"Notre étude suggère que la colère et une tendance générale à
refouler la colère prédisent une douleur intensifiée
dans
la vie de tous les jours chez les femmes avec la fibromyalgie. L'intervention
psychologique pourrait se
concentrer
sur une expression de colère salutaire pour essayer d'adoucir les symptômes
de la fibromyalgie.Une
recherche précédente a montré que refouler la colère augmente aussi la douleur dans
d'autres conditions avec de la douleur. Ça finit par dire que quand on refoule la
colère, on en a plus conscience et on est plus fâché en-dedans. Ce
bouillonnement interne finit par créer plus de douleur chez les personnes avec la
fibromyalgie.
Est-ce
que cela veut dire que plus d'engueulade va réduire la douleur? Pas
réellement. Ce
n'est pas une bonne solution parce que la relation souvent se détériore. La
recherche sur le mariage a montré que s'il y avait un début difficile pour
commencer une conversation, 90% du temps cette conversation va échouer. Les
personnes qui se disent quelque chose cinq fois
plus positives que négatives, elles n'ont presque pas de chance de divorcer, pendant que
les couples avec seulement deux fois plus de choses positives que négatives, leur
interaction ont une probabilité assez forte de divorce. Alors les chicanes
affectent les relations. Ceci augmente la possibilité de l'anxiété et/ou de
la dépression et nous savons de recherches précédentes que ces deux états
sont prédicteurs de plus de douleurs dans le futur. Alors qu'est-ce qu'un homme
ou une femme avec la fibromyalgie devrait faire?
"En gérant mieux votre colère, sans pour autant la refouler,vous pouvez vraiment diminuer votre douleur de la fibromyalgie." À
toutes les fois que vous êtes en colère, demandez des questions au sujet de
vos conclusions de votre colère: "Est-ce qu'il y a d'autres façons
d'interpréter son comportement? Même si ceci affecte mes sentiments, est-ce
qu'il s'est senti avec moi dans le passé? Il a déjà fait ça une fois --
est-ce que ça veut dire qu'il va toujours faire ça?" Vous allez peut
être encore être en colère, mais normalement vous le serez moins -- et ceci
vous donne la chance de voir le problème plus en accord avec la réalité,
plutôt qu'en exagérant la réalité.
Voici cinq conseils pratiques,
que j'ai trouvé, tiré de 30 ans de pratique privée comme psychologue dans
le comté d'Orange, en Californie. aussi il a donné plus d'une douzaine de
colloques sur comment gérer la colère.
1.
Choisir des façons autoritaires au lieu d'agressives ou passives pour exprimer
votre colère.
On ne vous laisse pas avec les deux mauvais choix; l'explosion de
l'agressivité ou vous laissant la colère vous manger par l'intérieur.
Plusieurs personnes ne sont pas claires, entre être agressives et autoritaires,
alors ils choisissent l'approche passive. La pression et l'irritabilité
augmentent et après ils explosent. Après la culpabilité reprend le dessus et
ils retombent dans un rôle passif jusqu'à temps que la pression monte encore.
Ce n'est pas un cycle extrêmement satisfaisant, n'est ce pas? Quelquefois
les personnes choisissent l'option "agressive passive" et
l'utilisation de l'agression sournoise. Ceci inclut de faire quelqu'un se sentir
coupable sans montrer être en colère envers lui. Un exemple serait de
dire hors de portée de voix que d'un conjoint qui ne nous soutient pas,
"les personnes qui ne nous acceptent pas comme patients fibromyalgiques
certains sont intensivement lâches et insensibles." Cependant, cette
tactique simplement tend à faire fuir les autres.L'option
autoritaire a la meilleure chance de résoudre le problème, en réduisant la
colère, et donc diminuant votre douleur. Voici une grande façon pour
comprendre les différences entre agressif, autoritaire et passif. Quand vous
êtes agressif, vous exprimez vos propres besoins: "vous êtes un
con parce que vous ne comprenez pas ma douleur." Quand vous êtes passif,
vous regardez seulement les besoins de l'autre: "Je" serais
mieux de ne pas le déranger avec mes affaires. Ça va
seulement faire tanguer la barque." Quand vous êtes autoritaire
vous parlez pour vos propres besoins pendant que vous prenez encore en compte
les besoins de l'autre, en prenant en compte les besoins des deux:
"je sais que vous avez été réellement préoccupé avec le travail, et
ça doit être difficile d'entendre parler de ma douleur, mais ça me fait
sentir plus près de toi si tu écoutes comment a été ma journée. Je vais
essayer de ne pas te retarder." Premièrement, quand j'apprends à être une
personne plus autoritaire, ça m'aide à penser à une façon de dire quelque
chose où la première proposition de la phrase s'adresse aux besoins de
l'écouteur, et la deuxième proposition exprime vos besoins.
2.
Comprenez que la colère est normalement une deuxième émotion.
La colère est normalement précédée
d'une de quatre émotions -- l'impatience, la frustration, la peur, ou -- plus
généralement dans les relations -- la blessure. Ça aide à vous poser la
question, "Si je ne pouvais pas me sentir en colère, quel sentiment me
resterait-il?" Ensuite essayez d'exprimer vos sentiments à ce niveau. Plusieurs
fois ça rend vos sentiments pas mal plus clairs vis-à-vis de l'autre personne, et
normalement ils ont plus de facilité à vous entendre et à vous répondre en
étant moins sur la défensive.
3.
Écoutez-vous parler et essayez d'éliminer les distorsions qui augmentent votre
colère.
Une situation, toutefois difficile, ne s'explique pas automatiquement par
votre humeur. C'est comment vous interprétez la situation, ce que vous vous
dites de la situation, qui à l'analyse finale détermine l'humeur. Si vous
décidez d'être victime, vous voyez les autres comme étant horribles en vous
attaquant, vous, pauvre créature sans défense. Alors vous devenez plus en
colère. Si vous exagérez une autre insulte, utilisant les mots comme:
"toujours" ou "jamais" au lieu de "d'habitude" ou
"rarement" vous rendez l'autre personne pire qu'elle est, laquelle
alimente votre colère encore plus. Si vous assumez le pire au sujet des
intentions des autres, vous manquez les choses positives qu'elles essaient de
vous exprimer en vous disant qu'elles n'ont réellement pas voulu les dire.4.
Comprenez les besoins ou le comportement derrière la position de l'autre
La plupart des problèmes entre les personnes ne sont pas comme une tarte
où, si j'ai 70% de mes besoins qui sont remplis, vous allez avoir 30% des
vôtres. Il y a des solutions de gains et des solutions perdantes! Au lieu
d'avoir des solutions de gagnants et des solutions de perdants, regardez vos
besoins et son besoin pour voir s'il n'y a pas une autre option qui
rencontrerait les besoins des deux.Une
façon d'augmenter les chances de comprendre les besoins de l'autre est
simplement de demander les besoins de l'autre et après essayer de lui donner
une réponse. C'est plus facile de faire ça si vous réaliser que
comprendre n'est pas la même chose qu'être d'accord. Vous pouvez comprendre
sans nécessairement être d'accord. Si l'autre personne se sent comprise, même
si pas en accord, il y a normalement moins de tension. Ceci augmente les chances
pour un accord, ou pour au moins une entente où on peut mettre de l'eau dans
son vin et le désaccord est plus tolérable pour les deux.
5.
Apprendre à pardonner, spécialement quand l'autre s'est excusé
Ma citation favorite sur le pardon vient
du défunt Lew Smedes, qui était professeur au Séminaire Théological de
Fuller: "Quand vous pardonnez à quelqu'un, la personne que vous libérez
le plus, c'est vous!" Le pardon, particulièrement quand la personne essaie
de faire mieux, vous libère nous, le plus.
Ça m'aide de pardonner à quelqu'un si je me pose ces questions -- Est-ce que j'ai
déjà fait quelque chose comme ça à quelqu'un?" et " Est-ce que
j'ai besoin de demander pardon pour quelque chose que j'ai déjà fait?"
Pendant que le pardon est au centre de la foi religieuse, c'est aussi la clé
pour une bonne relation de couple.
Une
autre bonne façon de regarder le pardon c'est en se donnant le droit de ne pas
se venger. La vengeance n'est vraiment pas gentille, parce que nous nous sommes
rabaissé à ce que nous condamnons chez les autres!
En
résumé, en gérant mieux votre colère, sans la crier et sans la
"refouler" vous pouvez certainement diminuer votre douleur de la
fibromyalgie. Essayez de pratiquer ces cinq conseils pendant une semaine et
voyez si vous ne vous sentez pas mieux. Je vous encourage!
Dr.
John Fry est un psychologue en pratique privée à Newport Beach, Californie. Il
travaille avec des hommes, des femmes, des adolescents, des enfants, et des
couples. Une des ses spécialités est de travailler avec des patients
fibromyalgiques. Sa femme a la fibromyalgie et il siège sur le Conseil
d'Administration de National Fibromyalgia Association.
Traduit par Louise
Rochette
Email: LouiseRochette@gmail.com