Recherche récente sur le syndrome de la fibromyalgie et le syndrome de la fatigue chronique


Des tentatives de suicide et dépression ont été rapportées chez les médecins féminins des États-Unis.


SOMMAIRE: Des femmes médecins aux États-Unis qui avaient une histoire du syndrome de la douleur chronique ont eu une plus grande incidence de dépression, mais un taux de suicide non-significatif.

Frank E., Dingle AD. Am J Psychiatry 1999 Dec; 156(12):1887-944.
Department of Family and Preventive Medicine, Emory University
School of Medicine, Atlanta, GA 30303, USA.
efrankfpm.eushc.org

OBJECTIF: Les études au sujet des taux de suicide chez les femmes médecins des États-Unis et d'autres femmes des États-Unis ont trouvé des rapports semblables aussi haut que de 4 pour 1. Bien que de tels rapports sont controversés et sont basés sur de petits groupes (N = 17 à 49 suicides), ils sont souvent cités comme preuve d'une grande fréquence de psychopathologie parmi les femmes médecins.

MÉTHODE: Les auteurs ont utilisé des résultats du Women Physicians' Health Study (N = 4,501), un grand questionnaire distribué nationnalement, pour évaluer la prévalence dans une vie d'une dépression et d'un attentat suicidaire auto-identifié entre les femmes médecins des États-Unis.

RÉSULTATS: Un estimé de 1.5% (N -61), des femmes médecins des États-Unis ont tenté un suicide, et 19.5% (N = 808) ont une histoire de dépression. Celles qui étaient nées aux États-Unis, n'étaient pas Asiatiques, avaient une histoire de fumer la cigarette, d'abus d'alcool ou de dépendance, d'abus sexuel, de violence domestique, une santé pauvre avec une tendance mentale. de plus sévères harcèlements, ou une histoire de famille de désordres psychiatriques étaient significativement plus probables à signaler des attentats suicidaires ou une dépression. La dépression était plus commune entre celles qui n'étaient pas conjoints, qui n'avaient pas d'enfant, qui avaient un fusil à la maison qui avaient plus de stress à la maison, qui buvaient de l'alcool, qui avaient une santé pire, ou qui avaient une histoire d'obésité, le syndrome de la fatigue chronique, un abus de stupéfiants, un désordre alimentaire, ou un autre désordre psychiatrique et entre ceux qui disaient qu'ils travaillaient trop, un mécontentement de carrière, moins de contrôle au travail, et un gros stress à l'ouvrage. Strata rapportant de plus haut taux de dépression avait tendance à montrer (quoique normalement non-significatif) un plus haut taux de tentatives de suicide.

CONCLUSIONS: La dépression est approximativement aussi commune entre les femmes médecins des États-Unis qu'entre les autres femmes des États-Unis, mais les attentats au suicide peuvent être moindre. Un nombre de conditions peuvent aider à identifier les femmes médecins à haut risque pour des tentatives de suicide et de dépression.

Une comparaison de l'hyperalgesia généralisée et localisée [une sensibilité accrue à la douleur ou l'intensité de la douleur] chez les patients avec un mal de tête récurent et la fibromyalgie.

Okifuji A., Turk DC, Marcus DA. Psychosom Med 1999 Nov-
Dec;61(6):77180. Department of Anesthesiology, University of
Washington, Seattle 98195, USA. okifujia@u.washington.edu.

OBJECTIFS: La recherche suggère que la modulation de la douleur "déréglée" peut jouer un important rôle récurrent des maux de tête du syndrome de la fibromyalgie. Le premier objectif de cette étude était d'investiguer les réponses de la [douleur] "algesique"dans le cervical localisé et les régions "pericraniales" (ie. régions spécifiques du mal de tête) et les locations "distales" (ie. "trochanter" et "gluteal") chez les patients avec des maux de tête primaires (de type tension et migraine). Les réponses des patients avec un mal de tête "algesique" ont été comparées avec ceux d'un échantillon de patients avec de la douleur musculosquelettique qui rapporte une hyperalgesia, ou le syndrome de la fibromyalgie.

MÉTHODES: Soixante-dix patients avec des diagnostiques mixtes de mal de tête ont rapporté la présence de points déclencheurs douloureux partout et 66 patients avec le syndrome de la fibromyalgie ont passé un examen standartisé d'hyperalgesia basé sur le critère de American College of Rhumatology.

RÉSULTATS: Vingt-huit de 70 patients avec un mal de tête ont rapporté la présence de la douleur de points déclencheurs partout, suggérant une hyperalgesia généralisée. Le diagnostique du mal de tête n'était pas relié à la présence ou à l'absence d'une hyperalgesia généralisée. Le sous-ensemble du mal de tête des patients avec une hyperalgesia généralisée n'a pas fait de différence entre la sensibilité de la douleur des patients avec le syndrome de la fibromyalgie dans les régions cervicales et "pericraniale". Les analyses de régression ont révélé que la pression de la sensibilité à la douleur était significativement reliée à l'auto-rapport de la douleur seulement chez les patients avec un mal de tête d'hyperalgesia généralisée.

CONCLUSIONS: Ces résultats suggèrent qu'un dérèglement considérable dans la modulation de la douleur est important pour une minorité substantielle de patients avec un mal de tête récurrent, qui semble être assez semblable chez les patients avec le syndrome de la fibromyalgie. Une planification d'un traitement différent ciblant une hyperalgesia généralisée peut être utile pour traiter plus efficacement les patients avec un mal de tête présentant une hyperalgesia généralisée.
PMID: 10593628, UI: 20059207










Traduit par:

Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com