Le comfort observé en demandant du support

 

  FibroHaven • www.ProHealth.com •  21 janvier, 2016

 

The Comfort Found in Asking for Support
Par FibroHaven

Vous permettez-vous de demander de l'aide? De quoi a l'air le support pour vous?

Faisons face à la réalité, il y a des moments, des jours, des semaines même quand nous avons besoin simplement de support et nous n'en demandons pas. Quelque chose se trouve sur notre chemin -- la fierté, la peur, l'évitement -- alors nous souffrons et luttons avec nos propres moyens, probablement en prolongeant notre misère. Et ensuite pour compliquer le tout avec plus de misère nous râlons à nous mêmes et nous nous plaignons que personne ne nous comprend, que tout le monde s'en foutre. Ça vous semble familier?

Je sais pour moi, qu'une des choses les plus difficiles dans ce monde à faire est de demander de l'aide. Et cependant je me demande encore et je suis frustrée quand je me sens incomprise. C'est un petit cercle vicieux que je me crée. Je commence avec "rien à voir ici. non, je n'ai pas besoin d'aide, je suis bien, je peux gérer ça moi-même." Et ensuite immédiatement sauter à: Est-ce que je suis invisible? Ne peux-tu pas voir comment je souffre? Tu ne dois pas me connaître du tout si tu ne peux voir que j'ai besoin d'aide." Ainsi créer le scénario parfait perdant/perdant. Personne ne gagne, encore moins moi.

Briser le cycle

Je vois ce cycle répété souvent dans mes classes de yoga. Étant une nouvelle professeure j'apprends de plus en plus chaque jour à écouter le langage des signaux silencieux du corps. Spécialement dans mes classes de yoga, lors de la récupération où les étudiants tiennent des pauses pour de longues périodes de temps. Je dis souvent quelquefois pour mettre de l'emphase que je suis leur guide, mais leur corps est leur professeur, et si une posture ne semble pas bien, de ne pas la faire. Et si votre corps vous signale qu'il veut bouger, bougez. Et si vous sentez que vous avez besoin de plus d'accessoires pour vous supporter, dites-le moi et je vais vous les apporter. Ensuite nous commençons notre pratique, et ça arrive presque toujours à chaque fois -- je peux voir quelqu'un qui est inconfortable et au lieu de faire ce qu'il a besoin pour avoir du confort, il essait de se battre sans l'avoir.

Dans le yoga nous essayons toujours d'encourager à trouver la bonne ligne entre l'effort et la facilité et s'arrêter là. Le repos est spécialement accentué dans le yoga récupérateur -- les bénéfices maximum avec le minimum d'effort. Alors je permets à  chaque étudiant le temps de trouver leur emplacement avant de vérifier avec eux. Mais si je vois des grimaces douloureuses, et des nez plissés, immédiatement j'approche mes étudiants pour les supporter à trouver la bonne posture pour leurs besoins. Une fois que leurs besoins ont été rencontrés, que ce soit un changement dans comment ils sont étendus, ou un accessoire de plus pour le comfort, ils laissent aller une respiration profonde et relaxent dans leur posture. Souvent ça prend de la persistance de ma part pour l'étudiant pour accepter le support que je leurs donne.

Même les yogis ont de la difficulté à demander pour de l'aide

Ils ne veulent pas apporter l'attention à leur inconfort -- ne vient pas ici et m'apporte pas de l'attention. Faisons seulement passer au travers de ceci.

Ils ne veulent pas être ennuyeux -- Je suis bien, je suis bien. je n'ai besoin de rien. Rien à voir ici.

Ils ne veulent pas se démarquer ou être différents -- Pourquoi tous les autres le font mais pas moi? Tout le monde se relaxe dans ça, pourquoi pas moi?

Ils pensent que c'est une question de vrai ou faux – Si je ne peux pas le faire il doit y avoir quelque chose de travers avec moi. Tous les autres le font très bien. Qu'est-ce qui ne va pas avec moi? Peut-être que je n'ai pas ma place ici.

Ils pensent que je ne comprends pas -- personne ne comprend cette douleur que j'ai. Ça ne vaut pas la peine d'essayer de l'expliquer parce que vous ne le comprendrez pas.

Ils pensent qu'une certaine quantité de douleur est normale et acceptable -- j'ai eu cette douleur dans ma hanche depuis toujours. Ça fait toujours mal et je vis avec. C'est ce que j'ai.

C'est facile à moi d'entrer dans la tête de mes étudiants et de comprendre le dialogue interne, parce que c'était moi, il y a pas si longtemps. Si je ne peux pas demander de l'aide dans ma vie, vivre tous les jours avec la nature imprévisible de la maladie chronique, comment puis-je m'attendre à demander de l'aide dans une classe de yoga? Le premier pas est de sortir de ma tête (voir le dialogue intérieur plus haut) et m'ouvrir à la possibilité de demander et me permettre qu'on m'apporte du support.

Faire le premier pas

Comme toute autre attitude ou habilité que nous voulons développer, ça commence avec la pratique. Apprendre à demander de l'aide -- et ensuite permettre à cette aide d'entrer dans nos vies (une autre habilité entièrement digne de son propre blog post) -- est quelque chose que nous avons besoin de travailler. Et comme toute autre chose que nous entreprenons, je dis commençons petit -- des pas de bébé. Qu'elle est la chose que vous pouvez demander pour de l'aide aujourd'hui? N'attendez pas à demain. Regardez pour aujourd'hui. Choisissez quelque chose de petit. Soulagez-vous avec ça.

Je peux entendre beaucoup de protestations -- encore, je comprends le dialogue intérieur parce que j'ai eu les mêmes conversations dans ma tête plusieurs fois -- et je sais que vous avez tous des raisons valides pour vos protestations. Premièrement elles sont basées sur la peur. Je vous encourage d'être courageux au sujet de la peur. Qu'est-ce que ça voudrait dire pour votre vie si vous demandiez et receviez du support quand vous en avez besoin? Qu'est-ce que ceci rendrait possible pour vous? Un petit confort peut être? Un peu de soulagement? Est-ce que c'est quelque chose que vous voulez plus dans votre vie? Si oui, n'ayez pas peur de demander.


Au sujet de l'auteure.  Dannette Rusnak a fondé FibroHaven Support Foundation en 2008 pour créer une communauté de compassion, de compréhension et de guérison pour ceux qui apprennent à bien vivre avec une maladie chronique.

 

 




Traduit par Louise Rochette

 

  Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com