofasciale.

Chaque patient est différent. C'est vrai avec le syndrome de la fibromyalgie, le syndrome de la douleur myofasciale et le Complexe du syndrome de la fibromyalgie/le syndrome de la douleur myofasciale. Ceci n'est pas une place pour un "livre de recette" médicale. C'est ce qui fait que les diagnostics de ces conditions sont un tel défi. Les problèmes des points déclencheurs dans les livres de Travell et Simons sont des secteurs approximatifs seulement, comme ils le disent. Un simple ou plusieurs points déclencheurs sont pas mal moins compliqués, s'il n'y a pas de facteurs perpétuants, ils peuvent être facilement supprimés. Ce n'est pas le cas avec plusieurs points déclencheurs et plusieurs facteurs perpétuants. Si les points déclencheurs reviennent, les facteurs perpétuants ne sont pas traités.

La fibromyalgie est une vraie maladie systémique -- pas seulement une forme de rhumatisme musculaire. La fibromyalgie est systémique, non-dégénératrice, non-inflammatoire, un dysfonctionnement d'un neurotransmetteur non-progressif. Une fois que vous avez compris le concept, les signes et symptômes sont logiques. Le syndrome de la douleur myofasciale est dans tout le corps seulement le neuromusculaire (tous les quadrants et la complexité vertébrale), même s'il se peut qu'il y a un nerf et un coincement vasculaire. Ces points déclencheurs devraient durer 6 mois ou plus pour être le syndrome de la douleur myofasciale chronique.

Le syndrome de la fibromyalgie/syndrome de la douleur myofasciale complexe c'est un double coup. Nous avons une condition de douleur sévère dans le syndrome de la douleur myofasciale, et une amplification de la douleur dans le syndrome de la fibromyalgie. C'est synergique -- plus grave que la somme de l'ensemble.

Un massage vigoureux excessif, irritable des points déclencheurs peut causer une réaction de rebondissement avec un accroissement marqué de la douleur. Quand un patient au repos a moins de douleur pour une grande partie de son temps, Travell et Simons disent que les points déclencheurs sont très actifs et rarement répondent favorablement à rien d'autres que des étirements passifs et compresses d'eau chaude.

Des stress mécaniques, tel qu'une asymétrie du corps, mauvaise mécanique du corps, petits bras courts en haut et/ou petites jambes courtes en bas et une mauvaise posture perpétuent les points déclencheurs de la plupart des patients avec le syndrome persistant de la douleur myofasciale. Quand le patient a de la douleur sans bouger la partie affectée, un étirement doux dans un bain chaud peut aider.

Les gens ont besoin d'apprendre de bons comportements pour s'en sortir. La lutte pour passer au travers de ces conditions est incroyable, et déjà vous avez l'air "tellement bien". Un stress psychologique fait partie de cela, et aggrave les choses. Ce n'est pas une cause, mais un résultat. Nous avons à apprendre à "travailler moins", où comme nous pouvons "travailler trop" jusqu'à paniquer.

Il n'y a PAS DE DANGER à "créer une autre dépendance" par un traitement physique du syndrome de la fibromyalgie ou du syndrome de la douleur myofasciale. Les patients doivent apprendre à se contrôler et se tenir responsable de leur soin de santé, toutefois, comme dans n'importe quelle autre condition médicale. Un régime d'exercices doux peut commencer aussitôt que les points déclencheurs sont moins douloureux. Les muscles avec les points déclencheurs ne peuvent pas se raffermir -- les points déclencheurs doivent être traités en premier.

Des études ont démontré que l'incidence de la dépression chez les patients qui ont la fibromyalgie est la même que les patients qui ont de l'arthrite rhumatoïde, et que le status psychologique n'a pas rapport avec les symptômes de la fibromyalgie. Avec le syndrome de la fibromyalgie et le syndrome de la fibromyalgie/syndrome de la douleur myofasciale, on peut avoir une incapacité de concentration, penser clairement, ou de se rappeler des choses qui viennent bien au-delà de la frustration et peuvent faire peur. Ce fibro-brouillard peut être aggravé par les changements de température, le froid, l'humidité, de l'activité physique excessive, de l'inactivité physique, une fluctuation hormonale, un manque de sommeil, de l'anxiété, du stress, une dépression, une fatigue mentale ou physique. Cela ajoute du stress à tout ce que les patients font. Vous aurez peut être besoin d'écrire les instructions pour les patients.

Plusieurs d'entre nous ne peuvent rester assis, ou tenir une position pour plus de 20 minutes sans devenir raide. Une "raideur matinale" difficile peut prendre une heure ou plus pour disparaître.

Pour complètement désactiver les points déclencheurs par de l'étirement passif, le muscle doit s'étirer à sa longueur maximale. Un massage froid ou des "techniques d'étendre et d'étirement" sont nécessaires. Ces techniques sont reprises au complet dans les Manuels des Points Déclencheurs. La relaxation du patient, étendu et étiré avec un avertissement subséquent est d'une importance vitale. Cette méthode doit être utilisé avec un soin extrême pour les patients qui ont une "hypermobilité". Des étirements passifs par eux-mêmes peuvent causer de la douleur et devenir un spasme, en nuisant à d'autres mouvements.

Des gelés pour de l'ultrason avec des stimulations électriques, "TENS", etc... peuvent contenir du salicylate. C'est inapproprié si le patient est sur le guaifenesin pour un revirement du syndrome de la fibromyalgie. Le salicylate va bloquer la sécrétion de l'excès des phosphates et libérer des toxines. TENS n'est pas souvent utilisé pour le syndrome de la douleur myofasciale, étant donné qu'une contraction est nécessaire pour rompre les points déclencheurs de la douleur myofasciale. "NMES" et des stimulis électriques souvent travaillent bien. Les patients qui ont beaucoup de tissus "fibrotic" peuvent avoir besoin de "Potaba" pour l'arrêter. Cette médication a besoin d'une prescription.

Le patient peut être fatigué après une session de thérapie physique. Si la thérapie est efficace, les toxines coincées par la douleur myofasciale seront libérées. Assurez-vous que le patient a récupéré après une session, i.e. que le foie a été désintoxiquée du sang libéré après une session, avant de recommencer à travailler. Ceci peut vouloir dire que le début du travail est lent. Le patient peut seulement être capable de tolérer une demi-heure de physiothérapie par semaine. Ceci peut-être accru au premier rejet des toxines qui s'y rattachent. Tenez compte de la fatigue du patient. Ceci est souvent une fonction de la libération des toxines.

S'il y a des points déclencheurs actifs, selon Travell and Simons, "... à ce stage, l'exercice qui augmente beaucoup la contraction du muscle n'est pas indiqué". L'exercice devrait être considéré comme une prescription. Vous devez vous assurer que le patient reçoit la bonne sorte, la dose et le moment. Spécifiez le taux, le nombre des répétitions, combien de fois dans une journée et les conditions (pas quand le patient est trop stressé, malade, a la grippe, etc...) Une relaxation et une respiration spécifique entre chaque cycle d'exercice. Le nombre de pauses doit égaler le nombre du cycle pour performer l'exercice. Si une petite douleur musculaire en résulte, mais est partie le lendemain, c'est un signe que l'exercice doit continuer. Si la douleur demeure, remettez l'exercice. Si la douleur est toujours là après la troisième journée, changez le plan de l'exercice pour un plus léger. Utilisez le repos et la chaleur humide pour aider après un exercice douloureux. N'importe quel exercice qui augmente la douleur durant ou après ces performances devrait être arrêté.

Les points déclencheurs actifs peuvent varier d'heure en heure et de jour en jour, comme peut aussi les maux et les douleurs du syndrome de la fibromyalgie. C'est très important que vous demandiez à votre patient souvent qu'est-ce qui se passe avec son corps et son esprit.

Demandez à votre patient de garder une liste continue des symptômes qui surviennent entre les traitements. Des symptômes que votre patient ne peut pas reconnaître comme faisant partie des points déclencheurs incluant : le froid ou des points chauds, la transpiration, les yeux qui pleurent, un nez qui coule constamment, la chair de poule, des problèmes d'équilibre, des étourdissements, du bourdonnement dans les oreilles, une désorientation, et de la faiblesse.

Votre patient va arriver avec des plaintes dus aux points déclencheurs activés récemment. Ne vous découragez pas si, une fois que c'est désactivé, la douleur se promène sur un autre point déclencheur antérieur. Soyez prudent en recommandant de l'exercice, comme si les patients qui ont le syndrome de la fibromyalgie ont une réduction de la sécrétion de l'hormone de croissance, qui joue un important rôle dans la réparation du tissu musculaire. Un exercice inapproprié peut souvent empirer les symptômes. Dans le syndrome de la douleur myofasciale, un exercice répété peut devenir destructeur.

N'importe quelle piscine extérieure avec une température de moins 88 à 94 degré F. peut causer à long terme une aggravation des symptômes de la douleur myofasciale, et même immédiatement une crampe. Selon Travell et Simons, le crawl et un mouvement de poitrine sont contre-indiqués au début, étant donné qu'ils vont charger les muscles électroniquement.

Comme règle, traiter le groupe de muscles en premier qui cause ou ajoute une pertubation du sommeil. Après traitez celui qui cause le plus de douleur, ou un mouvement de restriction. En premier restaurez la flexion, ensuite le fléchissement du côté, la rotation et ensuite, finalement, l'extension.

Chez les patients qui ont la fibromyalgie, l'exercice cause une réduction de la température et la circulation du sang dans le cerveau. Ils ne peuvent souvent penser assez clairement durant un exercice pour fixer les limites. Dites-leur de régler une minuterie ou de faire de l'exercice avec un ami.

Les points déclencheurs qui irradient la sensation de brûlure, comme un picotement ou comme une piqure de douleur électrique sont souvent trouvés dans les cicatrices cutanées. La désactivation du point déclencheur de la cicatrice par une injection intracutanée avec 0,5% de procaïne ou par une application répétée d'un anesthésique actuel, de l'onguent (Quotane) "HCI dimethisoquin". Les points déclencheurs peuvent aussi se trouver dans les capsules de la jointure et des ligaments. Les points déclencheurs du muscle Periosteal souvent causent des réactions autonomes, comme la transpiration, être blême, et la nausée.

La contraction de la douleur change pour une faiblesse comme le muscle concerné pour éviter des contractions qui sont tellement fortes qu'elles causent de la douleur.

En palpant les points déclencheurs on peut aggraver l'activité de la douleur pour une journée ou deux.

Vous pouvez utiliser une stimulation du muscle galvanique ou l'ultrason avec un stimulant électrique comme une méthode de "chercher et détruire", étant donné que les deux façons causent de la douleur immédiatement dans la région du point déclencheur, jusqu'à temps que le point déclencheur soit brisé.

Le froid va soulager la douleur du nerf coincé. La chaleur, l'humidité de la chaleur vont soulager la douleur myofasciale/musculaire. Ceci peut vous donner des indices pour savoir ce qui se passe.

La stimulation électrique du muscle, "NME" ("microstin" neuromusculaire), et un ultrason "sinewave" avec une stimulation électrique semblent être efficace pour les points déclencheurs de la douleur myofasciale, et étendre et étirer les muscles des points déclencheurs peuvent aussi avoir des effets dramatiques si c'est fait correctement. L'étirement passif est très important à la fin. Le muscle doit passer à travers plusieurs séries de motion, suivant un réchauffement. C'est important que vous soyez familier avec "Myofascial Pain and Dysfunction : The Trigger Point Manual" Vol 1 et II par Travell et Simons.

Comme un physiothérapiste, vous êtes aussi un éducateur. Comme votre patient apprend plus des techniques de ses points déclencheurs, comme une accupression d'une balle de tennis, de l'étirement, une bonne posture et un bon mécanisme du corps, et de l'exercice, votre patient aura la responsabilité de s'assumer de plus en plus selon la thérapie physique demandé. La guérison peut seulement commencer quand le cycle de la douleur "contracture" est brisé. Une partie de tâche vous appartient à vous et à votre patient. Avec de la persévérance, les patients qui sont guidés sur le chemin de la guérison du syndrome de la fibromyalgie/du syndrome de la douleur myofasciale peuvent être une occupation extrêmement satisfaisante.

Original Materials (c) Devin Starlanyl, 1995-1998. All Rights Reserved.







Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com