Des fantaisies sexuelles diminuent la douleur physique


Le 20 décembre 1999
Reuters
Alan Mozes

NEW YORK, le 20 décembre (Reuters Health) -- Penser à des images positives -- telles que les fantaisies sexuelles -- peut aider à diminuer la douleur, selon des chercheurs des États-Unis.

Le phénomène est pris en considération au processus des émotions dans la région du cerveau appelée thalamus, qui aussi joue un rôle en percevant la douleur physique.

L'étude dit: "C'est assez remarquable comme c'est efficace -- les émotions sont comme une loupe et peuvent amplifier le sentiment de la douleur", l'étude est menée par l'auteur Dr. Peter S. Staats, un anesthésiste à Johns Hopkins Hospital à Baltimore, Maryland.

Staats et ses collègues ont regardé le seuil de la douleur de 40 étudiants au niveau collégial à qui on a demandé de placer et de garder une de leur main dans un réservoir d'eau glacé jusqu'à temps que la douleur devienne insupportable. On a dit à certains d'entre eux de penser à leurs fantaisies sexuelles personnelles tel que le baiser avec un partenaire préféré quand il commençait l'exercice, pendant qu'on a demandé à d'autres de penser à un scénario sexuel qui ne leur donnait pas aucun plaisir ou une activité qui n'était pas de nature sexuelle, tel que marcher pour se rendre en classe. Les niveaux de la douleur étaient calibrés par la durée du temps que les étudiants étaient capables de garder leur main dans l'eau, avec des changements d'humeur et d'expression d'inquiétude notée aussi.

Ceux qui ont pensé à leurs fantaisies sexuelles préférées ont gardé leur main dans l'eau deux fois plus longtemps que les autres, et ont eu moins d'anxiété, de colère et de dépression.

Dans une entrevue avec Reuters Health, Staats a expliqué que le travail que lui et son père Arthur Staats avait fait qui a conduit à cette étude indiquait clairement que "la douleur est une réponse émotionnelle avec sa base dans la biologie... et ça peut être modifié par des émotions".

Staats a mené cette étude en réponse à un article du "National Enquirer" ayant comme titre "Pensées Sexuelles Chassent la Douleur" lequel a eu des résultats sensationnels dans une de ses études précédentes. Cette étude ne s'est pas concentrée sur le sexe en particulier mais plutôt sur des pensées positives étant donné qu'elles étaient reliées à la douleur. Staats a décidé de "mêler la science avec le plaisir" en lançant un défi d'analyser la manchette de l'Enquirer. Mais il a mis l'emphase que ce n'est pas seulement le sexe mais n'importe quelle pensée motivante positive qui peut aider à contrôler la douleur. "N'importe quelle motivation à faire une chose particulière aurait un effet influent -- si quelqu'un a très faim, les mots reliés à la nourriture obtiennent une réponse positive émotionnelle", dit Staats.

Sans minimiser le fait biologique de la douleur réelle que quelqu'un peut ressentir, Staats a démontré que le fait de simplement "se dire des mots qui sont positifs et en vous concentrant sur des belles choses qui vous arrivent dans votre entourage et votre vie peut vous aider à avoir votre douleur sous contrôle".

Staats dit que: "C'est une méthode de comportement et biologiquement d'émotions intégrées, et plusieurs techniques que les psychologues utilisent -- comme l'imagerie guidée, le biofeedback, une thérapie de la relaxation -- tout va bien dans ce cadre".

Avec la base du but qui est d'essayer d'aider les patients et de gérer leur douleur, Staats dit que ces techniques -- aussi bien que la façon des médecins à leur chevet -- devraient être adapté pour encourager les patients à approcher leurs prospects avec une attitude optimisme et positive autant que possible. "Plusieurs personnes ont tendance à catastropher au sujet de leur douleur", dit Staats, se referrant au fait que plusieurs patients avec une douleur chronique deviennent dépressifs. "Ceux qui le font vont avoir plus de douleur que s'ils se disaient à eux-mêmes, 'Ceci est une chose mineure' et penser positivement... mais s'ils sont éduqués à ce sujet, ils peuvent vraiment réduire leur douleur".










Traduit par Louise Rochette Louise
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