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Nouvelle initiative pour traiter la douleur des patients

par Susan Milstrey Wells
Rapport exclusif de WebMd

Ce en quoi certains observateurs croient, pourrait changer l'aspect du soin médical pour tous les individus avec une douleur aigüe et chronique. Le U.S. Department of Veterans Affairs (VA) a initié une stratégie de la gestion de la douleur nationale destiné à évaluer et à surveiller les patients avec de la douleur. Commençant en février 1999, la douleur est devenue le "5e signe vital" - en plus du pouls, de la température, de la respiration et de la pression sanguine - pour laquelle tous les patients du "VA" seront vérifiés en soin de santé.

Kenneth W. Kizer, M.D., VA sous-secrétaire pour la santé, a dit en annonçant ce programme qu'une "évidence substantielle indique que ni la douleur aigüe ou chronique ne sont contrôlées adéquatement avec la plupart des systèmes de soin de santé des États-Unis." Selon le Dr. Kizer, des études récentes indiquent que 20 à 30 pourcent de la population annuellement souffre d'une douleur aigüe et/ou chronique.

La douleur est la principale composante de plusieurs conditions, du cancer et du diabète à l'arthrite rhumatoïde, l'endometriosis et la fibromyalgie. Quelquefois les causes de la douleur ne sont pas connues ou apparentes. The American Academy of Pain Management (AAPM) estime que les coûts sociaux et économiques varient de la maladie chronique dans les dizaines de billions de dollars annuellement.

Changer le système

Le programme du "VA" est en trois approches de pointes se concentrant sur le soin clinique, incluant le contrôle et le traitement de la douleur; l'éducation et la formation; la recherche et l'évaluation, selon Judith Salerno, M.D., chef consultante du "VA" pour la gériatrie et le soin prolongé. Le Dr. Salerno dit que "Ce programme est depuis longtemps attendu".

Bien que de la douleur non soulagée conduit à de la souffrance qui a des conséquences significatives pour la qualité de vie d'un individu, le Dr. Salerno dit, que la communauté médicale n'est pas bien équipée pour aider les patients à contrôler la douleur. Elle dit: "Nous ne sommes pas éduqués comme médecins pour évaluer la douleur, on ne nous donne pas les connaissances pour prescrire convenablement des médicaments ni pour regarder des approches non-pharmacologiques". "Nous essayons de penser aux patients avec une douleur chronique comme "des patients à problèmes", ceux que nous ne voulons pas à notre porte, au lieu de regarder ce que le patient a besoin pour se sentir mieux".

Dû à la grandeur et la portée du système du "VA" Dr. Salerno croit: "que nous avons une occasion de changer la façon que le système de soin de santé des États-Unis aborde le contrôle de la douleur". Avec un budget de soin médical de plus de 17$ billions, presque 200 000 employés, et plus de 1 100 facilités, le "VA" se nomme lui-même "la plus grande nation totalement intégrée du système de soin de santé". L'agence a servi 3,5 millions de patients en 1998.

En plus, le Dr. Salerno note, que la moitié des étudiants en médecine et un tiers de tous les résidents alterne par le "VA" durant leur éducation et leur formation. Le Dr. Salerno dit: "Nous avons la chance d'inculquer les compétences et la connaissance appropriées à de jeunes médecins et des attitudes au sujet du contrôle de la douleur."

Finalement, l'initiative du "VA" est remarquable parce que ça vient à un moment où il y a une "alarmante tendance envers la diminution des dépenses pour le traitement de la douleur," selon Melvin C. Gitln, M.D., professeur d'anesthéologie à l'École de Médecine de l'Université de Tulane et directeur du Centre du Contrôle de la Douleur au Centre de l'Hôpital Universitaire de Tulane et de la Clinique. Dr. Gitlin dit : "Ceci exclut plusieurs personnes d'avoir un traitement de la douleur."

Mesurage de la douleur

Les patients des facilités du "VA" seront questionnés sur leur taux de la douleur, et cette évaluation va être utilisé pour les interventions des conséquences du contrôle de la douleur. Dr. Salerno note qu'il y a toujours une composante subjective pour un compte rendu de la douleur, mais elle dit : "que ce n'est pas réel."

En effet, il y a un certain nombre de façons effectives pour mesurer la douleur, selon le Dr. Gitlin. Une simple mesure inclut l'évaluation de la douleur sur une échelle numérique de 0 à 10, où 0 représente l'absence de douleur; choississant parmi un groupe d'adjectifs qui décrit la douleur, telle que cautérisante, cinglante, lancinante, ou déplaissante; et localiser la douleur sur une échelle visuelle analogue de "pas de douleur" à "grande douleur".

Des mesures plus complexes incluent le Questionnaire de la Douleur de McGill et l'Inventaire Bref de la Douleur. Le Dr. Gitlin dit: "Il y a toute une littérature d'outils validants, subjectifs qui sont absolument fiables."

Traitement de la douleur

Traiter la douleur des patients "est autant un art qu'une science", selon le Dr. Salerno. Parce que la douleur a un nombre de causes, les stratégies du traitement vont varier et peuvent inclure de telles techniques comme des méthodes de comportement, de biofeedback, de la thérapie physique et une stimulation électrique. (Pour un regard éclairci regardez l'histoire du traitement de la douleur, regardez (en anglais)

Les patients qui ne répondent pas à l'utilisation des thérapies de non-drogue peuvent être traités avec une variété de médications, incluant les opiacées, selon le "AAPM" et la Société Américaine de la Douleur. Les deux groupes ont publié une opinion d'état en 1996 sur l'utilisation des opiacées dans le traitement de la douleur chronique ( >

Cependant, l'utilisation des opiacées, quelquefois appelées "narcotiques analgésiques," sont très règlementés et il y a un nombre de mauvaise compréhension au sujet de ces drogues. Le Dr. Salerno dit: "Nous sous-traitons la douleur par peur de donner à une personne qui a un comportement de recherche des drogues narcotiques et nous laissons 99% des personnes avec de la douleur."C'est inadéquat. Nous avons à affiner nos compétences".

Dans l'état de leur concensus, le "AAPM" et la Société Américaine de la Douleur notent que le développement de la dépendance quand on utilise des opiacées pour le soulagement de la douleur est rare. En plus, ils disent, que l'expérience des patients avec le cancer a montré que ce qui peut initialement apparaître être de la tolérance-i.e., le besoin de prendre toujours des doses plus fortes pour atteindre le même effet est normalement la progression de la maladie.

Davantage, les problèmes avec la tolérance ne sont pas uniques aux opiacées, selon William E. Hurwitz, M.D., J.D., de McLean, "VA", un interne et spécialiste de la douleur qui a parlé à la Première Conférence Internationale de New York sur la Fibromyalgie en mai 1998. Le Dr. Hurwitz note que les patients peuvent développer une tolérance à d'autres catégories de drogues, incluant l'insuline et les médications utilisées pour contrôler l'acide de l'estomac.

Une approche interdisciplinaire

Le diagnostique et le traitement de la douleur chronique est un processus complexe qui requiert une approche compréhensive, interdisciplinaire, selon le "AAPM". La stratégie du contrôle de la douleur du "VA" reflète cette philosophie. Un comité avec des représentants de telles disciplines comme l'anesthésiologie, le personnel soignant, la psychiatrie, la chirurgie, l'oncologie, la pharmacologie et la neurologie vont coordonner le projet. En plus, les patients et les membres de la famille seront des participants actifs dans l'organisation du soulagement de la douleur.

La participation du patient est la clé, selon le Dr. Salerno. Elle dit: "Le patient doit faire partie de la solution".

Susan Milstrey Wells est l'auteure de "A Delicate Balance: Living Successfully with Chronic Illness (Insight Books, 1998)

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Traduit par Louise Rochette Louise
Email: LouiseRochette@gmail.com